Le tour de vis sur l’imposition des locations de meublés de tourisme non classés, qui s’applique dès cette année, peut être reportée d’un an par les loueurs.
Les revenus issus de la location en meublé, lorsqu’ils sont soumis à l’impôt sur le revenu, relèvent de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Jusqu’à présent, le régime micro-BIC était ouvert aux meublés de tourisme non classés à condition que le chiffre d’affaires HT dégagé pour cette activité n’excède pas 77 700 €. Et un abattement forfaitaire pour frais égal à 50 % était pratiqué. La loi de finances pour 2024 a abaissé ce seuil d’application de 77 700 à 15 000 € et l’abattement pour frais de 50 à 30 %. Cette mesure s’applique dès l’imposition des revenus de 2023. Autrement dit, les loueurs de meublés de tourisme non classés dont le chiffre d’affaires HT réalisé en 2021 et 2022 est compris entre 15 001 et 77 700 € ne relèvent plus du régime micro-BIC en 2023. Ce qui implique pour ces derniers de reconstituer, a posteriori, une comptabilité commerciale au titre de 2023. Cette démarche pouvant s’avérer complexe, l’administration fiscale vient d’admettre une tolérance. Ainsi, ces loueurs peuvent encore profiter, s’ils le souhaitent, des anciennes modalités d’application du régime micro-BIC pour leurs revenus de 2023.
Précision : pour les meublés de tourisme classés et les chambres d’hôtes, le seuil de chiffre d’affaires est resté fixé à 188 700 € et l’abattement pour frais à 71 %. Mais attention, les règles d’imposition des locations de meublés de tourisme devraient encore évoluer, une proposition de loi étant en cours d’examen devant le Parlement.
Les associations recevant du public peuvent demander une aide pour financer des travaux de mise en accessibilité de leurs locaux pour les personnes atteintes d’un handicap.
Les établissements recevant du public (ERP) ont l’obligation d’être accessibles aux personnes atteintes d’un handicap. Or, selon le ministère de l’Économie, près de la moitié des 2 millions d’ERP que compte la France ne sont pas encore accessibles dont 560 000 ERP de 5
Précision :
en 2024, priorité est donnée aux demandes formulées par les associations situées dans les villes qui accueilleront les Jeux olympiques et paralympiques. La liste de ces 28 villes est disponible à
En pratique :
l’aide doit être demandée sur le
Les entreprises d’au moins 50 salariés doivent ouvrir des négociations visant à partager la valeur issue d’une augmentation exceptionnelle de leur bénéfice.
Pour favoriser le partage de la valeur au sein des entreprises, celles qui emploient au moins 50 salariés doivent désormais engager des négociations en vue d’organiser le partage d’une augmentation exceptionnelle de leur bénéfice net. Explications.
Exceptions : ne sont pas concernées par cette obligation les entreprises qui appliquent un accord de participation ou d’intéressement comportant déjà une clause spécifique en matière de bénéfices exceptionnels. Ni celles qui ont instauré un dispositif de participation dont la base de calcul (appelée « réserve spéciale de participation ») est plus favorable que celle prévue par le Code du travail.
Précision : selon le Code du travail, la définition de l’augmentation exceptionnelle du bénéfice de l’entreprise prend en compte des critères comme la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, ou bien encore les bénéfices réalisés lors des années précédentes.
Le professionnel qui revend un engin agricole dont il s’est servi pour son activité n’est pas considéré comme un vendeur professionnel lorsqu’il ne se livre pas de façon habituelle à de telles reventes. En conséquence, il n’est pas présumé connaître le vice caché dont cet engin était atteint.
Le vendeur d’un bien est tenu de garantir l’acheteur contre les vices cachés. Le vice caché étant un défaut non visible mais existant au moment de l’achat et qui apparaît ensuite, rendant le bien impropre à l’usage auquel il est destiné ou qui diminue tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquis ou l’aurait acquis à un prix moins élevé. À ce titre, la question s’est récemment posée en justice de savoir si un professionnel qui revend un bien dont il a fait usage pour son activité est considéré comme un vendeur professionnel censé connaître les vices dont ce bien est atteint et donc tenu de réparer l’intégralité des dommages qui en résultent. La Cour de cassation a répondu par la négative. Dans cette affaire, une société de travaux forestiers et de débardage avait revendu à une autre entreprise de débardage un engin agricole qu’elle avait acheté quelques années auparavant. Affecté d’un vice caché, cet engin avait pris feu, ce qui avait entraîné la destruction du tracteur et occasionné des dégâts aux propriétés environnantes. L’acquéreur, qui avait dû indemniser ses voisins, avait alors engagé une action en garantie des vices cachés contre la société qui lui avait vendu l’engin. Et la cour d’appel avait condamné cette dernière à restituer le prix de vente de l’engin et à indemniser l’acquéreur.
Précision : lorsque, comme ici, le vendeur n’est pas considéré comme un vendeur professionnel, il revient donc à l’acheteur de démontrer que ce vendeur connaissait l’existence du vice au moment de la vente. Si cette preuve n’est pas apportée, le vendeur est seulement tenu de restituer le prix de vente à l’acheteur, mais pas d’indemniser ce dernier pour tous les dommages résultant du vice caché.
Le gouvernement adopte plusieurs mesures afin de développer les attributions gratuites d’actions dans les sociétés cotées et non cotées.
Selon une
À savoir : dans les PME non cotées, ce plafond passe de 15 % à 20 % du capital social. Sont concernées les entreprises de moins de 250 salariés dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total de bilan n’excède pas 43 millions d’euros.
Le plafond global d’attribution gratuites d’actions est plus élevé lorsque les actions sont attribuées gratuitement à l’ensemble des salariés de l’entreprise (« attribution démocratique »). Ce plafond étant désormais fixé à 40 % du capital social (30 % jusqu’alors).Nouveauté : le plafond global est fixé à 30 % lorsque l’attribution gratuites d’actions bénéficie à au moins la moitié des salariés de l’entreprise représentant au moins 25 % des salaires bruts.
Lorsque l’engagement collectif de conservation des titres d’une société transmis dans le cadre d’un pacte Dutreil est « réputé acquis », l’un des bénéficiaires doit, après la transmission, exercer une fonction de direction dans la société.
Le « pacte Dutreil » permet aux héritiers ou aux donataires qui reçoivent des parts ou des actions de société de bénéficier, sous certaines conditions, d’une exonération de droits de mutation à titre gratuit, à hauteur de 75 % de la valeur des titres transmis. Pour bénéficier de cette exonération partielle, plusieurs conditions doivent toutefois être remplies. Notamment, le donateur ou le défunt, seul ou avec un ou plusieurs autres associés, doit s’engager à conserver les titres pendant au moins 2 ans. Et lors de la transmission, chaque héritier ou chaque donataire doit également s’engager à conserver les titres transmis pendant au moins 4 ans. En outre, l’un des associés signataires de l’engagement collectif ou unilatéral de conservation des titres ou l’un des héritiers ou l’un des donataires ayant pris l’engagement individuel de conservation doit exercer dans la société, pendant la durée de l’engagement collectif et les 3 années qui suivent la transmission, son activité principale ou une fonction de direction, selon les cas.
À noter : l’administration admet toutefois que le donateur puisse exercer également une autre fonction de direction.
Même s’il est à moins de 18 ans de l’âge de la retraite au moment de sa conclusion, un exploitant agricole peut valablement conclure un bail rural d’une durée de 18 ans.
Les exploitants agricoles le savent : un bail rural à long terme doit être conclu pour une durée d’au moins 18 ans. Toutefois, par exception, l’exploitant qui se trouve à plus de 9 ans et à moins de 18 ans de l’âge de la retraite peut conclure un bail à long terme pour une durée égale à celle qui doit lui permettre d’atteindre cet âge, donc pour une durée inférieure à 18 ans.
Rappel : en raison de sa longue durée, le bail à long terme offre une sécurité et une stabilité plus fortes à l’exploitant locataire. Et pour le bailleur, il présente l’avantage de pouvoir percevoir un fermage majoré et de bénéficier d’avantages fiscaux lors de la transmission des biens loués par bail à long terme.
Sachant qu’un bail à long terme d’une durée de 18 ans peut valablement être conclu même lorsque l’exploitant est à plus de 9 ans et à moins de 18 ans de l’âge de la retraite. C’est ce que les juges ont affirmé, pour la première fois semble-t-il, dans une affaire récente où un exploitant avait conclu un bail d’une durée de 18 ans alors qu’il se trouvait à moins de 18 ans de l’âge de la retraite. Il avait alors agi en justice pour obtenir la nullité de ce bail, estimant que seul un bail de la durée le séparant de l’âge de retraite aurait pu être valablement conclu. Il espérait ainsi échapper au paiement de sommes que lui réclamait le bailleur. Mais les juges ne lui ont pas donné gain de cause.Les étrangers ressortissants de pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse doivent disposer d’un titre de séjour régulier pour s’installer en France en tant qu’entrepreneur individuel.
Selon le gouvernement, nombre d’étrangers non européens exercent une activité de commerçant ou d’artisan en France – travaillant souvent pour des plateformes sous le statut d’auto-entrepreneur – sans être en possession d’un titre de séjour (carte de séjour temporaire valable pendant un an, carte de séjour pluriannuelle valable pendant 4 ans après une première année de séjour régulier ou carte de résident valable pendant 10 ans) alors qu’il s’agit pourtant d’une obligation. En effet, dans la pratique, le respect de cette obligation ne serait pas systématiquement vérifié lors de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au registre national des entreprises. Pour renforcer cette obligation, la récente « loi immigration » pose désormais le principe selon lequel le statut d’entrepreneur individuel n’est pas accessible aux étrangers ressortissants de pays non membres de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse qui ne disposent pas d’un titre de séjour les autorisant à exercer sous ce statut. Cette obligation de détenir un titre de séjour vaut également pour l’exercice d’une activité professionnelle libérale (et non pas seulement commerciale ou artisanale), ce qui n’était pas le cas jusqu’alors.
À noter : la carte de séjour pluriannuelle « passeport talent », qui peut être délivrée à certains étrangers pour des motifs de création d’entreprise ou de projet économique innovant, est simplifiée et unifiée en une unique carte de séjour à la mention « talent-porteur de projet ». Jusqu’alors, plusieurs types de passeports talents coexistaient selon le motif considéré.
Art. 20, 29, 30 et 46, loi n° 2024-42 du 26 janvier 2024, JO du 27
La liste des États et territoires non coopératifs, dressée par la France pour 2024, vient d’être dévoilée. Dans un objectif de lutte contre l’évasion fiscale, les opérations réalisées avec ces pays peuvent faire l’objet de mesures restrictives.
Dressée sur des critères précis, la liste des États et territoires non coopératifs (ETNC) dénonce les entités qui, notamment, refusent les échanges internationaux d’informations fiscales et la coopération administrative avec la France. Les particuliers et les entreprises qui réalisent des opérations avec ces ETNC se voient appliquer, en fonction des critères retenus, des dispositions fiscales plus restrictives que leur application habituelle.
Exemple : les dividendes versés à une société mère par une filiale établie dans certains ETNC ne bénéficient pas du régime mère-fille qui exonère, en principe, ces distributions d’impôt sur les sociétés à hauteur de 95 %, sauf si la société mère démontre que les opérations de cette filiale sont réelles et n’ont ni pour objet ni pour effet de permettre, dans un but de fraude fiscale, de localiser des bénéfices dans ces États et territoires.
La liste française des ETNC est actualisée au moins une fois par an. La liste pour l’année 2024 vient d’être dévoilée. Un pays figurant dans la liste de l’an dernier a été retiré, à savoir les Îles Vierges britanniques. Et trois nouveaux pays font leur entrée : Antigua-et-Barbuda, le Belize et la Russie. Sont, en outre, conservés l’Anguilla, les Samoa américaines, les Fidji, Guam, le Samoa, Trinité-et-Tobago, les Îles Vierges américaines, le Vanuatu, les Seychelles, les Palaos, les Bahamas, les Îles Turques et Caïques ainsi que le Panama. Au total, la liste compte donc, pour 2024, 16 pays.
En pratique :
le durcissement des conditions d’application des régimes fiscaux cesse immédiatement de s’appliquer aux États et territoires qui sortent de cette liste, à savoir dès publication de l’arrêté, donc, au cas présent, à partir du 17 février 2024. Et il s’applique aux États et territoires nouvellement ajoutés à la liste à compter du 1
L’association qui entretient une communauté d’intérêts avec une société commerciale n’a pas une gestion désintéressée et est donc soumise aux impôts commerciaux.
Pour être exonérée d’impôts commerciaux, une association doit notamment avoir une gestion désintéressée, ce qui suppose qu’elle n’entretienne pas de communauté d’intérêts avec une société commerciale. Ainsi, dans une affaire récente, une association qui avait pour activité l’organisation d’évènements culturels, de production de spectacle, de tourneur et d’édition phonographique avait, à la suite d’une vérification de comptabilité, été soumise aux impôts commerciaux (impôt sur les sociétés et TVA) par l’administration fiscale. Celle-ci avait, en effet, estimé que son activité était lucrative en raison de l’absence de gestion désintéressée. Saisie du litige, la Cour administrative d’appel de Marseille a confirmé la position de l’administration fiscale. Pour les juges, la gestion de l’association n’était pas désintéressée notamment du fait de l’existence d’une étroite communauté d’intérêts entre elle et une société commerciale. Pour en arriver à cette conclusion, les juges ont constaté que le trésorier de l’association était également le gérant d’une SARL qui avait une activité très proche de celle de l’association, à savoir la réalisation de toutes prestations de séminaires, d’évènements et de production et d’édition phonographiques. Ils ont aussi retenu que l’association et la société avaient le même siège social, des noms proches (Borderline et Borderliner) susceptibles de créer une confusion chez les clients et les fournisseurs, le même logo ainsi que des activités, des clients et certains fournisseurs identiques.
Cour administrative d’appel de Marseille, 21 septembre 2023, n° 21MA01998
Les entreprises de moins de 50 salariés peuvent désormais déroger aux règles de calcul de la participation prévues par le Code du travail. Et ce même si ce calcul est moins favorable aux salariés.
La participation est un dispositif qui permet de redistribuer aux salariés, sous forme de primes, une partie des bénéfices réalisés par l’entreprise. Sa mise en œuvre n’est obligatoire que pour les entreprises comptant au moins 50 salariés. L’application volontaire de la participation dans les entreprises de moins de 50 salariés est très limitée. En effet, selon la Dares, seuls 4,2 % des salariés de ces entreprises avaient accès à la participation en 2021. Aussi, afin d’encourager le recours à ce dispositif de partage de la valeur, le gouvernement a décidé de mettre en place une expérimentation permettant aux entreprises de moins de 50 salariés de déroger, jusqu’au 29 novembre 2028, aux règles de calcul de la participation prévues par le Code du travail.
Précision : les accords de participation peuvent déroger à cette formule mais alors le montant de la RSP doit être au moins équivalent à celui résultant de la formule légale.
Constatant que la formule de calcul de la RSP prévue par le Code du travail est complexe et inadaptée aux petites entreprises, le gouvernement permet désormais à celles de moins de 50 salariés de choisir une formule de calcul moins favorable aux salariés (par exemple, un pourcentage du bénéfice net fiscal ou du résultat comptable avant impôt). Autrement dit, le montant de la RSP ainsi obtenu pourra être moins élevé que celui qui aurait été obtenu avec la formule légale. Les entreprises de moins de 50 salariés appliquant la participation de manière volontaire au 1À noter : les branches professionnelles doivent, au plus tard le 30 juin 2024, ouvrir une négociation en vue de prévoir un régime de participation comportant une formule de calcul de la RSP moins favorable aux salariés que la formule légale.
Le salarié qui ne respecte pas la clause de non-concurrence prévue dans son contrat de travail perd définitivement le droit de bénéficier de la contrepartie financière correspondante.
Lorsqu’il est soumis à une clause de non-concurrence, le salarié n’est pas autorisé, après son départ de l’entreprise, à exercer, pour son propre compte ou chez un nouvel employeur, une activité professionnelle concurrente. Et ce, pendant une certaine durée et dans un espace géographique déterminé. En contrepartie des restrictions qui lui sont imposées, le salarié perçoit, à compter de son départ de l’entreprise, une compensation financière. Mais qu’advient-il de cette compensation lorsque le salarié ne respecte pas la clause de non-concurrence ? Dans une affaire récente, un salarié recruté en tant que cadre technico-commercial était soumis à une clause de non-concurrence d’une durée de 24 mois. Moins d’un mois après son départ de l’entreprise, et pendant 6 mois, le salarié avait toutefois exercé une activité concurrente auprès d’un nouvel employeur. Informé des faits, son ancien employeur avait cessé de lui verser la contrepartie financière associée à la clause de non-concurrence et demandé en justice le remboursement des sommes déjà versées. Au contraire, le salarié, qui, entre temps, avait cessé d’exercer toute activité concurrente, avait demandé la poursuite du versement de la contrepartie financière. Saisie du litige, la Cour d’appel de Douai avait bien constaté que le salarié avait violé la clause de non-concurrence pendant une durée de 6 mois. Mais aussi que ce dernier avait, par la suite, cessé d’exercer toute activité concurrente à celle de son ancien employeur. Elle en avait déduit que le salarié était en droit de percevoir la part de la compensation financière correspondant aux 18 mois restant à courir de la clause de non-concurrence. Mais pour la Cour de cassation, le salarié qui viole sa clause de non-concurrence ne peut plus prétendre au bénéfice de la contrepartie financière correspondante, même après avoir cessé toute activité concurrente.
À noter : en revanche, selon les juges, le salarié qui, lors de son départ de l’entreprise, respecte sa clause de non-concurrence puis vient ensuite a exercé une activité professionnelle concurrente, peut conserver le bénéfice de la contrepartie financière correspondant à la durée pendant laquelle il a initialement observé cette clause.
L’associé unique gérant d’une EURL qui se verse une rémunération doit veiller à prendre une décision fixant et approuvant cette rémunération. À défaut, il s’expose à devoir la rembourser, et ce même s’il est de bonne foi.
La rémunération du gérant d’une SARL est déterminée soit par les statuts, soit par une décision des associés. En pratique, le plus souvent, c’est ce deuxième procédé qui est utilisé. En effet, une rémunération fixée par les statuts nécessiterait de modifier ces derniers à chaque changement de rémunération, ce qui serait extrêmement contraignant. Il en est de même dans une EURL : sauf hypothèse, très rare, où la rémunération est fixée par les statuts, c’est l’associé unique qui détermine la rémunération du gérant, donc sa propre rémunération s’il est associé gérant. Et attention, cette rémunération doit faire l’objet d’une décision formelle qui devra être consignée dans le registre des décisions, et ce même si l’associé unique est le gérant. Car en l’absence d’une telle décision, le gérant prendrait le risque de voir sa rémunération ultérieurement remise en cause, par exemple par un repreneur de la société ou encore par le liquidateur au cas où la société serait mise en liquidation judiciaire.
À noter : les juges ont statué ainsi quand bien même le gérant était de bonne foi. En effet, ce dernier avait toujours approuvé sa rémunération après la clôture des comptes, ce qui est juridiquement valable. Mais n’étant plus associé depuis la cession, il n’avait pas pu le faire pour la rémunération qu’il s’était versée au titre de l’exercice ayant précédé la cession.
En pratique, le gérant associé unique d’une EURL qui cède ses parts sociales doit prendre soin d’approuver le versement de ses rémunérations avant la cession.Une taxe annuelle sur les bureaux, sur les locaux commerciaux et de stockage ainsi que sur les surfaces de stationnement situés en Île-de-France ou en Provence-Côte d’Azur doit être déclarée et payée au plus tard le 29 février prochain.
Une taxe annuelle s’applique sur les locaux à usage de bureaux, sur les locaux commerciaux, sur les locaux de stockage et sur les surfaces de stationnement situés en région Île-de-France ou dans les départements des Bouches-du-Rhône (13), du Var (83) et des Alpes-Maritimes (06), sauf exonérations.
À noter :
ne sont pas taxables, notamment, les bureaux d’une superficie inférieure à 100 m
Localisation | Île-de-France |
Provence-Côte d’Azur | |||
Zone 1 | Zone 2 | Zone 3 | Zone 4 | ||
Bureaux |
25,31 € | 21,31 € | 11,66 € | 5,63 € | 0,97 € |
Locaux commerciaux | 8,68 € | 8,68 € | 4,51 € | 2,30 € | 0,40 € |
Locaux de stockage | 4,53 € | 4,53 € | 2,30 € | 1,18 € | 0,21 € |
Surface de stationnement |
2,86 € | 2,86 € | 1,55 € | 0,81 € | 0,14 € |
En pratique, les redevables de cette taxe doivent déposer une déclaration n° 6705 B, accompagnée du paiement correspondant, avant le 1
Rappel :
à titre dérogatoire, pour les impositions dues au titre de 2023, la déclaration et le paiement de la taxe en Provence-Côte d’Azur devaient être effectués avant le 1
Le compte d’engagement citoyen et le congé d’engagement associatif pourraient être accessibles à un plus grand nombre d’associations. Quant aux règles du mécénat de compétences, elles pourraient être simplifiées.
Selon la dernière
Important : pour entrer en vigueur, la proposition de loi doit encore être adoptée par le Sénat et promulguée au Journal officiel.
La rémunération des heures supplémentaires ou des heures complémentaires ainsi que les majorations de salaire correspondantes bénéficient d’une réduction de la part salariale des cotisations d’assurance vieillesse de base et de retraite complémentaire. Par ailleurs, ces rémunérations et majorations ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu dans la limite d’un montant annuel de 7 500 €.
Sont concernées par ces avantages sociaux et fiscaux :
- les rémunérations des heures supplémentaires effectuées au-delà de la durée légale du travail de 35 heures par semaine ou, dans certains secteurs, au-delà de la durée considérée comme équivalente ;
- les rémunérations des heures effectuées au-delà de 1 607 heures pour les salariés soumis à un forfait annuel en heures ;
- la majoration de salaire versée aux salariés travaillant dans le cadre d’un forfait annuel en jours et ayant renoncé à des jours de repos au-delà du plafond de 218 jours ;
- les rémunérations des heures supplémentaires décomptées à l’issue de la période de référence dans le cadre d’un aménagement du temps de travail sur une période supérieure à la semaine (uniquement pour les heures supplémentaires au-delà de 1 607 heures) ;
- les rémunérations des heures supplémentaires effectuées par un salarié qui bénéficie d’une réduction de son temps de travail pour les besoins de sa vie personnelle ;
- les rémunérations des heures complémentaires réalisées par les salariés à temps partiel ;
- les rémunérations des heures supplémentaires effectuées par les salariés des particuliers employeurs ;
- les rémunérations des heures supplémentaires accomplies par les assistants maternels au delà d’une durée hebdomadaire de 45 heures ainsi que les salaires dues pour les heures complémentaires accomplies au sens de leur convention collective.
Concernant la majoration de salaire due au titre des heures supplémentaires ou complémentaires, la réduction de cotisations s’applique dans la limite des taux prévus par la convention ou l’accord applicable dans l’entreprise. À défaut de convention ou d’accord, elle s’applique dans la limite des taux prévus par le Code du travail, c’est-à-dire :
- pour les heures supplémentaires, dans la limite d’un taux de 25 % de la 36
- pour les heures complémentaires, dans la limite d’un taux de 10 % (pour les heures effectuées dans la limite du dixième de la durée prévue au contrat de travail) et de 25 % (pour les heures effectuées au-delà).
À savoir : la réduction des cotisations et l’exonération d’impôt sur le revenu ne s’applique pas lorsque la rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires se substitue à d’autres éléments de rémunération supprimés depuis moins 12 mois.
Le taux de la réduction de cotisations s’élève à 11,31 %. Ce taux inclut les cotisations d’assurance vieillesse de base ainsi que la cotisation de retraite complémentaire Agirc-Arrco et la contribution d’équilibre général appliquées dans la limite du plafond de la Sécurité sociale. Autrement dit, un salarié dont la rémunération brute ne dépasse pas ce plafond ne paie pas de cotisations d’assurance vieillesse de base ni de cotisations de retraite complémentaire sur la rémunération et les majorations de salaire qu’il perçoit pour les heures supplémentaires ou complémentaires effectuées. En pratique, pour calculer la réduction de cotisations à laquelle le salarié a droit, il convient d’appliquer ce taux de 11,31 % sur la rémunération et les majorations des heures supplémentaires ou complémentaires. Cette réduction est ensuite déduite du montant des cotisations d’assurance vieillesse de base dû par le salarié sur l’ensemble de sa rémunération, sachant que le montant de la réduction ne peut être supérieur au montant de ces cotisations.
Exemple : un salarié rémunéré 14 € de l’heure effectue 8 heures supplémentaires majorées à 25 % chacune. À ce titre, il a donc droit à une rémunération de 140 € (14 x 1,25 x 8) et à une réduction de cotisations de 15,83 € (140 x 11,31 %). Pour un salaire mensuel de 2 263,38 € (14 x 151,67 + 140), le salarié devrait payer 165,23 € de cotisations d’assurance vieillesse de base. Or, avec la réduction de cotisations sur les heures supplémentaires, il paiera 149,40 € (165,23 - 15,83).
En cas d’application d’une exonération totale ou partielle de cotisations salariales de Sécurité sociale, de taux réduits, d’assiettes ou de montants forfaitaires de cotisations, la réduction s’applique dans la limite des cotisations effectivement à la charge du salarié. L’application de la réduction des cotisations salariales n’est soumise à aucune déclaration préalable de l’employeur. Il doit cependant tenir à la disposition de l’Urssaf les documents liés à la durée du travail dont le Code du travail impose la tenue.
Important : la demande de renonciation et de régularisation des cotisations de l’année 2023 doit avoir lieu au plus tard le 31 mars 2024 auprès de la MSA.
- les employeurs assujettis à l’assurance chômage ;
- les groupements d’employeurs qui organisent des parcours d’insertion et de qualification ;
- les sociétés d’économie mixte ;
- les employeurs de pêche maritime.
En sont exclus les établissements publics administratifs, les établissements publics industriels et commerciaux et les particuliers employeurs.
- les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail (ex-Pôle emploi) ;
- les adhérents à un contrat de sécurisation professionnelle ;
- les jeunes suivis par une mission locale qui ne sont pas inscrits en tant que demandeur d’emploi.
La situation de la personne recrutée et son lieu de résidence s’apprécie à la date de la signature de son contrat de travail.
En pratique :
il est possible de vérifier que le candidat réside dans un quartier prioritaire de la politique de la ville en renseignant son adresse sur le
- à 5 000 € par an, dans la limite de 3 ans, pour un recrutement en contrat à durée indéterminée ;
- à 2 500 € par an, dans la limite de 2 ans, pour un recrutement en contrat à durée déterminée (CDD) d’au moins 6 mois.
Précision : le montant de l’aide est proratisé selon la durée du contrat de travail au cours de l’année civile et lorsque l’emploi est à temps partiel.
Lorsqu’un CDD ouvrant droit à l’aide financière est renouvelé pour une durée d’au moins 6 mois, l’employeur continue de percevoir l’aide pendant une durée totale de 2 ans et à hauteur de 2 500 € par an. Quand un CDD « emploi franc » est transformé en contrat à durée indéterminée, le paiement de l’aide se poursuit pour une durée totale de 3 ans et à hauteur de 5 000 € par an. Pour avoir droit à l’aide financière, l’employeur doit remplir les conditions suivantes :À noter : l’aide n’est pas cumulable, pour l’emploi du même salarié, avec une autre aide de l’État à l’insertion, à l’accès ou au retour à l’emploi, à l’exception de la réduction générale de cotisations patronales de Sécurité sociale. Toutefois, elle peut se cumuler avec les aides financières accordées en cas d’embauche dans le cadre d’un contrat de professionnalisation d’au moins 6 mois.
L’employeur doit déposer sa demande d’aide auprès de France Travail (ex-Pôle emploi) dans les 3 mois suivant la date de signature du contrat de travail. Pour les contrats de travail conclus à compter du 31 décembre 2023, la demande d’aide doit être déposée dans le délai d’un mois. L’aide est versée tous les semestres sous réserve que l’employeur transmette à France Travail une attestation justifiant de la présence dans ses effectifs du salarié recruté en emploi franc.Attention : l’employeur qui ne produit pas cette attestation de présence dans les 2 mois suivant l’échéance de chaque semestre d’exécution du contrat de travail perd définitivement le bénéfice de l’aide pour cette période. S’il ne la transmet pas dans les 4 mois suivant cette échéance, l’employeur perd définitivement le droit au versement de l’aide.
L’employeur doit, pendant les 4 années qui suivant la date d’attribution de l’aide, tenir à la disposition de France Travail tout document permettant d’effectuer le contrôle de son éligibilité. L’employeur qui ne produit pas les documents exigés dans le délai d’un mois à compter de la demande de France Travail voit le versement de l’aide suspendu. S’il ne répond pas dans les 3 mois, l’employeur doit reverser les aides qu’il a perçues.
Important : la déduction forfaitaire de cotisations sociales patronales n’est pas applicable aux heures complémentaires accomplies par les salariés travaillant à temps partiel.
À noter : la déduction s’applique quel que soit le montant de la rémunération du salarié.
Son montant est imputé par l’employeur sur les cotisations dues à l’Urssaf sur la rémunération de chaque salarié concerné. La déduction de cotisations patronales est cumulable avec la plupart des autres exonérations de cotisations patronales : réduction générale des cotisations sociales patronales, exonération de cotisations applicables pour les emplois en ZFU et ZRR, exonération pour les jeunes entreprises innovantes, exonération dans le cadre du contrat de professionnalisation, exonération pour l’outre-mer, etc. Elle s’applique après, le cas échéant, les autres exonérations et dans la limite des cotisations sociales restant dues sur la rémunération du salarié (il ne peut y avoir de solde négatif).
Important : la déduction forfaitaire n’est accordée que lorsque la rémunération versée pour l’heure supplémentaire effectuée est au moins égale à celle d’une heure normale. Ainsi, elle n’est pas octroyée si l’employeur compense en totalité l’heure supplémentaire sous forme de repos.
Précision : les causes indépendantes de la volonté de l’apprenti sont la cessation d’activité de l’employeur, la faute de l’employeur ou des manquements répétés à ses obligations ainsi que la mise en œuvre de la procédure de suspension de l’exécution du contrat d’apprentissage en cas de risques sérieux à la santé ou à l’intégrité physique ou morale de l’apprenti.
À noter : la durée du contrat d’apprentissage d’un sportif de haut niveau ou d’un travailleur handicapé peut aller jusqu’à 4 ans.
Les apprentis bénéficient des dispositions applicables à l’ensemble des salariés dans la mesure où elles ne sont pas contraires à celles liées à sa situation de jeune travailleur en formation. Ils ne sont pas pris en compte dans l’effectif de l’entreprise, sauf en matière de tarification des accidents du travail et maladies professionnelles.
À noter : lorsqu’un apprenti mineur est employé par un ascendant, le contrat d’apprentissage est remplacé par une déclaration souscrite par l’employeur. Cette déclaration est signée par l’apprenti et est visée par le directeur du centre de formation des apprentis.
À l’issue du contrat d’apprentissage, si le jeune est embauché en CDI, en CDD en contrat de travail temporaire par la même entreprise, aucune période d’essai ne peut être imposée au salarié, sauf dispositions conventionnelles contraires. La durée du contrat d’apprentissage est prise en compte pour le calcul de la rémunération et de l’ancienneté du salarié.
À noter : pour les activités qui ne sont pas concernées par cette dérogation, l’employeur peut saisir l’inspecteur du travail, pour demander, à titre exceptionnel, l’autorisation de dépasser les durées maximales de travail des jeunes de moins de 18 ans. Et ce, dans la limite de 5 heures par semaine et sous réserve de l’avis conforme du médecin du travail.
Enfin, la législation interdit le travail du dimanche, des jours fériés et de nuit des apprentis de moins de 18 ans, sauf pour certains secteurs d’activité déterminés par décret (restauration, boulangerie, pâtisserie, etc.).
À noter : le licenciement de l’apprenti peut aussi être engagé en cas de décès de l’employeur dans le cadre d’une entreprise unipersonnelle.
L’exclusion définitive de l’apprenti du CFA constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement pour motif personnel. Dans une telle situation, l’employeur peut décider de ne pas licencier l’apprenti. Mais si l’apprenti n’est pas inscrit dans un nouveau CFA dans les 2 mois suivant son exclusion, son maintien dans l’entreprise nécessite la signature d’un contrat de travail. Ou, dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée, la rupture de la période d’apprentissage via un avenant au contrat.En pratique : la rupture anticipée du contrat d’apprentissage ou de la période d’apprentissage est constatée par une document écrit. Elle est notifiée au directeur du CFA ainsi qu’à l’opérateur de compétences.
Enfin, l’apprenti a le droit de démissionner. Pour ce faire, il doit, au préalable, saisir le médiateur consulaire (de la CCI, de la chambre de métiers et de l’artisanat ou de la chambre d’agriculture) puis, passé un délai de 5 jours, informer l’employeur de son intention de démissionner. Un délai minimal de 7 jours calendaires devant s’écouler entre l’information de l’employeur et la rupture du contrat.À savoir : l’apprenti qui a obtenu le diplôme ou le titre préparé dans le cadre de son apprentissage peut rompre le contrat d’apprentissage de manière anticipée à condition de prévenir son employeur, par écrit, au moins un mois avant la fin du contrat.
Age | 1 |
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Moins de 18 ans | 27 % | 3,15 €/heure 477,07 €/mois |
39 % | 4,54 €/heure 689,10 €/mois |
55 % | 6,41 €/heure 971,80 €/mois |
De 18 à 20 ans |
43 % | 5 €/heure 759,77 €/mois |
51 % | 5,94 €/heure 901,13 €/mois |
67 % | 7,81 €/heure 1 183,83 €/mois |
De 21 ans à 25 ans |
53 % |
6,17 €/heure 936,47 €/mois |
61 % | 7,11 €/heure 1 077,82 €/mois |
78 % | 9,09 €/heure 1 378,20 €/mois |
26 ans et plus |
100 % |
11,65 €/heure 1 766,92 €/mois |
100 % | 11,65 €/heure 1 766,92 €/mois |
100 % | 11,65 €/heure 1 766,92 €/mois |
Précision : lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu pour une durée inférieure ou égale à un an pour préparer un diplôme ou un titre de même niveau que celui précédemment obtenu et à condition que la nouvelle qualification recherchée soit en lien direct avec celle qui résulte du diplôme ou du titre précédemment obtenu, une majoration de 15 points est appliquée sur la rémunération de l’apprenti. Toutefois, sauf dispositions contractuelles ou conventionnelles plus favorables, cette majoration ne peut pas porter cette rémunération au-delà du montant du Smic.
L’apprenti suit une formation en alternance dans un centre de formation des apprentis (CFA) et dans l’entreprise. La durée de formation en CFA doit être au moins de 400 heures par an. Un entretien professionnel entre l’employeur, le maître d’apprentissage et un formateur du CFA (et si besoin est, les parents de l’apprenti ou son représentant légal) a lieu dans les 2 mois suivant la conclusion du contrat d’apprentissage, afin de réaliser une première évaluation du déroulement de la formation de l’apprenti, et de l’adapter si nécessaire. Pour la formation en entreprise, l’employeur désigne un maître d’apprentissage référent au sein de l’entreprise. Le maître d’apprentissage est responsable de la formation de l’apprenti en entreprise et assure la liaison avec le CFA. Il appartient à une convention ou un accord collectif de branche de déterminer les conditions à remplir pour exercer la mission de maître d’apprentissage. À défaut de convention ou d’accord, peuvent être maître d’apprentissage les personnes titulaires d’un diplôme ou d’un titre relevant du domaine professionnel correspondant à la finalité du diplôme ou du titre visé par l’apprenti et d’un niveau au moins équivalent qui justifient d’une année d’exercice d’une activité professionnelle en rapport avec la qualification préparée. S’il ne possède ni diplôme ni titre, le maître d’apprentissage doit justifier de 2 années de pratique professionnelle.
À noter : le début de la formation pratique chez l’employeur ne peut être postérieure de plus de 3 mois au début d’exécution du contrat et que le début de la période de formation en CFA ne peut être postérieure de plus de 3 mois au début d’exécution du contrat.
Attention : les entreprises d’au moins 250 salariés ne bénéficient de cette aide que sous certaines conditions (compter 5 % de contrats favorisant l’insertion professionnelle dans leurs effectifs au 31 décembre de l’année suivant celle de conclusion du contrat d’apprentissage, par exemple).
En cas de rupture anticipée du contrat d’apprentissage, l’aide cesse d’être versée dès le mois suivant. De même, l’aide n’est pas due au cours des mois où, en raison de la suspension du contrat, l’apprenti n’a pas été rémunéré. L’employeur n’a aucune démarche particulière à effectuer pour demander cette aide. Il lui suffit de transmettre le contrat d’apprentissage auprès de son opérateur de compétences dans les 5 jours ouvrables suivant le début de son exécution. L’aide unique est payée, chaque mois, par l’Agence de services et de paiement (ASP) à l’employeur. Et ce, avant le versement de la rémunération à l’apprenti. Sachant qu’à défaut de transmission des éléments de cette rémunération au moyen de la DSN, l’aide est suspendue.
L’employeur établit le contrat d’apprentissage au moyen du formulaire Cerfa correspondant. L’employeur doit aussi inscrire l’apprenti dans un CFA.
Avant le début de l’exécution du contrat d’apprentissage, ou au plus tard dans les 5 jours ouvrables qui suivent ce début d’exécution, l’employeur transmet à son opérateur de compétences le contrat d’apprentissage (ou la déclaration souscrite par l’ascendant employeur) et la convention conclue avec l’organisme de formation. L’opérateur de compétences dispose de 20 jours pour statuer sur la prise en charge du contrat. L’absence de réponse de sa part à l’issue de ce délai vaut refus de cette demande.
L’exonération n’est applicable qu’à certaines catégories de salariés exerçant des fonctions précises dans l’entreprise :
- les chercheurs, cadres dans l’entreprise, c’est-à-dire les scientifiques ou les ingénieurs travaillant à la conception ou à la création de connaissances, de produits, de procédés, de méthodes ou de systèmes nouveaux. Sont assimilés aux ingénieurs les salariés qui, sans posséder un diplôme d’ingénieur, ont acquis cette qualification au sein de leur entreprise ;
- les techniciens, à savoir les personnels travaillant en étroite collaboration avec les chercheurs pour assurer le soutien technique indispensable aux travaux de recherche et de développement et qui, notamment, préparent les substances, les matériaux et les appareils pour la réalisation d’essais et d’expériences, prêtent leur concours aux chercheurs pendant le déroulement des essais et des expériences ou les effectuent sous leur contrôle, ont la charge de l’entretien et du fonctionnement des appareils et des équipements nécessaires à la recherche et au développement ;
- les gestionnaires de projet de recherche et de développement, cadres dans l’entreprise, qui ont en charge l’organisation, la coordination et la planification du projet dans ses aspects administratif, financier et technologique ;
- les juristes chargés de la protection industrielle et des accords de technologie liés au projet, cadres dans l’entreprise, qui ont la charge de l’élaboration, du dépôt, de la gestion et de la défense des titres de propriété industrielle, des accords juridiques de toute nature liés au projet, et notamment aux transferts de technologies ;
- les personnels chargés des tests préconcurrentiels, c’est-à-dire ceux qui conçoivent, réalisent ou font réaliser des tests techniques nécessaires au développement ou à la mise au point du produit ou du procédé ;
- et tous les autres personnels affectés directement à la réalisation d’opérations de conception de prototypes ou installations pilotes de nouveaux produits.
L’exonération porte également sur les gains et rémunérations versés aux mandataires sociaux qui participent, à titre principal, au projet de recherche et de développement de l’entreprise, c’est-à-dire qui exercent en son sein une activité de recherche ou une activité de gestion de projet ou qui participent à la réalisation d’opérations de conception de prototypes ou installations pilotes de nouveaux produits.
Il peut s’agir :
- des gérants minoritaires ou égalitaires de société à responsabilité limitée (SARL) et de société d’exercice libéral à responsabilité limitée (Selarl) ;
- des présidents-directeurs et directeurs généraux de société anonyme (SA) ;
- des présidents et dirigeants de société par actions simplifiée (SAS).
L’exonération porte sur les cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales. Restent dues les autres cotisations et contributions à la charge de l’employeur (Fnal, versement de transport, contribution solidarité autonomie…) et l’ensemble des cotisations salariales.
À noter : les entreprises de travail temporaire peuvent conclure des contrats de professionnalisation. Les intérimaires effectuent, dans le cadre de missions de travail temporaire, une ou plusieurs activités professionnelles en relation avec la qualification recherchée et les enseignements dispensés, l’objectif étant la professionnalisation des intérimaires ou l’amélioration de leur insertion professionnelle.
Sont exclus du dispositif, l’État, les collectivités locales et leurs établissements publics à caractère administratif.
Précision : les jeunes sous statut scolaire ou universitaire ne peuvent être embauchés sous contrat de professionnalisation pour les périodes de stage qu’ils effectuent en entreprise.
À noter :
la durée de l’action de professionnalisation peut être prolongée jusqu’à 36 mois dans le cadre de la VAE inversée ainsi que pour les jeunes de 16 à 25 ans qui n’ont pas validé un 2
Précision : la durée du travail des salariés en contrat de professionnalisation, y compris le temps passé en formation, ne peut excéder la durée hebdomadaire du travail dans l’entreprise ni la durée quotidienne légale.
Important : toute clause de dédit-formation prévoyant un remboursement, par le bénéficiaire d’un contrat de professionnalisation à l’employeur, des dépenses de formation en cas de rupture du contrat de travail est nulle.
Sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles plus favorables, les bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation âgés de moins de 26 ans perçoivent un salaire minimum de :
- 55 % du Smic pour les jeunes de moins de 21 ans ;
- 70 % du SMIC pour les jeunes de 21 à 25 ans.
Si le bénéficiaire est titulaire d’un baccalauréat professionnel (ou technologique) ou d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle de niveau équivalent, ce salaire minimum est fixé à :
- 65 % du Smic pour les jeunes de moins de 21 ans ;
- 80 % du SMIC pour les jeunes de 21 à 25 ans.
Les bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation âgés d’au moins 26 ans perçoivent une rémunération qui ne peut être inférieure ni au Smic, ni à 85 % de la rémunération minimale conventionnellement prévue.
À noter : les montants de rémunération sont réévalués à compter du premier jour du mois suivant le jour où le bénéficiaire du contrat de professionnalisation atteint 21 ans. En revanche, cette rémunération n’est pas réévaluée lorsqu’il atteint l’âge de 26 ans en cours de contrat.
Sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles plus favorables, les avantages en nature dont bénéficie le titulaire du contrat de professionnalisation peuvent être déduits de son salaire dans la limite de 75 % de la déduction autorisée pour les autres salariés, sans toutefois que cette déduction puisse excéder, chaque mois, un montant égal aux 3/4 du salaire.
En pratique : pour prétendre à l’aide exceptionnelle, l’employeur doit seulement transmettre le contrat de professionnalisation à son opérateur de compétences.
Précision : pour bénéficier de cette prime, l’employeur doit être à jour des déclarations et du paiement de ses cotisations et contributions sociales (ou respecter un plan d’apurement des cotisations restant dues). De plus, il ne doit pas avoir procédé à un licenciement économique, dans les 6 mois précédant l’embauche, sur le poste en question. Enfin, le salarié recruté ne doit pas avoir appartenu à l’effectif de l’entreprise au cours des 6 mois précédant la date de début du contrat.
En pratique, cette prime est versée en deux fois :
À noter : les aides publiques peuvent être refusées à un employeur qui a fait l’objet d’un procès-verbal pour une infraction constitutive de travail illégal. Eu égard à la gravité des faits constatés, ce refus peut être prononcé pendant 5 ans au maximum sans remettre en cause l’enregistrement du contrat de professionnalisation.
L’employeur doit adresser le contrat de professionnalisation (formulaire Cerfa) et la convention précisant les objectifs, le programme et les modalités d’organisation, d’évaluation et de sanction de la formation, à son opérateur de compétences (OPCO), au plus tard dans les 5 jours qui suivent le début du contrat et par voie dématérialisée via le
À noter : en cas de refus de la prise en charge financière du contrat au motif que celui-ci est contraire à une disposition légale ou conventionnelle, l’OPCO doit notifier sa décision motivée à l’employeur et au salarié.
Si le contrat de professionnalisation est rompu avant son terme en cas de CDD, ou si l’action de professionnalisation cesse avant son échéance en cas de CDI, l’employeur doit en informer la DREETS, l’OPCO et l’Urssaf dans les 30 jours qui suivent la rupture.
Précision : les salariés doivent être embauchés, à temps plein ou à temps partiel, dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée ou d’un CDD d’une durée d’au moins 12 mois.
À noter : si l’association est implantée dans plusieurs zones, cette limite est appréciée séparément pour chaque ZFU.
L’association doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement en matière de cotisations et contributions sociales ou avoir souscrit un engagement d’apurement progressif de ses dettes. L’exonération n’est pas applicable aux associations présentes au 1
Certaines entreprises situées à Saint-Pierre-et-Miquelon sont dispensées du paiement de la part patronale des cotisations d’assurances sociales (maladie-maternité-invalidité-décès et vieillesse) et de la cotisation d’allocations familiales sur les rémunérations mensuelles versées à leurs salariés.
L’exonération s’applique sur les rémunérations ne dépassant pas 1,3 Smic pour :
- les entreprises de 10 salariés au plus (si l’effectif vient à dépasser 10 salariés, l’exonération est maintenue dans la limite de 10 salariés) ;
- les entreprises du bâtiment et des travaux publics employant 50 salariés au plus (le taux d’exonération est réduit à 50 % au-delà de 50 salariés) ;
- les entreprises de transport aérien assurant la liaison entre la métropole et les départements d’outre-mer ou les collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Mayotte, ou assurant la liaison entre ces départements ou ces collectivités, ou assurant la desserte intérieure de chacun de ces départements ou de la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- les entreprises de Saint-Pierre-et-Miquelon assurant la desserte maritime ou fluviale de plusieurs points des îles de Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’exonération s’applique sur les rémunérations ne dépassant pas 1,4 Smic pour les entreprises, quel que soit leur effectif, des secteurs de l’industrie, de la restauration (sauf restauration de tourisme classée), de la presse, de la production audiovisuelle, des énergies renouvelables, des nouvelles technologies de l’information et de la communication et des centres d’appel, de la pêche, des cultures marines, de l’aquaculture, de l’agriculture, y compris les coopératives agricoles et sociétés d’intérêt collectif agricoles et leurs unions, les coopératives maritimes et leurs unions.
L’exonération s’applique sur les rémunérations ne dépassant pas 1,5 Smic pour les entreprises quel que soit leur effectif, des secteurs du tourisme, de la restauration de tourisme classée et de l’hôtellerie.
À noter : la fraction de rémunération excédant les montants indiqués ci-dessus est soumise à cotisations et contributions dans les conditions de droit commun.
En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et à La Réunion, l’exonération de cotisations porte sur la part patronale des cotisations maladie-maternité-invalidité-décès et vieillesse, sur la cotisation d’allocations familiales, sur la contribution Fnal, sur la contribution solidarité autonomie, sur la contribution d’assurance chômage, sur les parts patronales des cotisations de retraite complémentaire obligatoire Agirc-Arrco et de la contribution d’équilibre général et, en partie, sur la cotisation accidents du travail. Il existe trois barèmes d’exonération dont l’application dépend de l’effectif de l’entreprise et de son secteur d’activité.
Précision : les projets innovants s’entendent des projets ayant pour but l’introduction d’un bien, d’un service, d’une méthode de production ou de distribution nouveaux ou sensiblement améliorés sur le plan de ses caractéristiques ou de l’usage auquel il est destiné. Ils sont réalisés dans les domaines de la télécommunication, de l’informatique (programmation, conseil en systèmes et logiciels, tierce maintenance de systèmes et d’applications, gestion d’installations, traitement de données, hébergement et activités connexes...), de l’édition de portails internet et de logiciels, de l’infographie (notamment conception de contenus visuels numériques) et de la conception d’objets connectés.
Précision : si l’effectif vient à atteindre ou dépasser le seuil de 11 salariés, l’exonération est maintenue dans la limite de 11 salariés.
Toutes les entreprises bénéficient, quelle que soit la durée du travail, d’une réduction générale de cotisations sociales patronales sur les gains et rémunérations versés à leurs salariés.
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Coefficient = 0,3194/0,6 x ((1,6 x Smic annuel/rémunération annuelle brute) - 1) |
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Coefficient = 0,3234/0,6 x ((1,6 x Smic annuel/rémunération annuelle brute) - 1) |
La rémunération à retenir pour le calcul de cette réduction correspond à la rémunération brute du salarié versée au cours de l’année civile et soumise à cotisations sociales. Doit donc être pris en compte l’ensemble des éléments de rémunération, en espèces ou en nature, attribués en contrepartie ou à l’occasion du travail, quelle que soit sa dénomination (salaire, primes, avantages en nature et en espèces, indemnités de congés payés et de préavis, pourboires, majorations des heures supplémentaires et complémentaires, rémunération des temps de pause, d’habillage et de déshabillage, des temps de coupure et d’amplitude et des temps de douche. Quant au Smic annuel pris en compte dans ce calcul, il doit être augmenté du nombre d’heures supplémentaires ou complémentaires effectuées sans cependant que soit comptabilisée la majoration.
Attention : des formules particulières ont été introduites pour les employeurs relevant d’une caisse de congés payés, les entreprises de travail temporaire et celles appliquant un régime d’heures d’équivalence (dans le transport notamment).
En pratique, l’annualisation du calcul de la réduction générale n’oblige pas les employeurs à devoir attendre la fin de l’année pour bénéficier de la réduction. Les employeurs appliquent la réduction générale, au mois le mois, en procédant soit à une régularisation en fin d’année, soit à une régularisation progressive.
Précision : en cas de cessation du contrat de travail en cours d’année, la régularisation s’opère sur les cotisations dues au titre du dernier mois ou du dernier trimestre d’emploi.
À noter : l’employeur qui choisit, dans un premier temps, d’appliquer les règles de calcul mensuel dans l’optique de pratiquer une régularisation en fin d’année peut changer d’avis et passer, en cours d’année, à un calcul progressif.
Précision :
les ZRD sont définies par arrêté. Elles se répartissent en deux catégories :
- les territoires dans lesquels la majorité des actifs résident et travaillent, incluant une ou plusieurs communes, d’une part, caractérisées par une perte d’au moins 50 emplois directs du fait de la réorganisation des unités militaires et établissements du ministère de la défense sur le territoire national et, d’autre part, dont le territoire est couvert par un contrat de redynamisation de site de défense et répond à certains critères ;
- les communes caractérisées par une perte d’au moins 50 emplois directs du fait de la réorganisation des unités militaires et établissements du ministère de la défense sur le territoire national et dont le territoire est couvert par un contrat de redynamisation de site de défense. On parle alors « d’emprises foncières ».
À noter : l’exonération ne s’applique pas, sauf exceptions, aux entreprises créées dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration ou d’une extension des activités préexistantes, pas plus que dans le cadre d’une reprise de telles activités.
Précision : lorsque la ZRD dans laquelle l’entreprise est implantée se situe également dans une zone d’aide à finalité régionale, l’entreprise peut choisir, dans les 6 mois suivant son implantation ou sa création dans la ZRD, de placer l’exonération sous le plafond prévu pour les zones d’aide à finalité régionale plutôt que sous le plafond des aides de minimis. Attention toutefois, cette option est irrévocable pour la durée de l’exonération et s’applique alors pour l’ensemble des dispositifs d’exonération dont l’entreprise bénéficie.
À noter : les employeurs du secteur marchand ont accès au CUI volet contrat initiative emploi.
Pour bénéficier des aides financières liées à la conclusion d’un CAE, les employeurs doivent remplir les conditions suivantes :
Attention : l’employeur doit obtenir l’aide à l’insertion professionnelle préalablement à la conclusion du contrat de travail avec le salarié.
Le CAE est conclu pour une durée indéterminée ou bien pour une durée déterminée dans le cadre de la politique de l’emploi. Le CAE conclu sous la forme d’un CDD doit avoir une durée minimale de 6 mois (3 mois pour les personnes ayant fait l’objet d’une condamnation et bénéficiant d’un aménagement de peine). Il est renouvelable dans la limite de 24 mois. Cette limite peut être prolongée jusqu’à 5 ans :
À noter : une convention de mise à disposition à titre gratuit doit être conclue entre l’employeur et l’entreprise d’accueil.
Chaque période d’immersion chez un autre employeur ne peut dépasser un mois, et la durée cumulée de toutes les périodes d’immersion effectuées au cours du CAE ne doit pas excéder 25 % de la durée totale de ce contrat.
Précision : la décision d’attribution d’une nouvelle aide à l’insertion professionnelle dans le cadre d’un CAE est subordonnée au bilan préalable des actions d’accompagnement et des actions visant à l’insertion durable des salariés, réalisées dans le cadre d’un contrat aidé antérieur.
L’employeur dispose d’un délai de 2 mois pour contester la décision refusant l’attribution de l’aide.
Précision : lorsque le bénéficiaire du CAE perçoit le RSA, le département peut majorer l’aide à l’insertion professionnelle.
Précision : cette limite de 24 mois peut être toutefois repoussée jusqu’à 5 ans pour permettre au bénéficiaire du CAE de finir sa formation professionnelle, pour les bénéficiaires d’au moins 50 ans rencontrant des difficultés particulières qui font obstacle à son insertion durable dans l’emploi (condition d’âge appréciée à l’échéance des 24 mois) ou pour les travailleurs handicapés.
Par ailleurs, à titre exceptionnel, pour un CAE conclu par un atelier ou un chantier d’insertion avec un salarié âgé de 50 ans et plus ou un travailleur handicapé rencontrant des difficultés particulières d’insertion professionnelle, l’aide peut être prolongée sans limitation de durée, par avenants successifs d’un an au plus.
Les entreprises qui s’implantent dans une zone franche urbaine (ZFU) peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’exonérations de cotisations sociales.
Attention : les entreprises ne pouvaient entrer dans ce dispositif d’exonération que jusqu’au 31 décembre 2014.
Peuvent bénéficier de l’exonération, les employeurs exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale visée par les articles 34 et 35, 1-5° du Code Général des Impôts (CGI) ou une activité non-commerciale au sens de l’article 92, 1° du CGI, c’est-à-dire notamment :
À noter : cette obligation s’impose pour toute nouvelle embauche d’un salarié sous CDI ou CDD d’au moins 12 mois (que le salarié ouvre droit ou non à l’exonération), qui suit les 2 premières embauches de salariés ouvrant droit à l’exonération.
Les entreprises implantées dans une ZFU après le 1Attention : le non-respect de la condition de résidence entraîne la suspension de l’exonération pour l’ensemble des salariés.
À noter : les employeurs du secteur non marchand ont accès au CUI volet contrat d’accompagnement dans l’emploi.
Les particuliers employeurs sont exclus du dispositif. Pour bénéficier de l’aide financière liée à la conclusion d’un CIE, les employeurs doivent remplir les conditions suivantes :
À savoir : depuis 2018, aucun CIE ne peut être conclu (sauf notamment dans les DOM). Mais, pour faire face à la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a financé 47 704 CIE en 2022 au profit des jeunes de moins de 26 ans ou, pour les personnes en situation de handicap, de moins de 30 ans.
Attention : l’employeur doit obtenir l’aide à l’insertion professionnelle préalablement à la conclusion du contrat de travail avec le salarié.
Le CIE est conclu pour une durée indéterminée ou bien pour une durée déterminée dans le cadre de la politique de l’emploi. Le CIE conclu sous la forme d’un CDD doit avoir une durée minimale de 6 mois (3 mois pour les personnes ayant fait l’objet d’une condamnation et bénéficiant d’un aménagement de peine). Il est renouvelable dans la limite de 24 mois. Cette limite peut être prolongée jusqu’à 5 ans lorsque le bénéficiaire du CIE est un salarié âgé de 50 ans et plus rencontrant des difficultés particulières qui font obstacle à son insertion durable dans l’emploi (condition d’âge appréciée à l’échéance des 24 mois) ou un travailleur handicapé. Le CIE peut aussi être prolongé jusqu’à l’âge de la retraite pour les salariés d’au moins 58 ans. Le CIE peut être conclu à temps plein ou à temps partiel pour une durée hebdomadaire d’au moins 20 heures, en principe.
Précision : la décision d’attribution d’une nouvelle aide à l’insertion professionnelle dans le cadre d’un CIE est subordonnée au bilan préalable des actions d’accompagnement et des actions visant à l’insertion durable des salariés, réalisées dans le cadre d’un contrat aidé antérieur.
L’employeur dispose d’un délai de 2 mois pour contester la décision refusant l’attribution de l’aide.
Précision : lorsque le bénéficiaire du CIE perçoit le RSA, le département peut majorer l’aide à l’insertion professionnelle.
Précision : cette limite de 24 mois peut être repoussée jusqu’à 5 ans pour permettre au bénéficiaire du CIE de finir sa formation professionnelle, pour les bénéficiaires d’au moins 50 ans rencontrant des difficultés particulières qui font obstacle à son insertion durable dans l’emploi (condition d’âge appréciée à l’échéance des 24 mois) ou pour les travailleurs handicapés.
Précision : pour les salariés dont l’activité s’exerce à la fois dans l’établissement situé en ZRR et en dehors de celui-ci, l’exonération de cotisations peut s’appliquer si cet établissement correspond à une réalité économique c’est-à-dire comporte les éléments d’exploitation nécessaires à l’activité des salariés (stocks, services administratifs, locaux destinés au chargement des marchandises ou à la réparation des véhicules...).
Périodes | Zone A | Zone B | Zone C |
Rentrée 2023 | 04/09/2023 | ||
Toussaint | 21/10/2023 au 06/11/2023 | ||
Noël | 23/12/2023 au 08/01/2024 | ||
Hiver | 17/02/2024 au 04/03/2024 | 24/02/2024 au 11/03/2024 | 10/02/2024 au 26/02/2024 |
Printemps | 13/04/2024 au 29/04/2024 | 20/04/2024 au 06/05/2024 | 06/04/2024 au 22/04/2024 |
Été (sortie des classes) | 06/07/2024 |
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Les vacances débutant le samedi, pour les élèves qui n’ont pas cours ce jour-là, le départ a lieu le vendredi après les cours.
Périodes | Zone A | Zone B | Zone C |
Rentrée 2024 | 02/09/2024 | ||
Toussaint | 19/10/2024 au 04/11/2024 | ||
Noël | 21/12/2024 au 06/01/2025 | ||
Hiver | 22/02/2025 au 10/03/2025 | 08/02/2025 au 24/02/2025 | 15/02/2025 au 03/03/2025 |
Printemps | 19/04/2025 au 05/05/2025 | 05/04/2025 au 22/04/2025 | 12/04/2025 au 28/04/2025 |
Été (sortie des classes) | 05/07/2025 |
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Les vacances débutant le samedi, pour les élèves qui n’ont pas cours ce jour-là, le départ a lieu le vendredi après les cours.
Périodes | Zone A | Zone B | Zone C |
Rentrée 2025 | 01/09/2025 | ||
Toussaint | 18/10/2025 au 03/11/2025 | ||
Noël | 20/12/2025 au 05/01/2026 | ||
Hiver | 07/02/2026 au 23/02/2026 | 14/02/2026 au 02/03/2026 | 21/02/2026 au 09/03/2026 |
Printemps | 04/04/2026 au 20/04/2026 | 11/04/2026 au 27/04/2026 | 18/04/2026 au 04/05/2026 |
Été (sortie des classes) | 04/07/2026 |
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Les vacances débutant le samedi, pour les élèves qui n’ont pas cours ce jour-là, le départ a lieu le vendredi après les cours.
Smic horaire | 11,65 € |
Smic mensuel 35 H | 1 766,92 € |
Minimum garanti | 4,15 € |
Remarque : le montant brut du Smic mensuel est calculé selon la formule suivante : 11,65 x 35 x 52/12 = 1 766,92 €.
J | F | M | A | M | J | Jl | A | S | O | N | D | |
Smic horaire | 11,65 € | 11,65 € | ||||||||||
Minimum garanti | 4,15 € | 4,15 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic |
35 H | 151 2/3 H | 1 766,92 € |
36 H |
156 H | 1 830,02 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 893,13 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 956,23 € |
39 H |
169 H | 2 019,33 € |
40 H |
173 1/3 H | 2 082,44 € |
41 H |
177 2/3 H | 2 145,54 € |
42 H |
182 H | 2 208,65 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 271,75 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 347,48 € |
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 11,65 € | Heure majorée de 25 % : 14,5625 € | Heure majorée de 50 % : 17,475 € |
Base |
Salarié | Employeur |
|
CSG non déductible et CRDS | 98,25 % brut |
2,90 % | - |
CSG déductible | 98,25 % brut |
6,80 % | - |
SÉCURITÉ SOCIALE : - Maladie, maternité, invalidité, décès - Vieillesse plafonnée - Vieillesse déplafonnée - Allocations familiales - Accidents du travail |
Totalité du salaire Tranche A Totalité du salaire Totalité du salaire Totalité du salaire |
- 6,90 % 0,40 % - - |
13 % 8,55 % 2,02 % 5,25 % Variable |
CONTRIBUTION DE SOLIDARITÉ POUR L’AUTONOMIE |
Totalité du salaire | - | 0,30 % |
COTISATION LOGEMENT (Fnal) : - Employeurs de moins de 50 salariés - Employeurs d’au moins 50 salariés |
Tranche A Totalité du salaire |
- - |
0,10 % 0,50 % |
ASSURANCE CHÔMAGE | Tranches A + B | - | 4,05 % |
FONDS DE GARANTIE DES SALAIRES (AGS) | Tranches A + B | - | 0,20 % |
APEC | Tranches A + B | 0,024 % | 0,036 % |
RETRAITE COMPLÉMENTAIRE : - Cotisation Agirc-Arrco - Cotisation Agirc-Arrco - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre technique |
Tranche 1 Tranche 2 Tranche 1 Tranche 2 Tranches 1 et 2 |
3,15 % 8,64 % 0,86 % 1,08 % 0,14 % |
4,72 % 12,95 % 1,29 % 1,62 % 0,21 % |
PRÉVOYANCE CADRES | Tranche A | - | 1,50 % |
FORFAIT SOCIAL SUR LA CONTRIBUTION PATRONALE DE PRÉVOYANCE |
Totalité de la contribution | - | 8 % |
CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET SYNDICALES | Totalité du salaire | - | 0,016 % |
VERSEMENT TRANSPORT |
Totalité du salaire | - | Variable |
La rémunération des heures supplémentaires ou des heures complémentaires ainsi que les majorations de salaire correspondantes bénéficient d’une réduction de la part salariale des cotisations d’assurance vieillesse de base et de retraite complémentaire. Par ailleurs, ces rémunérations et majorations ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu dans la limite d’un montant annuel de 7 500 €.
Sont concernées par ces avantages sociaux et fiscaux :
- les rémunérations des heures supplémentaires effectuées au-delà de la durée légale du travail de 35 heures par semaine ou, dans certains secteurs, au-delà de la durée considérée comme équivalente ;
- les rémunérations des heures effectuées au-delà de 1 607 heures pour les salariés soumis à un forfait annuel en heures ;
- la majoration de salaire versée aux salariés travaillant dans le cadre d’un forfait annuel en jours et ayant renoncé à des jours de repos au-delà du plafond de 218 jours ;
- les rémunérations des heures supplémentaires décomptées à l’issue de la période de référence dans le cadre d’un aménagement du temps de travail sur une période supérieure à la semaine (uniquement pour les heures supplémentaires au-delà de 1 607 heures) ;
- les rémunérations des heures supplémentaires effectuées par un salarié qui bénéficie d’une réduction de son temps de travail pour les besoins de sa vie personnelle ;
- les rémunérations des heures complémentaires réalisées par les salariés à temps partiel ;
- les rémunérations des heures supplémentaires effectuées par les salariés des particuliers employeurs ;
- les rémunérations des heures supplémentaires accomplies par les assistants maternels au delà d’une durée hebdomadaire de 45 heures ainsi que les salaires dues pour les heures complémentaires accomplies au sens de leur convention collective.
Concernant la majoration de salaire due au titre des heures supplémentaires ou complémentaires, la réduction de cotisations s’applique dans la limite des taux prévus par la convention ou l’accord applicable dans l’entreprise. À défaut de convention ou d’accord, elle s’applique dans la limite des taux prévus par le Code du travail, c’est-à-dire :
- pour les heures supplémentaires, dans la limite d’un taux de 25 % de la 36
- pour les heures complémentaires, dans la limite d’un taux de 10 % (pour les heures effectuées dans la limite du dixième de la durée prévue au contrat de travail) et de 25 % (pour les heures effectuées au-delà).
À savoir : la réduction des cotisations et l’exonération d’impôt sur le revenu ne s’applique pas lorsque la rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires se substitue à d’autres éléments de rémunération supprimés depuis moins 12 mois.
Le taux de la réduction de cotisations s’élève à 11,31 %. Ce taux inclut les cotisations d’assurance vieillesse de base ainsi que la cotisation de retraite complémentaire Agirc-Arrco et la contribution d’équilibre général appliquées dans la limite du plafond de la Sécurité sociale. Autrement dit, un salarié dont la rémunération brute ne dépasse pas ce plafond ne paie pas de cotisations d’assurance vieillesse de base ni de cotisations de retraite complémentaire sur la rémunération et les majorations de salaire qu’il perçoit pour les heures supplémentaires ou complémentaires effectuées. En pratique, pour calculer la réduction de cotisations à laquelle le salarié a droit, il convient d’appliquer ce taux de 11,31 % sur la rémunération et les majorations des heures supplémentaires ou complémentaires. Cette réduction est ensuite déduite du montant des cotisations d’assurance vieillesse de base dû par le salarié sur l’ensemble de sa rémunération, sachant que le montant de la réduction ne peut être supérieur au montant de ces cotisations.
Exemple : un salarié rémunéré 14 € de l’heure effectue 8 heures supplémentaires majorées à 25 % chacune. À ce titre, il a donc droit à une rémunération de 140 € (14 x 1,25 x 8) et à une réduction de cotisations de 15,83 € (140 x 11,31 %). Pour un salaire mensuel de 2 263,38 € (14 x 151,67 + 140), le salarié devrait payer 165,23 € de cotisations d’assurance vieillesse de base. Or, avec la réduction de cotisations sur les heures supplémentaires, il paiera 149,40 € (165,23 - 15,83).
En cas d’application d’une exonération totale ou partielle de cotisations salariales de Sécurité sociale, de taux réduits, d’assiettes ou de montants forfaitaires de cotisations, la réduction s’applique dans la limite des cotisations effectivement à la charge du salarié. L’application de la réduction des cotisations salariales n’est soumise à aucune déclaration préalable de l’employeur. Il doit cependant tenir à la disposition de l’Urssaf les documents liés à la durée du travail dont le Code du travail impose la tenue.
Important : la demande de renonciation et de régularisation des cotisations de l’année 2023 doit avoir lieu au plus tard le 31 mars 2024 auprès de la MSA.
Départements | Taux de versement |
Paris, Hauts-de-Seine, Seine-St-Denis et Val-de-Marne | 3,20 % |
Essonne, Yvelines, Val-d’Oise, Seine-et-Marne | 1,6 % ou 2,01 % |
Ville ou département | Taux de versement |
Guyane - Centre littoral (Cté d’agglo.) | 1,8 % |
La Réunion - Villes solidaires (Cté d’agglo.) | 2 % |
La Réunion Nord (Cté. intercommunale) | 2 % |
La Réunion Est (Cté. intercommunale) | 1,8 % |
La Réunion - Territoire de la Côte Ouest (Cté d’agglo.) | 2 % |
La Réunion Sud (Cté d’agglo.) | 1,8 % |
Guadeloupe - Grand Sud Caraïbe (Cté d’agglo.) | 0,8 % |
Guadeloupe - Nord Grande-Terre (Cté d’agglo.) | 0,55 % |
Guadeloupe - Nord Basse-Terre (Cté d’agglo.) | 0,55 % |
Guadeloupe - Le Moule (commune) | 0,55 % |
Guadeloupe - Petit Cul de Sac Marin (Synd. mixte) | 1,5 % |
Mayotte - Dembeni-Mamoudzou (Cté d’agglo.) | 0,9 % |
Martinique Transport | 2 % |
Les taux collectifs des cotisations d’accidents du travail et de maladies professionnelles applicables aux rémunérations versées à compter du 1
Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle | Autres départements | |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises autres que BTP) | 0,68 % | 0,64 % |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises du BTP) | 0,68 % | 0,60 % |
Cabinets juridiques et offices publics ou ministériels |
0,87 % | 0,66 % |
Cabinets d’expertise-comptable |
0,87 % | 0,66 % |
Assurances et auxiliaires d’assurance | 0,87 % | 0,73 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes handicapées | 2,25 % | 3,70 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes âgées | 4,84 % | 3,70 % |
Travailleurs handicapés des établissements ou services d’aide par le travail | 1,77 % | 1,77 % |
Commerce de détail (avec ou sans fabrication) de pain, pâtisserie, confiserie et chocolats | 2,09 % | 2,11 % |
Commerce de détail de viandes, poissons, charcuterie artisanale, y compris traiteurs, organisateurs de réception | 3,68 % | 3,17 % |
Commerce de détail de l’habillement, textiles, chaussures, maroquinerie | 1,38 % | 1,44 % |
Commerce de bijouterie, d’horlogerie et d’orfèvrerie | 1,38 % | 1,44 % |
Personnel des cafés-restaurants et restaurants (sans hébergement) | 2,09 % | 2,04 % |
Personnel des hôtels avec ou sans restaurant | 2,09 % | 2,04 % |
Personnel des cafés-tabac | 2,09 % | 2,04 % |
Restauration de type rapide y compris wagons-lits et wagons-restaurants | 2,09 % | 1,77 % |
Professions médicales : - Médecins des centres de médecine systématique et de dépistage et des centres de médecine du travail - Médecins des établissements de soins privés - Cabinets de médecins - Cabinets dentaires - Cabinets d’auxiliaires médicaux |
1,05 % 2,25 % 1,05 % 1,05 % 2,25 % |
0,89 % 2,29 % 1,12 % 1,12 % 2,29 % |
Travaux de menuiserie extérieure | 6,51 % | 6,28 % |
Travaux de plomberie, de génie climatique, d’électricité, autres travaux d’installation technique non classés par ailleurs | 4,26 % | 4,02 % |
Déménagement et garde-meubles | 5,28 % | 6,08 % |
Transports routiers de marchandises. Location de véhicules avec chauffeur | 5,28 % | 5,22 % |
Transports terrestres de voyageurs, y compris par taxi | 3,50 % | 3,78 % |
VRP non exclusif |
0,96 % | 0,96 % |
Vendeurs-colporteurs de presse |
1,9 % | 1,9 % |
Vendeurs à domicile |
1,44 % | 1,44 % |
Concierges et employés d’immeubles |
1,76 % | 3,08 % |
Employés de maison |
2,1 % | 2,1 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
Tranche 1 | 7,87 % | 3,15 % | 4,72 % |
Tranche 2 | 21,59 % | 8,64 % | 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié | Part employeur | |
Non cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
7,87 % 21,59 % |
3,93 % 10,79 % |
3,94 % 10,80 % |
Cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
10,16 % 21,59 % |
3,86 % 8,64 % |
6,30 % 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
|
Contribution d’équilibre général |
Tranche 1 Tranche 2 |
2,15 % 2,70 % |
0,86 % 1,08 % |
1,29 % 1,62 % |
Contribution d’équilibre technique |
Tranches 1 et 2 | 0,35 % | 0,14 % | 0,21 % |
L’élève ou l’étudiant qui réalise un stage d’une durée de plus de 2 mois consécutifs ou, au cours d’une même année scolaire ou universitaire, un stage d’une durée de plus de 2 mois, consécutifs ou non, a droit à une gratification minimale correspondant à 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale.
Ce plafond étant fixé à 29 € en 2024, le montant minimal de la gratification s’établit à 4,35 € de l’heure à compter du 1
Exemple : la gratification minimale s’établit à 609 € pour un mois civil au cours duquel le stagiaire a effectué 140 heures de stage. Cette somme étant calculée ainsi : 4,35 x 140 = 609 €.
Les sommes versées aux stagiaires qui n’excèdent pas le montant de cette gratification minimale ne sont pas considérées comme des rémunérations et ne sont donc pas soumises à cotisations et contributions sociales.À noter : si la gratification accordée au stagiaire est supérieure au montant minimal de 4,35 € de l’heure, la différence entre le montant effectivement versé et ce montant minimal est soumise à cotisations et contributions sociales.
Important : la déduction forfaitaire de cotisations sociales patronales n’est pas applicable aux heures complémentaires accomplies par les salariés travaillant à temps partiel.
À noter : la déduction s’applique quel que soit le montant de la rémunération du salarié.
Son montant est imputé par l’employeur sur les cotisations dues à l’Urssaf sur la rémunération de chaque salarié concerné. La déduction de cotisations patronales est cumulable avec la plupart des autres exonérations de cotisations patronales : réduction générale des cotisations sociales patronales, exonération de cotisations applicables pour les emplois en ZFU et ZRR, exonération pour les jeunes entreprises innovantes, exonération dans le cadre du contrat de professionnalisation, exonération pour l’outre-mer, etc. Elle s’applique après, le cas échéant, les autres exonérations et dans la limite des cotisations sociales restant dues sur la rémunération du salarié (il ne peut y avoir de solde négatif).
Important : la déduction forfaitaire n’est accordée que lorsque la rémunération versée pour l’heure supplémentaire effectuée est au moins égale à celle d’une heure normale. Ainsi, elle n’est pas octroyée si l’employeur compense en totalité l’heure supplémentaire sous forme de repos.
Salaire journalier | Assiette journalière des cotisations |
Inférieur à 213 € | 66,03 € |
Entre 213 et 426 € | 200,22 € |
Entre 426 et 639 € | 334,41 € |
Entre 639 et 852 € | 466,47 € |
Entre 852 et 1 065 € | 600,66 € |
Entre 1 065 et 1 278 € | 692,25 € |
Entre 1 278 et 1 491 € | 817,92 € |
Entre 1 491 et 2 130 € | 941,46 € |
Égal ou supérieur à 2 130 € | salaire réel |
Précision : l’assiette forfaitaire est applicable si l’activité de formation n’excède pas 30 jours civils par an et par employeur.
Base | Salarié | Employeur |
|
Assurance maladie | Totalité | - |
13 % |
Vieillesse plafonnée | Tranche A | 6,9 % | 8,55 % |
Vieillesse déplafonnée | Totalité | 0,4 % | 2,02 % |
Allocations familiales | Totalité | - | 5,25 % |
Accident du travail | Totalité | - |
|
L’exonération n’est applicable qu’à certaines catégories de salariés exerçant des fonctions précises dans l’entreprise :
- les chercheurs, cadres dans l’entreprise, c’est-à-dire les scientifiques ou les ingénieurs travaillant à la conception ou à la création de connaissances, de produits, de procédés, de méthodes ou de systèmes nouveaux. Sont assimilés aux ingénieurs les salariés qui, sans posséder un diplôme d’ingénieur, ont acquis cette qualification au sein de leur entreprise ;
- les techniciens, à savoir les personnels travaillant en étroite collaboration avec les chercheurs pour assurer le soutien technique indispensable aux travaux de recherche et de développement et qui, notamment, préparent les substances, les matériaux et les appareils pour la réalisation d’essais et d’expériences, prêtent leur concours aux chercheurs pendant le déroulement des essais et des expériences ou les effectuent sous leur contrôle, ont la charge de l’entretien et du fonctionnement des appareils et des équipements nécessaires à la recherche et au développement ;
- les gestionnaires de projet de recherche et de développement, cadres dans l’entreprise, qui ont en charge l’organisation, la coordination et la planification du projet dans ses aspects administratif, financier et technologique ;
- les juristes chargés de la protection industrielle et des accords de technologie liés au projet, cadres dans l’entreprise, qui ont la charge de l’élaboration, du dépôt, de la gestion et de la défense des titres de propriété industrielle, des accords juridiques de toute nature liés au projet, et notamment aux transferts de technologies ;
- les personnels chargés des tests préconcurrentiels, c’est-à-dire ceux qui conçoivent, réalisent ou font réaliser des tests techniques nécessaires au développement ou à la mise au point du produit ou du procédé ;
- et tous les autres personnels affectés directement à la réalisation d’opérations de conception de prototypes ou installations pilotes de nouveaux produits.
L’exonération porte également sur les gains et rémunérations versés aux mandataires sociaux qui participent, à titre principal, au projet de recherche et de développement de l’entreprise, c’est-à-dire qui exercent en son sein une activité de recherche ou une activité de gestion de projet ou qui participent à la réalisation d’opérations de conception de prototypes ou installations pilotes de nouveaux produits.
Il peut s’agir :
- des gérants minoritaires ou égalitaires de société à responsabilité limitée (SARL) et de société d’exercice libéral à responsabilité limitée (Selarl) ;
- des présidents-directeurs et directeurs généraux de société anonyme (SA) ;
- des présidents et dirigeants de société par actions simplifiée (SAS).
L’exonération porte sur les cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales. Restent dues les autres cotisations et contributions à la charge de l’employeur (Fnal, versement de transport, contribution solidarité autonomie…) et l’ensemble des cotisations salariales.
Précision : les salariés doivent être embauchés, à temps plein ou à temps partiel, dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée ou d’un CDD d’une durée d’au moins 12 mois.
À noter : si l’association est implantée dans plusieurs zones, cette limite est appréciée séparément pour chaque ZFU.
L’association doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement en matière de cotisations et contributions sociales ou avoir souscrit un engagement d’apurement progressif de ses dettes. L’exonération n’est pas applicable aux associations présentes au 1
Certaines entreprises situées à Saint-Pierre-et-Miquelon sont dispensées du paiement de la part patronale des cotisations d’assurances sociales (maladie-maternité-invalidité-décès et vieillesse) et de la cotisation d’allocations familiales sur les rémunérations mensuelles versées à leurs salariés.
L’exonération s’applique sur les rémunérations ne dépassant pas 1,3 Smic pour :
- les entreprises de 10 salariés au plus (si l’effectif vient à dépasser 10 salariés, l’exonération est maintenue dans la limite de 10 salariés) ;
- les entreprises du bâtiment et des travaux publics employant 50 salariés au plus (le taux d’exonération est réduit à 50 % au-delà de 50 salariés) ;
- les entreprises de transport aérien assurant la liaison entre la métropole et les départements d’outre-mer ou les collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Mayotte, ou assurant la liaison entre ces départements ou ces collectivités, ou assurant la desserte intérieure de chacun de ces départements ou de la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- les entreprises de Saint-Pierre-et-Miquelon assurant la desserte maritime ou fluviale de plusieurs points des îles de Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’exonération s’applique sur les rémunérations ne dépassant pas 1,4 Smic pour les entreprises, quel que soit leur effectif, des secteurs de l’industrie, de la restauration (sauf restauration de tourisme classée), de la presse, de la production audiovisuelle, des énergies renouvelables, des nouvelles technologies de l’information et de la communication et des centres d’appel, de la pêche, des cultures marines, de l’aquaculture, de l’agriculture, y compris les coopératives agricoles et sociétés d’intérêt collectif agricoles et leurs unions, les coopératives maritimes et leurs unions.
L’exonération s’applique sur les rémunérations ne dépassant pas 1,5 Smic pour les entreprises quel que soit leur effectif, des secteurs du tourisme, de la restauration de tourisme classée et de l’hôtellerie.
À noter : la fraction de rémunération excédant les montants indiqués ci-dessus est soumise à cotisations et contributions dans les conditions de droit commun.
En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et à La Réunion, l’exonération de cotisations porte sur la part patronale des cotisations maladie-maternité-invalidité-décès et vieillesse, sur la cotisation d’allocations familiales, sur la contribution Fnal, sur la contribution solidarité autonomie, sur la contribution d’assurance chômage, sur les parts patronales des cotisations de retraite complémentaire obligatoire Agirc-Arrco et de la contribution d’équilibre général et, en partie, sur la cotisation accidents du travail. Il existe trois barèmes d’exonération dont l’application dépend de l’effectif de l’entreprise et de son secteur d’activité.
Précision : les projets innovants s’entendent des projets ayant pour but l’introduction d’un bien, d’un service, d’une méthode de production ou de distribution nouveaux ou sensiblement améliorés sur le plan de ses caractéristiques ou de l’usage auquel il est destiné. Ils sont réalisés dans les domaines de la télécommunication, de l’informatique (programmation, conseil en systèmes et logiciels, tierce maintenance de systèmes et d’applications, gestion d’installations, traitement de données, hébergement et activités connexes...), de l’édition de portails internet et de logiciels, de l’infographie (notamment conception de contenus visuels numériques) et de la conception d’objets connectés.
Précision : si l’effectif vient à atteindre ou dépasser le seuil de 11 salariés, l’exonération est maintenue dans la limite de 11 salariés.
Base | Salarié | Employeur |
CSG |
2,4 % | - |
CSG |
6,8 % | - |
Total |
9,2 % | - |
Base | Salarié | Employeur |
CRDS |
0,5 % | - |
À noter : la CRDS n’est pas déductible de l’impôt sur le revenu.
Décembre 2023 : 130,6* |
BT01 2019 | BT01 2020 | BT01 2021 | BT01 2022 | BT01 2023 | |
J | 110,1* | 111,8* | 114,4* | 121,4* | 128,4* |
F | 110,3* | 111,8* | 115,2* | 122,2* | 129,7* |
M | 110,6* | 111,7* | 116,1* | 123,3* | 130,6* |
A | 110,9* | 111,5* | 116,3* | 124,9* | 130,5* |
M | 111,0* | 111,7* | 116,6* | 126,4* | 130,3* |
J | 111,2* | 112,0* | 117,5* | 127,2* | 130,3* |
Jl | 111,2* | 112,2* | 118,5* | 127,7* | 129,7* |
A | 111,6* | 112,5* | 118,5* | 127,9* | 130,6* |
S | 111,4* | 112,9* | 118,6* | 127,1* | 130,2* |
O | 111,4* | 112,9* | 119,1* | 127,2* | 130,3* |
N | 111,3* | 113,2* | 119,5* | 127,2* | 130,3* |
D | 111,6* | 113,6* | 119,7* | 126,8* | 130,6* |
* Valeur en base 100 en 2010
Smic horaire | 11,65 € |
Smic mensuel 35 H | 1 766,92 € |
Minimum garanti | 4,15 € |
Remarque : le montant brut du Smic mensuel est calculé selon la formule suivante : 11,65 x 35 x 52/12 = 1 766,92 €.
J | F | M | A | M | J | Jl | A | S | O | N | D | |
Smic horaire | 11,65 € | 11,65 € | ||||||||||
Minimum garanti | 4,15 € | 4,15 € |
J | F | M | A | M | J | Jl | A | S | O | N | D | |
Smic horaire | 11,27 € | 11,27 € | 11,27 € | 11,27 € | 11,52 € | 11,52 € | 11,52 € | 11,52 € | 11,52 € | 11,52 € | 11,52 € | 11,52 € |
Minimum garanti | 4,01 € | 4,01 € | 4,01 € | 4,01 € | 4,10 € | 4,10 € | 4,10 € | 4,10 € | 4,10 € | 4,10 € | 4,10 € | 4,10 € |
J | F | M | A | M | J | Jl | A | S | O | N | D | |
Smic horaire | 10,57 € | 10,57 € | 10,57 € | 10,57 € | 10,85 € | 10,85 € | 10,85 € | 11,07 € | 11,07 € | 11,07 € | 11,07 € | 11,07 € |
Minimum garanti | 3,76 € | 3,76 € | 3,76 € | 3,76 € | 3,86 € | 3,86 € | 3,86 € | 3,94 € | 3,94 € | 3,94 € | 3,94 € | 3,94 € |
J | F | M | A | M | J | Jl | A | S | O | N | D | |
Smic horaire | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,25 | 10,48 | 10,48 | 10,48 |
Minimum garanti | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,65 | 3,73 | 3,73 | 3,73 |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic |
35 H | 151 2/3 H | 1 766,92 € |
36 H |
156 H | 1 830,02 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 893,13 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 956,23 € |
39 H |
169 H | 2 019,33 € |
40 H |
173 1/3 H | 2 082,44 € |
41 H |
177 2/3 H | 2 145,54 € |
42 H |
182 H | 2 208,65 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 271,75 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 347,48 € |
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 11,65 € | Heure majorée de 25 % : 14,5625 € | Heure majorée de 50 % : 17,475 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic |
35 H | 151 2/3 H | 1 747,20 € |
36 H |
156 H | 1 809,60 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 872 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 934,40 € |
39 H |
169 H | 1 996,80 € |
40 H |
173 1/3 H | 2 059,20 € |
41 H |
177 2/3 H | 2 121,60 € |
42 H |
182 H | 2 184 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 246,40 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 321,28 € |
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 11,52 € | Heure majorée de 25 % : 14,40 € | Heure majorée de 50 % : 17,28 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic |
35 H | 151 2/3 H | 1 709,28 € |
36 H |
156 H | 1 770,33 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 831,38 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 892,42 € |
39 H |
169 H | 1 953,47 € |
40 H |
173 1/3 H | 2 014,51 € |
41 H |
177 2/3 H | 2 075,56 € |
42 H |
182 H | 2 136,60 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 197,65 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 270,91 € |
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 11,27 € | Heure majorée de 25 % : 14,0875 € | Heure majorée de 50 % : 16,905 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic* |
35 H | 151 2/3 H | 1 678,95 € |
36 H |
156 H | 1 738,91 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 798,88 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 858,84 € |
39 H |
169 H | 1 918,80 € |
40 H |
173 1/3 H | 1 978,76 € |
41 H |
177 2/3 H | 2 038,73 € |
42 H |
182 H | 2 098,69 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 158,65 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 230,61 € |
Attention : une convention ou un accord collectif peut fixer des taux de majoration différents des taux légaux. Ces taux ne peuvent être inférieurs à 10 %.
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 11,07 € | Heure majorée de 25 % : 13,8375 € | Heure majorée de 50 % : 16,605 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic* |
35 H | 151 2/3 H | 1 645,58 € |
36 H |
156 H | 1 704,35 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 763,13 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 821,90 € |
39 H |
169 H | 1 880,67 € |
40 H |
173 1/3 H | 1 939,44 € |
41 H |
177 2/3 H | 1 998,21 € |
42 H |
182 H | 2 056,98 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 115,75 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 186,28 € |
Attention : une convention ou un accord collectif peut fixer des taux de majoration différents des taux légaux. Ces taux ne peuvent être inférieurs à 10 %.
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 10,85 € | Heure majorée de 25 % : 13,5625 € | Heure majorée de 50 % : 16,275 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic* |
35 H | 151 2/3 H | 1 603,12 € |
36 H |
156 H | 1 660,37 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 717,63 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 774,88 € |
39 H |
169 H | 1 832,14 € |
40 H |
173 1/3 H | 1 889,39 € |
41 H |
177 2/3 H | 1 946,65 € |
42 H |
182 H | 2 003,90 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 061,15 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 129,83 € |
Attention : une convention ou un accord collectif peut fixer des taux de majoration différents des taux légaux. Ces taux ne peuvent être inférieurs à 10 %.
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 10,57 € | Heure majorée de 25 % : 13,2125 € | Heure majorée de 50 % : 15,855 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic* |
35 H | 151 2/3 H | 1 589,47 € |
36 H |
156 H | 1 646,25 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 703,01 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 759,77 € |
39 H |
169 H | 1 816,55 € |
40 H |
173 1/3 H | 1 873,31 € |
41 H |
177 2/3 H | 1 930,07 € |
42 H |
182 H | 1 986,85 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 043,61 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 111,72 € |
Attention : une convention ou un accord collectif peut fixer des taux de majoration différents des taux légaux. Ces taux ne peuvent être inférieurs à 10 %.
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 10,48 € | Heure majorée de 25 % : 13,10 € | Heure majorée de 50 % : 15,72 € |
Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic* |
35 H | 151 2/3 H | 1 554,58 € |
36 H |
156 H | 1 610,10 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 665,63 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 721,15 € |
39 H |
169 H | 1 776,67 € |
40 H |
173 1/3 H | 1 832,19 € |
41 H |
177 2/3 H | 1 887,71 € |
42 H |
182 H | 1 943,23 € |
43 H |
186 1/3 H | 1 998,75 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 065,38 € |
Attention : une convention ou un accord collectif peut fixer des taux de majoration différents des taux légaux. Ces taux ne peuvent être inférieurs à 10 %.
Jusqu’à 35 H par semaine | De 36 H à 43 H par semaine | Au-delà de 43 H par semaine |
Heure normale : 10,25 € | Heure majorée de 25 % : 12,8125 € | Heure majorée de 50 % : 15,375 € |
€STR - JANVIER 2024 (ex-taux EONIA) |
Taux minimal : 3,902 % |
Taux maximal : 3,907 % |
Base |
Salarié | Employeur |
|
CSG non déductible et CRDS | 98,25 % brut |
2,90 % | - |
CSG déductible | 98,25 % brut |
6,80 % | - |
SÉCURITÉ SOCIALE : - Maladie, maternité, invalidité, décès - Vieillesse plafonnée - Vieillesse déplafonnée - Allocations familiales - Accidents du travail |
Totalité du salaire Tranche A Totalité du salaire Totalité du salaire Totalité du salaire |
- 6,90 % 0,40 % - - |
13 % 8,55 % 2,02 % 5,25 % Variable |
CONTRIBUTION DE SOLIDARITÉ POUR L’AUTONOMIE |
Totalité du salaire | - | 0,30 % |
COTISATION LOGEMENT (Fnal) : - Employeurs de moins de 50 salariés - Employeurs d’au moins 50 salariés |
Tranche A Totalité du salaire |
- - |
0,10 % 0,50 % |
ASSURANCE CHÔMAGE | Tranches A + B | - | 4,05 % |
FONDS DE GARANTIE DES SALAIRES (AGS) | Tranches A + B | - | 0,20 % |
APEC | Tranches A + B | 0,024 % | 0,036 % |
RETRAITE COMPLÉMENTAIRE : - Cotisation Agirc-Arrco - Cotisation Agirc-Arrco - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre technique |
Tranche 1 Tranche 2 Tranche 1 Tranche 2 Tranches 1 et 2 |
3,15 % 8,64 % 0,86 % 1,08 % 0,14 % |
4,72 % 12,95 % 1,29 % 1,62 % 0,21 % |
PRÉVOYANCE CADRES | Tranche A | - | 1,50 % |
FORFAIT SOCIAL SUR LA CONTRIBUTION PATRONALE DE PRÉVOYANCE |
Totalité de la contribution | - | 8 % |
CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET SYNDICALES | Totalité du salaire | - | 0,016 % |
VERSEMENT TRANSPORT |
Totalité du salaire | - | Variable |
Base |
Salarié | Employeur |
|
CSG non déductible et CRDS | 98,25 % brut |
2,90 % | - |
CSG déductible | 98,25 % brut |
6,80 % | - |
SÉCURITÉ SOCIALE : - Maladie, maternité, invalidité, décès - Vieillesse plafonnée - Vieillesse déplafonnée - Allocations familiales - Accidents du travail |
Totalité du salaire Tranche A Totalité du salaire Totalité du salaire Totalité du salaire |
- 6,90 % 0,40 % - - |
13 % 8,55 % 1,90 % 5,25 % Variable |
CONTRIBUTION DE SOLIDARITÉ POUR L’AUTONOMIE |
Totalité du salaire | - | 0,30 % |
COTISATION LOGEMENT (Fnal) : - Employeurs de moins de 50 salariés - Employeurs d’au moins 50 salariés |
Tranche A Totalité du salaire |
- - |
0,10 % 0,50 % |
ASSURANCE CHÔMAGE | Tranches A + B | - | 4,05 % |
FONDS DE GARANTIE DES SALAIRES (AGS) | Tranches A + B | - | 0,15 % |
APEC | Tranches A + B | 0,024 % | 0,036 % |
RETRAITE COMPLÉMENTAIRE : - Cotisation Agirc-Arrco - Cotisation Agirc-Arrco - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre technique |
Tranche 1 Tranche 2 Tranche 1 Tranche 2 Tranches 1 et 2 |
3,15 % 8,64 % 0,86 % 1,08 % 0,14 % |
4,72 % 12,95 % 1,29 % 1,62 % 0,21 % |
PRÉVOYANCE CADRES | Tranche A | - | 1,50 % |
FORFAIT SOCIAL SUR LA CONTRIBUTION PATRONALE DE PRÉVOYANCE |
Totalité de la contribution | - | 8 % |
CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET SYNDICALES | Totalité du salaire | - | 0,016 % |
VERSEMENT TRANSPORT |
Totalité du salaire | - | Variable |
Base |
Salarié | Employeur |
|
CSG non déductible et CRDS | 98,25 % brut |
2,90 % | - |
CSG déductible | 98,25 % brut |
6,80 % | - |
SÉCURITÉ SOCIALE : - Maladie, maternité, invalidité, décès - Vieillesse plafonnée - Vieillesse déplafonnée - Allocations familiales - Accidents du travail |
Totalité du salaire Tranche A Totalité du salaire Totalité du salaire Totalité du salaire |
- 6,90 % 0,40 % - - |
13 % 8,55 % 1,90 % 5,25 % Variable |
CONTRIBUTION DE SOLIDARITÉ POUR L’AUTONOMIE |
Totalité du salaire | - | 0,30 % |
COTISATION LOGEMENT (Fnal) : - Employeurs de moins de 50 salariés - Employeurs d’au moins 50 salariés |
Tranche A Totalité du salaire |
- - |
0,10 % 0,50 % |
ASSURANCE CHÔMAGE | Tranches A + B | - | 4,05 % |
FONDS DE GARANTIE DES SALAIRES (AGS) | Tranches A + B | - | 0,15 % |
APEC | Tranches A + B | 0,024 % | 0,036 % |
RETRAITE COMPLÉMENTAIRE : - Cotisation Agirc-Arrco - Cotisation Agirc-Arrco - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre technique |
Tranche 1 Tranche 2 Tranche 1 Tranche 2 Tranches 1 et 2 |
3,15 % 8,64 % 0,86 % 1,08 % 0,14 % |
4,72 % 12,95 % 1,29 % 1,62 % 0,21 % |
PRÉVOYANCE CADRES | Tranche A | - | 1,50 % |
FORFAIT SOCIAL SUR LA CONTRIBUTION PATRONALE DE PRÉVOYANCE |
Totalité de la contribution | - | 8 % |
CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET SYNDICALES | Totalité du salaire | - | 0,016 % |
VERSEMENT TRANSPORT |
Totalité du salaire | - | Variable |
Base |
Salarié | Employeur |
|
CSG non déductible et CRDS | 98,25 % brut |
2,90 % | - |
CSG déductible | 98,25 % brut |
6,80 % | - |
SÉCURITÉ SOCIALE : - Maladie, maternité, invalidité, décès - Vieillesse plafonnée - Vieillesse déplafonnée - Allocations familiales - Accidents du travail |
Totalité du salaire Tranche A Totalité du salaire Totalité du salaire Totalité du salaire |
- 6,90 % 0,40 % - - |
13 % 8,55 % 1,90 % 5,25 % Variable |
CONTRIBUTION DE SOLIDARITÉ POUR L’AUTONOMIE |
Totalité du salaire | - | 0,30 % |
COTISATION LOGEMENT (Fnal) : - Employeurs de moins de 50 salariés - Employeurs d’au moins 50 salariés |
Tranche A Totalité du salaire |
- - |
0,10 % 0,50 % |
ASSURANCE CHÔMAGE | Tranches A + B | - | 4,05 % |
FONDS DE GARANTIE DES SALAIRES (AGS) | Tranches A + B | - | 0,15 % |
APEC | Tranches A + B | 0,024 % | 0,036 % |
RETRAITE COMPLÉMENTAIRE : - Cotisation Agirc-Arrco - Cotisation Agirc-Arrco - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre général - Contribution d’équilibre technique |
Tranche 1 Tranche 2 Tranche 1 Tranche 2 Tranches 1 et 2 |
3,15 % 8,64 % 0,86 % 1,08 % 0,14 % |
4,72 % 12,95 % 1,29 % 1,62 % 0,21 % |
PRÉVOYANCE CADRES | Tranche A | - | 1,50 % |
FORFAIT SOCIAL SUR LA CONTRIBUTION PATRONALE DE PRÉVOYANCE |
Totalité de la contribution | - | 8 % |
CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET SYNDICALES | Totalité du salaire | - | 0,016 % |
VERSEMENT TRANSPORT |
Totalité du salaire | - | Variable |
Fraction des émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) | Tarif marginal (en euros/g/km) |
Inférieur ou égal à 12 | 0 |
De 13 à 45 | 1 |
De 46 à 52 | 2 |
De 53 à 79 | 3 |
De 80 à 95 | 4 |
De 96 à 112 | 10 |
De 113 à 128 | 50 |
De 129 à 145 | 60 |
Supérieur à 145 | 65 |
Fraction des émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) | Tarif marginal (en euros/g/km) |
Inférieur ou égal à 14 | 0 |
De 15 à 55 | 1 |
De 56 à 63 | 2 |
De 64 à 95 | 3 |
De 96 à 115 | 4 |
De 116 à 135 | 10 |
De 136 à 155 | 50 |
De 156 à 175 | 60 |
Supérieur à 175 | 65 |
Fraction de la puissance fiscale (en chevaux-vapeur) | Tarif marginal (en euros) |
Inférieure ou égale à 3 | 1 500 |
De 4 à 6 | 2 250 |
De 7 à 10 | 3 750 |
De 11 à 15 | 4 750 |
Supérieure à 15 | 6 000 |
Catégorie d’émission de polluants | Type de véhicule | Tarif (en euros) |
E | Véhicules électriques ou hydrogènes ou combinant les 2 | 0 |
1 | Véhicules thermiques à allumage commandé Euro 5 ou Euro 6 | 100 € |
Autres | Véhicules les plus polluants | 500 € |
- Tarif applicable depuis le 1
Nombre de kilomètres remboursés par l’entreprise | Pourcentage de la taxe à verser |
De 0 à 15 000 | 0 % |
De 15 001 à 25 000 | 25 % |
De 25 001 à 35 000 | 50 % |
De 35 001 à 45 000 | 75 % |
Supérieur à 45 000 | 100 % |
Taux d’émission de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre) | Tarif annuel par gramme de dioxyde de carbone (en euros) |
Inférieur ou égal à 20 | 0 |
Supérieur à 20 et inférieur ou égal à 60 | 1 |
Supérieur à 60 et inférieur ou égal à 100 | 2 |
Supérieur à 100 et inférieur ou égal à 120 | 4,5 |
Supérieur à 120 et inférieur ou égal à 140 | 6,5 |
Supérieur à 140 et inférieur ou égal à 160 | 13 |
Supérieur à 160 et inférieur ou égal à 200 | 19,5 |
Supérieur à 200 et inférieur ou égal à 250 | 23,5 |
Supérieur à 250 | 29 |
Le barème de la taxe sur les émissions de CO2 pour les véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation (norme WLTP) est établi à partir du nombre exact de grammes de CO2/km émis par le véhicule. Vous pouvez consulter
Puissance fiscale (en chevaux-vapeur) | Tarif annuel (en euros) |
Inférieure ou égale à 3 | 750 |
De 4 à 6 | 1 400 |
De 7 à 10 | 3 000 |
De 11 à 15 | 3 600 |
Supérieure à 15 | 4 500 |
Année de première mise en circulation | Essence et assimilé | Diesel et assimilé |
Jusqu’au 31 décembre 2000 | 70 € | 600 € |
De 2001 à 2005 | 45 € | 400 € |
De 2006 à 2010 | 45 € | 300 € |
De 2011 à 2014 | 45 € | 100 € |
À compter de 2015 | 20 € | 40 € |
- Tarif applicable depuis le 1
Nombre de kilomètres remboursés par l’entreprise | Pourcentage de la taxe à verser |
De 0 à 15 000 | 0 % |
De 15 001 à 25 000 | 25 % |
De 25 001 à 35 000 | 50 % |
De 35 001 à 45 000 | 75 % |
Supérieur à 45 000 | 100 % |
Départements | Taux de versement |
Paris, Hauts-de-Seine, Seine-St-Denis et Val-de-Marne | 3,20 % |
Essonne, Yvelines, Val-d’Oise, Seine-et-Marne | 1,6 % ou 2,01 % |
Ville ou département | Taux de versement |
Guyane - Centre littoral (Cté d’agglo.) | 1,8 % |
La Réunion - Villes solidaires (Cté d’agglo.) | 2 % |
La Réunion Nord (Cté. intercommunale) | 2 % |
La Réunion Est (Cté. intercommunale) | 1,8 % |
La Réunion - Territoire de la Côte Ouest (Cté d’agglo.) | 2 % |
La Réunion Sud (Cté d’agglo.) | 1,8 % |
Guadeloupe - Grand Sud Caraïbe (Cté d’agglo.) | 0,8 % |
Guadeloupe - Nord Grande-Terre (Cté d’agglo.) | 0,55 % |
Guadeloupe - Nord Basse-Terre (Cté d’agglo.) | 0,55 % |
Guadeloupe - Le Moule (commune) | 0,55 % |
Guadeloupe - Petit Cul de Sac Marin (Synd. mixte) | 1,5 % |
Mayotte - Dembeni-Mamoudzou (Cté d’agglo.) | 0,9 % |
Martinique Transport | 2 % |
En France, il existe quatre taux de TVA. Le taux normal de TVA est fixé à 20 % et s’applique à toutes les opérations pour lesquelles aucun autre taux n’est spécifiquement prévu par la loi. Un taux réduit de 5,5 % concerne, quant à lui, certains biens et services principalement considérés comme étant de première nécessité, comme par exemple, les produits destinés à l’alimentation humaine (sauf exceptions). À noter que les livres et la billeterie sportive sont également visés par ce taux réduit. Par ailleurs, un taux intermédiaire fixé à 10 %, s’applique à certains biens et services, en particulier les ventes à consommer sur place de produits alimentaires et certains travaux portant sur des logements achevés depuis plus de 2 ans. Enfin, un taux particulier de 2,10 % est applicable notamment aux médicaments remboursables et aux produits sanguins.
En % | Taux légal | Coefficient multiplicateur HT | Coefficient de conversion |
Taux normal | 20 | 1,200 | 0,833 |
Taux réduit | 5,5 | 1,055 | 0,947 |
Taux intermédiaire | 10 | 1,100 | 0,909 |
Taux spécifique | 2,1 | 1,021 | 0,979 |
À partir de la troisième année d’activité (« régime de croisière »), les artisans, commerçants et professionnels libéraux non règlementés sont redevables des cotisations suivantes auprès de la Sécurité sociale des indépendants.
Cotisation | Assiette | Taux artisan | Taux commerçant et professionnel libéral non règlementé |
Maladie-maternité |
Revenu < 18 547 € | 0 % | |
Revenu ≥ 18 547 € et ≤ 27 821 € | Entre 0 et 4,5 % | ||
Revenu > 27 821 € et < 51 005 € | Entre 4,5 et 7,2 % | ||
Revenu ≥ 51 005 € et ≤ 231 840 € | 7,2 % |
||
Allocations familiales | Revenu ≤ 51 005 € | 0 % | |
Revenu > 51 005 € et ≤ 64 915 € | Entre 0 et 3,1 % | ||
Revenu > 64 915 € | 3,1 % | ||
CSG-CRDS | Totalité du revenu non salarié + cotisations sociales obligatoires |
9,7 % | |
Retraite de base | Dans la limite de 46 368 € | 17,75 % | |
Au-delà de 46 368 € | 0,6 % | ||
Retraite complémentaire |
Dans la limite de 42 946 € | 7 % | |
Entre 42 946 € et 185 472 € | 8 % | ||
Invalidité-décès | Dans la limite de 46 368 € | 1,3 % | |
Formation professionnelle |
46 368 € | 0,29 % |
0,25 % |
Cotisation | Base de calcul |
Taux | Montant |
Maladie-maternité | 40 % du Pass : 18 547 € | 0,5 % | 93 € |
Retraite de base | 450 Smic horaire : 5 243 € | 17,75 % | 931 € |
Invalidité-décès | 11,5 % du Pass : 5 332 € | 1,3 % | 69 € |
Cotisation | Assiette | Taux artisan | Taux commerçant et professionnel libéral non règlementé |
Maladie-maternité |
Revenu < 17 597 € | 0 % | |
Revenu ≥ 17 597 € et ≤ 26 395 € | Entre 0 et 4,5 % | ||
Revenu > 26 395 € et < 48 391 € | Entre 4,5 et 7,2 % | ||
Revenu ≥ 48 391 € et ≤ 219 960 € | 7,2 % |
||
Allocations familiales | Revenu ≤ 48 391 € | 0 % | |
Revenu > 48 391 € et ≤ 61 589 € | Entre 0 et 3,1 % | ||
Revenu > 61 589 € | 3,1 % | ||
CSG-CRDS | Totalité du revenu non salarié + cotisations sociales obligatoires |
9,7 % | |
Retraite de base | Dans la limite de 43 992 € | 17,75 % | |
Au-delà de 43 992 € | 0,6 % | ||
Retraite complémentaire |
Dans la limite de 40 784 € | 7 % | |
Entre 40 784 € et 175 968 € | 8 % | ||
Invalidité-décès | Dans la limite de 43 992 € | 1,3 % | |
Formation professionnelle |
43 992 € | 0,29 % |
0,25 % |
Cotisation | Base de calcul |
Taux | Montant |
Maladie-maternité | 40 % du Pass : 17 597 € | 0,5 % | 88 € |
Retraite de base | 11,5 % du Pass : 5 059 € | 17,75 % | 898 € |
Invalidité-décès | 11,5 % du Pass : 5 059 € | 1,3 % | 66 € |
Cotisation | Assiette | Taux artisans | Taux commerçants et industriels |
Maladie-maternité |
Revenu < 16 454 € | 0,5 % | |
Revenu ≥ 16 454 € et ≤ 24 682 € | Entre 0,5 et 4,5 % | ||
Revenu > 24 682 € et < 45 250 € | Entre 4,5 et 7,2 % | ||
Revenu ≥ 45 250 € et ≤ 205 680 € | 7,2 % |
||
Allocations familiales | Revenu ≤ 45 250 € | 0 % | |
Revenu > 45 250 € et ≤ 57 590 € | Entre 0 et 3,1 % | ||
Revenu > 57 590 € | 3,1 % | ||
CSG-CRDS | Totalité du revenu non salarié + cotisations sociales obligatoires |
9,7 % | |
Retraite de base | Dans la limite de 41 136 € | 17,75 % | |
Au-delà de 41 136 € | 0,6 % | ||
Retraite complémentaire | Dans la limite de 38 916 € | 7 % | |
Entre 38 916 € et 164 544 € | 8 % | ||
Invalidité-décès | Dans la limite de 41 136 € | 1,3 % | |
Formation professionnelle |
41 136 € | 0,29 % |
0,25 % |
Cotisation | Base de calcul |
Taux | Montant |
Maladie-maternité | 40 % du Pass : 16 454 € | 0,5 % | 82 € |
Retraite de base | 4 758 € | 17,75 % | 845 € |
Invalidité-décès | 11,5 % du Pass : 4 731 € | 1,3 % | 62 € |
Cotisation | Assiette | Taux artisans | Taux commerçants et industriels |
Maladie-maternité |
Revenu < 16 454 € | Entre 0,85 et 4,02 % | |
Revenu ≥ 16 454 € et ≤ 45 250 € | Entre 4,02 et 7,2 % | ||
Revenu > 45 250 € | 7,2 % |
||
Allocations familiales | Revenu ≤ 45 250 € | 0 % | |
Revenu > 45 250 € et ≤ 57 590 € | Entre 0 et 3,1 % | ||
Revenu > 57 590 € | 3,1 % | ||
CSG-CRDS | Totalité du revenu non salarié + cotisations sociales obligatoires |
9,7 % | |
Retraite de base | Dans la limite de 41 136 € | 17,75 % | |
Au-delà de 41 136 € | 0,6 % | ||
Retraite complémentaire | Dans la limite de 38 493 € | 7 % | |
Entre 38 493 € et 164 544 € | 8 % | ||
Invalidité-décès | Dans la limite de 41 136 € | 1,3 % | |
Formation professionnelle |
41 136 € | 0,29 % |
0,25 % |
Cotisation | Base de calcul |
Taux | Montant |
Maladie-maternité | 40 % du Pass : 16 454 € | 0,85 % | 140 € |
Retraite de base | 11,5 % du Pass : 4 731 € | 17,75 % | 840 € |
Invalidité-décès | 11,5 % du Pass : 4 731 € | 1,3 % | 62 € |
Pour les deux premières années d’activité, les cotisations sociales des travailleurs indépendants sont calculées sur une base forfaitaire variant selon la cotisation concernée. Ces cotisations sont ensuite recalculées et régularisées une fois que le revenu d’activité non salarié est connu (sauf pour la contribution à la formation professionnelle).
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité |
40 % du Pass : 18 547 € | 93 € |
Allocations familiales | 19 % du Pass : 8 810 € | 0 € |
CSG-CRDS | 19 % du Pass : 8 810 € | 855 € |
Retraite de base | 19 % du Pass : 8 810 € | 1 564 € |
Retraite complémentaire |
19 % du Pass : 8 810 € | 617 € |
Invalidité-décès | 19 % du Pass : 8 810 € | 115 € |
Formation professionnelle |
46 368 € | 116 € pour un commerçant ou un professionnel libéral non réglementé 134 € pour un artisan |
Total | 3 244 € (hors cotisation formation) |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité |
40 % du Pass : 17 597 € | 88 € |
Allocations familiales | 19 % du Pass : 8 358 € | 0 € |
CSG-CRDS | 19 % du Pass : 8 358 € | 811 € |
Retraite de base | 19 % du Pass : 8 358 € | 1 484 € |
Retraite complémentaire |
19 % du Pass : 8 358 € | 585 € |
Invalidité-décès | 19 % du Pass : 8 358 € | 109 € |
Formation professionnelle |
43 992 € | 110 € pour un commerçant ou un professionnel libéral non réglementé 128 € pour un artisan |
Total | 3 077 € (hors cotisation formation) |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité |
16 454 € | 82 € |
Allocations familiales | 7 816 € | 0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € | 758 € |
Retraite de base | 7 816 € | 1 387 € |
Retraite complémentaire | 7 816 € | 547 € |
Invalidité-décès | 7 816 € | 102 € |
Formation professionnelle |
41 136 € | 103 € pour un commerçant 119 € pour un artisan |
Total | 3 456 € (hors cotisation formation) |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité |
16 454 € | 82 € |
Allocations familiales | 7 816 € | 0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € | 758 € |
Retraite de base | 7 816 € | 1 387 € |
Retraite complémentaire | 7 816 € | 547 € |
Invalidité-décès | 7 816 € | 102 € |
Formation professionnelle | 41 136 € | 103 € pour un commerçant 119 € pour un artisan |
Total | 3 456 € (hors cotisation formation) |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité |
16 454 € | 662 € |
Allocations familiales | 7 816 € | 0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € | 758 € |
Retraite de base | 7 816 € | 1 387 € |
Retraite complémentaire | 7 816 € | 547 € |
Invalidité-décès | 7 816 € | 102 € |
Formation professionnelle |
41 136 € | 103 € pour un commerçant 119 € pour un artisan |
Total | 3 456 € (hors cotisation formation) |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité |
16 454 € | 662 € |
Allocations familiales | 7 816 € | 0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € | 758 € |
Retraite de base | 7 816 € | 1 387 € |
Retraite complémentaire | 7 816 € | 547 € |
Invalidité-décès | 7 816 € | 102 € |
Formation professionnelle | 41 136 € | 103 € pour un commerçant 119 € pour un artisan |
Total | 3 456 € (hors cotisation formation) |
Les taux collectifs des cotisations d’accidents du travail et de maladies professionnelles applicables aux rémunérations versées à compter du 1
Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle | Autres départements | |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises autres que BTP) | 0,68 % | 0,64 % |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises du BTP) | 0,68 % | 0,60 % |
Cabinets juridiques et offices publics ou ministériels |
0,87 % | 0,66 % |
Cabinets d’expertise-comptable |
0,87 % | 0,66 % |
Assurances et auxiliaires d’assurance | 0,87 % | 0,73 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes handicapées | 2,25 % | 3,70 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes âgées | 4,84 % | 3,70 % |
Travailleurs handicapés des établissements ou services d’aide par le travail | 1,77 % | 1,77 % |
Commerce de détail (avec ou sans fabrication) de pain, pâtisserie, confiserie et chocolats | 2,09 % | 2,11 % |
Commerce de détail de viandes, poissons, charcuterie artisanale, y compris traiteurs, organisateurs de réception | 3,68 % | 3,17 % |
Commerce de détail de l’habillement, textiles, chaussures, maroquinerie | 1,38 % | 1,44 % |
Commerce de bijouterie, d’horlogerie et d’orfèvrerie | 1,38 % | 1,44 % |
Personnel des cafés-restaurants et restaurants (sans hébergement) | 2,09 % | 2,04 % |
Personnel des hôtels avec ou sans restaurant | 2,09 % | 2,04 % |
Personnel des cafés-tabac | 2,09 % | 2,04 % |
Restauration de type rapide y compris wagons-lits et wagons-restaurants | 2,09 % | 1,77 % |
Professions médicales : - Médecins des centres de médecine systématique et de dépistage et des centres de médecine du travail - Médecins des établissements de soins privés - Cabinets de médecins - Cabinets dentaires - Cabinets d’auxiliaires médicaux |
1,05 % 2,25 % 1,05 % 1,05 % 2,25 % |
0,89 % 2,29 % 1,12 % 1,12 % 2,29 % |
Travaux de menuiserie extérieure | 6,51 % | 6,28 % |
Travaux de plomberie, de génie climatique, d’électricité, autres travaux d’installation technique non classés par ailleurs | 4,26 % | 4,02 % |
Déménagement et garde-meubles | 5,28 % | 6,08 % |
Transports routiers de marchandises. Location de véhicules avec chauffeur | 5,28 % | 5,22 % |
Transports terrestres de voyageurs, y compris par taxi | 3,50 % | 3,78 % |
VRP non exclusif |
0,96 % | 0,96 % |
Vendeurs-colporteurs de presse |
1,9 % | 1,9 % |
Vendeurs à domicile |
1,44 % | 1,44 % |
Concierges et employés d’immeubles |
1,76 % | 3,08 % |
Employés de maison |
2,1 % | 2,1 % |
Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle | Autres départements | |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises autres que BTP) | 0,9 % | 0,8 % |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises du BTP) | 0,9 % | 0,71 % |
Cabinets juridiques et offices publics ou ministériels |
0,9 % | 0,75 % |
Cabinets d’expertise-comptable |
0,9 % | 0,75 % |
Assurances et auxiliaires d’assurance | 0,9 % | 0,83 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes handicapées | 2,34 % | 3,78 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes âgées | 4,97 % | 3,78 % |
Travailleurs handicapés des établissements ou services d’aide par le travail | 1,92 % | 1,92 % |
Commerce de détail (avec ou sans fabrication) de pain, pâtisserie, confiserie et chocolats | 2,37 % | 2,19 % |
Commerce de détail de viandes, poissons, charcuterie artisanale, y compris traiteurs, organisateurs de réception | 3,59 % | 3,30 % |
Commerce de détail de l’habillement, textiles, chaussures, maroquinerie | 1,56 % | 1,54 % |
Commerce de bijouterie, d’horlogerie et d’orfèvrerie | 1,56 % | 1,54 % |
Personnel des cafés-restaurants et restaurants (sans hébergement) | 2,37 % | 2,27 % |
Personnel des hôtels avec ou sans restaurant | 2,37 % | 2,27 % |
Personnel des cafés-tabac | 2,37 % | 2,27 % |
Restauration de type rapide y compris wagons-lits et wagons-restaurants | 2,37 % | 1,93 % |
Professions médicales : - Médecins des centres de médecine systématique et de dépistage et des centres de médecine du travail - Médecins des établissements de soins privés - Cabinets de médecins - Cabinets dentaires - Cabinets d’auxiliaires médicaux |
1,33 % 2,34 % 1,33 % 1,33 % 2,34 % |
0,87 % 2,38 % 1,17 % 1,17 % 2,38 % |
Travaux de menuiserie extérieure | 6,53 % | 6,70 % |
Travaux de plomberie, de génie climatique, d’électricité, autres travaux d’installation technique non classés par ailleurs | 4,26 % | 4,25 % |
Déménagement et garde-meubles | 5,13 % | 5,97 % |
Transports routiers de marchandises. Location de véhicules avec chauffeur | 5,13 % | 5,28 % |
Transports terrestres de voyageurs, y compris par taxi | 3,65 % | 3,74 % |
VRP non exclusif |
1,10 % | 1,10 % |
Vendeurs-colporteurs de presse |
1,9 % | 1,9 % |
Vendeurs à domicile |
1,55 % | 1,55 % |
Concierges et employés d’immeubles |
1,92 % | 3,12 % |
Employés de maison |
2,21 % | 2,21 % |
Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle | Autres départements | |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises autres que BTP) | 0,86 % | 0,83 % |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises du BTP) | 0,86 % | 0,7 % |
Cabinets juridiques et offices publics ou ministériels |
0,86 % | 0,77 % |
Cabinets d’expertise-comptable |
0,86 % | 0,77 % |
Assurances et auxiliaires d’assurance | 0,86 % | 0,85 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes handicapées | 2,15 % | 3,66 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes âgées | 4,48 % | 3,66 % |
Travailleurs handicapés des établissements ou services d’aide par le travail | 1,8 % | 1,8 % |
Commerce de détail (avec ou sans fabrication) de pain, pâtisserie, confiserie et chocolats | 2,11 % | 2,17 % |
Commerce de détail de viandes, poissons, charcuterie artisanale, y compris traiteurs, organisateurs de réception | 3,14 % | 3,71 % |
Commerce de détail de l’habillement, textiles, chaussures, maroquinerie | 1,41 % | 1,52 % |
Commerce de bijouterie, d’horlogerie et d’orfèvrerie | 1,41 % | 1,52 % |
Personnel des cafés-restaurants et restaurants (sans hébergement) | 2,11 % | 2,21 % |
Personnel des hôtels avec ou sans restaurant | 2,11 % | 2,21 % |
Personnel des cafés-tabac | 2,11 % | 2,21 % |
Restauration de type rapide y compris wagons-lits et wagons-restaurants | 2,11 % | 1,92 % |
Professions médicales : - Médecins des centres de médecine systématique et de dépistage et des centres de médecine du travail - Médecins des établissements de soins privés - Cabinets de médecins - Cabinets dentaires - Cabinets d’auxiliaires médicaux |
1,25 % 2,15 % 1,25 % 1,25 % 2,15 % |
0,87 % 2,33 % 1,16 % 1,16 % 2,33 % |
Travaux de menuiserie extérieure | 6,4 % | 6,58 % |
Travaux de plomberie, de génie climatique, d’électricité, autres travaux d’installation technique non classés par ailleurs | 3,69 % | 4,27 % |
Déménagement et garde-meubles | 4,64 % | 6,03 % |
Transports routiers de marchandises. Location de véhicules avec chauffeur | 4,64 % | 5,28 % |
Transports terrestres de voyageurs, y compris par taxi | 3,49 % | 3,6 % |
VRP non exclusif |
0,85 % | 0,85 % |
Vendeurs-colporteurs de presse |
1,9 % | 1,9 % |
Vendeurs à domicile |
1,32 % | 1,32 % |
Concierges et employés d’immeubles |
2,15 % | 3,23 % |
Employés de maison |
2,49 % | 2,49 % |
Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle | Autres départements | |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises autres que BTP) | 0,9 % | 0,9 % |
Fonctions supports de nature administrative (entreprises du BTP) | 0,9 % | 0,9 % |
Cabinets juridiques et offices publics ou ministériels |
0,9 % | 0,9 % |
Cabinets d’expertise-comptable |
0,9 % | 0,9 % |
Assurances et auxiliaires d’assurance | 0,9 % | 0,9 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes handicapées | 2,3 % | 3,5 % |
Accueil, hébergement en établissement pour personnes âgées | 4,2 % | 3,5 % |
Travailleurs handicapés des établissements ou services d’aide par le travail | 1,9 % | 1,9 % |
Commerce de détail (avec ou sans fabrication) de pain, pâtisserie, confiserie et chocolats | 2,1 % | 2,1 % |
Commerce de détail de viandes, poissons, charcuterie artisanale, y compris traiteurs, organisateurs de réception | 3,1 % | 3 % |
Commerce de détail de l’habillement, textiles, chaussures, maroquinerie | 1,5 % | 1,5 % |
Commerce de bijouterie, d’horlogerie et d’orfèvrerie | 1,5 % | 1,5 % |
Personnel des cafés-restaurants et restaurants (sans hébergement) | 2 % | 2,1 % |
Personnel des hôtels avec ou sans restaurant | 2,1 % | 2,1 % |
Personnel des cafés-tabac | 2,1 % | 2,1 % |
Restauration de type rapide y compris wagons-lits et wagons-restaurants | 2,1 % | 1,9 % |
Professions médicales : - Médecins des centres de médecine systématique et de dépistage et des centres de médecine du travail - Médecins des établissements de soins privés - Cabinets de médecins - Cabinets dentaires - Cabinets d’auxiliaires médicaux |
1,4 % 2,3 % 1,4 % 1,4 % 2,3 % |
1 % 2,3 % 1,2 % 1,2 % 2,3 % |
Travaux de menuiserie extérieure | 6,2 % | 6,4 % |
Travaux de plomberie, de génie climatique, d’électricité, autres travaux d’installation technique non classés par ailleurs | 3,8 % | 4,1 % |
Déménagement et garde-meubles | 4,7 % | 5,7 % |
Transports routiers de marchandises. Location de véhicules avec chauffeur | 4,7 % | 5,2 % |
Transports terrestres de voyageurs, y compris par taxi | 3,4 % | 3,4 % |
VRP non exclusif |
0,8 % | 0,8 % |
Vendeurs-colporteurs de presse |
1,9 % | 1,9 % |
Vendeurs à domicile |
1,6 % | 1,6 % |
Concierges et employés d’immeubles |
2,3 % | 3,2 % |
Employés de maison |
1,9 % | 1,9 % |
Les cotisations sociales dues par les professionnels libéraux règlementés sur leur revenu d’activité sont versées à l’Urssaf pour la cotisation maladie-maternité, la cotisation personnelle d’allocations familiales, la CSG-CRDS et la contribution à la formation professionnelle.
Cotisation | Assiette | Taux |
Maladie-maternité | Revenu < 18 547 € | 0 % |
Revenu ≥ 18 547 € et ≤ 27 821 € | Entre 0 et 4 % | |
Revenu > 27 821 € et < 51 005 € | Entre 4 et 6,50 % | |
Revenu ≥ 51 005 € | 6,50 % | |
Indemnités journalières | Dans la limite de 139 104 € | 0,3 % |
Allocations familiales | Revenu ≤ 51 005 € | 0 % |
Revenu > 51 005 € et ≤ 64 915 € | Entre 0 et 3,10 % | |
Revenu > 64 915 € | 3,10 % | |
CSG-CRDS | Totalité du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires |
9,70 % |
Formation professionnelle |
46 368 € | 0,25 % |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité | 8 810 € |
0 € |
Indemnités journalières | 18 547 € |
56 € |
Allocations familiales | 8 810 € |
0 € |
CSG-CRDS | 8 810 € |
855 € |
Formation professionnelle |
46 368 € | 116 € |
Cotisation | Assiette | Taux |
Maladie-maternité | Revenu < 17 597 € | 0 % |
Revenu ≥ 17 597 € et ≤ 26 395 € | Entre 0 et 4 % | |
Revenu > 26 395 € et < 48 391 € | Entre 4 et 6,50 % | |
Revenu ≥ 48 391 € | 6,50 % | |
Indemnités journalières | Revenu ≤ 131 976 € | 0,3 % |
Allocations familiales | Revenu ≤ 48 391 € | 0 % |
Revenu > 48 391 € et ≤ 61 589 € | Entre 0 et 3,10 % | |
Revenu > 61 589 € | 3,10 % | |
CSG-CRDS | Totalité du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires |
9,70 % |
Formation professionnelle |
43 992 € | 0,25 % |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité | 8 358 € |
0 € |
Indemnités journalières | 17 597 € |
53 € |
Allocations familiales | 8 358 € |
0 € |
CSG-CRDS | 8 358 € |
811 € |
Formation professionnelle |
43 992 € | 110 € |
Cotisation | Assiette | Taux |
Maladie-maternité | Revenu < 16 454 € | 0 % |
Revenu ≥ 16 454 € et ≤ 24 682 € | Entre 0 et 4 % | |
Revenu > 24 682 € et < 45 250 € | Entre 4 et 6,50 % | |
Revenu ≥ 45 250 € | 6,50 % | |
Indemnités journalières | Revenu ≤ 123 408 € | 0,3 % |
Allocations familiales | Revenu ≤ 45 250 € | 0 % |
Revenu > 45 250 € et ≤ 57 590 € | Entre 0 et 3,10 % | |
Revenu > 57 590 € | 3,10 % | |
CSG-CRDS | Totalité du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires |
9,70 % |
Formation professionnelle |
41 136 € | 0,25 % |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité | 7 816 € |
0 € |
Indemnités journalières | 16 454 € |
49 € |
Allocations familiales | 7 816 € |
0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € |
758 € |
Formation professionnelle |
41 136 € | 103 € |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité | 7 816 € |
0 € |
Indemnités journalières | 16 454 € |
49 € |
Allocations familiales | 7 816 € |
0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € |
758 € |
Formation professionnelle |
41 136 € | 103 € |
Cotisation | Assiette | Taux |
Maladie-maternité | Revenu < 45 250 € | Entre 1,50 et 6,50 % |
Revenu ≥ 45 250 € | 6,50 % | |
Allocations familiales | Revenu ≤ 45 250 € | 0 % |
Revenu > 45 250 € et ≤ 57 590 € | Entre 0 et 3,10 % | |
Revenu > 57 590 € | 3,10 % | |
CSG-CRDS | Totalité du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires |
9,7 % |
Formation professionnelle |
41 136 € | 0,25 % |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité | 7 816 € (1) | 185 € |
Allocations familiales | 7 816 € |
0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € |
758 € |
Formation professionnelle 2019 |
41 136 € | 103 € |
Cotisation | Assiette forfaitaire | Montant |
Maladie-maternité | 7 816 € |
185 € |
Allocations familiales | 7 816 € |
0 € |
CSG-CRDS | 7 816 € |
758 € |
Formation professionnelle |
41 136 € | 103 € |
Les cotisations de retraite de base et complémentaire sont gérées par la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) et par ses dix sections professionnelles.
En pratique : la cotisation maximale pour 2023 est fixée à 8 151 € soit 3 816 € (8,23 % x 46 368 €) + 4 335 € (1,87 % x 231 840 €).
Une cotisation minimale calculée sur une base de 5 243 € s’applique en 2024. Cette cotisation est égale à 529 € : (5 243 € x 8,23 %) + (5 243 € x 1,87 %). Pour les première et deuxième années d’activité, la cotisation de retraite de base est calculée sur une base forfaitaire de 8 810 €, soit une cotisation de 844 € : (8 810 € x 8,23 %) + (8 810 € x 1,87 %).
Section professionnelle | Cotisation annuelle | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D - Classe E - Classe F - Classe G - Classe H |
760 € 2 851 € 4 499 € 7 033 € 11 215 € 17 108 € 19 009 € 23 762 € |
CAVEC |
Notaires - Section B, classe 1 - Section C : taux de cotisation de 4,1 % |
2 704 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Taux de cotisation : 12,5 % - Plafond de l’assiette de cotisation : 370 944 € |
|
CAVOM |
Médecins - Taux de cotisation : 10,2 % - Plafond de l’assiette de cotisation : 162 288 € |
CARMF | |
Chirurgiens-dentistes et sages-femmes - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 10,8 % sur une assiette comprise entre 39 413 € et 231 840 € |
3 108 € |
CARCDSF |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 3 % sur une assiette comprise entre 25 246 € et 224 713 € |
2 176 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
6 843,12 € 9 124,16 € 11 405,20 € 13 686,24 € |
CARPV |
Architectes, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, psychomotriciens, guides-conférenciers, etc. Taux de cotisation : - 9 % sur l’assiette allant jusqu’à 46 368 € - 22 % sur l’assiette comprise entre 46 368 € et 162 288 € |
|
CIPAV |
Pharmaciens - Classe 3 (obligatoire) - Classe 4 - Classe 5 - Classe 6 - Classe 7 - Classe 8 - Classe 9 - Classe 10 - Classe 11 - Classe 12 - Classe 13 |
9 632 € 11 008 € 12 384 € 13 760 € 15 136 € 16 512 € 17 888 € 19 264 € 20 640 € 22 016 € 23 392 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 7,66 % sur les commissions et rémunérations brutes - Plafond de l’assiette : 570 340 € |
CAVAMAC |
En pratique : la cotisation maximale pour 2023 est fixée à 7 734 € soit 3 621 € (8,23 % x 43 992 €) + 4 113 € (1,87 % x 219 960 €).
Une cotisation minimale calculée sur une base de 5 059 € s’applique en 2023. Cette cotisation est égale à 511 € : (5 059 € x 8,23 %) + (5 059 € x 1,87 %). Pour les première et deuxième années d’activité en 2023, la cotisation de retraite de base est calculée sur une base forfaitaire de 8 358 €, soit une cotisation de 844 € : (8 358 € x 8,23 %) + (8 358 € x 1,87 %).
Section professionnelle | Cotisation annuelle | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D - Classe E - Classe F - Classe G - Classe H |
711 € 2 668 € 4 207 € 6 578 € 10 489 € 16 000 € 17 778 € 22 223 € |
CAVEC |
Notaires - Section B, classe 1 - Section C : taux de cotisation de 4,1 % |
2 600 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Taux de cotisation : 12,5 % - Plafond de l’assiette de cotisation : 351 936 € |
|
CAVOM |
Médecins - Taux de cotisation : 10 % - Plafond de l’assiette de cotisation : 153 972 € |
CARMF | |
Chirurgiens-dentistes et sages-femmes - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 10,8 % sur une assiette comprise entre 37 393 € et 219 960 € |
2 959,80 € |
CARCDSF |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 3 % sur une assiette comprise entre 25 246 € et 203 446 € |
1 944 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
6 468 € 8 624 € 10 780 € 12 936 € |
CARPV |
Architectes, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, psychomotriciens, guides-conférenciers, etc. Taux de cotisation : - 9 % sur l’assiette allant jusqu’à 43 992 € - 22 % sur l’assiette comprise entre 43 992 € et 131 976 € |
|
CIPAV |
Pharmaciens - Classe 3 (obligatoire) - Classe 4 - Classe 5 - Classe 6 - Classe 7 - Classe 8 - Classe 9 - Classe 10 - Classe 11 - Classe 12 - Classe 13 |
9 142 € 10 448 € 11 754 € 13 060 € 14 366 € 15 672 € 16 978 € 18 284 € 19 590 € 20 896 € 22 202 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 7,66 % sur les commissions et rémunérations brutes - Plafond de l’assiette : 550 521 € |
CAVAMAC |
En pratique : la cotisation maximale pour 2022 est fixée à 7 231 € soit 3 385 € (8,23 % x 41 136 €) + 3 846 € (1,87 % x 205 680 €).
Une cotisation minimale calculée sur une base de 4 758 € s’applique en 2022. Cette cotisation est égale à 481 € : (4 758 € x 8,23 %) + (4 758 € x 1,87 %). Pour les deux premières années d’activité, la cotisation de retraite de base est calculée sur une base forfaitaire de :
Section professionnelle | Cotisation annuellE | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D - Classe E - Classe F - Classe G - Classe H |
670 € 2 511 € 3 962 € 6 194 € 9 877 € 15 066 € 16 740 € 20 925 € |
CAVEC |
Notaires - Section B, classe 1 - Section C : taux de cotisation de 4,1 % |
2 420 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Taux de la cotisation proportionnelle fixé à 12,5 % pour les revenus allant jusqu’à 329 088 € |
|
CAVOM |
Médecins - Taux de la cotisation proportionnelle : 10 % - Plafond de l’assiette de la cotisation proportionnelle : 143 976 € |
CARMF | |
Chirurgiens-dentistes et sages-femmes - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 10,65 % - Limites de l’assiette de la cotisation proportionnelle : Seuil : 34 966 € Plafond : 205 680 € |
2 769 € |
CARCDSF |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 3 % - Limites de l’assiette de la cotisation proportionnelle : Seuil : 25 246 € Plafond : 193 913 € |
1 840 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
6 044,88 € 8 059,84 € 10 074,80 € 12 089,76 € |
CARPV |
Architectes, ingénieurs conseils, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, etc. - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D - Classe E - Classe F - Classe G - Classe H |
1 527 € 3 055 € 4 582 € 7 637 € 10 692 € 16 802 € 18 329 € 19 857 € |
CIPAV |
Pharmaciens - Classe 3 - Classe 4 - Classe 5 - Classe 6 - Classe 7 - Classe 8 - Classe 9 - Classe 10 - Classe 11 - Classe 12 - Classe 13 |
8 624 € 9 856 € 11 088 € 12 320 € 13 552 € 14 784 € 16 016 € 17 248 € 18 480 € 19 712 € 20 944 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 7,66 % sur les commissions et rémunérations brutes - Limite de l’assiette : plafond de 531 391 € |
CAVAMAC |
En pratique : la cotisation maximale pour 2021 est fixée à 7 231 € soit 3 385 € (8,23 % x 41 136 €) + 3 846 € (1,87 % x 205 680 €).
Une cotisation minimale s’applique lorsque les revenus sont inférieurs ou égaux à 11,50 % du plafond annuel de la Sécurité sociale soit à 4 731 € en 2021. Cette cotisation est égale, en 2021, à 478 € : (4 731 € x 8,23 %) + (4 731 € x 1,87 %). Pour les deux premières années d’activité, la cotisation de retraite de base est calculée sur une base forfaitaire de :
Section professionnelle | Cotisation annuelle 2021 * | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D - Classe E - Classe F - Classe G - Classe H |
653 € 2 450 € 3 865 € 6 043 € 9 636 € 14 699 € 16 332 € 20 415 € |
CAVEC |
Notaires - Section B, classe 1 - Section C : taux de cotisation de 4 % |
2 370 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Taux de la cotisation proportionnelle fixé à 12,5 % pour les revenus allant jusqu’à 329 088 € |
|
CAVOM |
Médecins - Taux de la cotisation proportionnelle : 9,8 % - Plafond de l’assiette de la cotisation proportionnelle : 143 976 € |
CARMF | |
Chirurgiens-dentistes et sages-femmes - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 10,65 % - Limites de l’assiette de la cotisation proportionnelle : Seuil : 34 966 € Plafond : 205 680 € |
2 690,40 € |
CARCDSF |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire - Taux de la cotisation proportionnelle : 3 % - Limites de l’assiette de la cotisation proportionnelle : Seuil : 25 246 € Plafond : 185 113 € |
1 744 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
5 851,68 € 7 802,24 € 9 752,80 € 11 703,36 € |
CARPV |
Architectes, ingénieurs conseils, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, etc. - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D - Classe E - Classe F - Classe G - Classe H |
1 457 € 2 913 € 4 370 € 7 283 € 10 196 € 16 023 € 17 479 € 18 936 € |
CIPAV |
Pharmaciens - Classe 3 - Classe 4 - Classe 5 - Classe 6 - Classe 7 - Classe 8 - Classe 9 - Classe 10 - Classe 11 - Classe 12 - Classe 13 |
8 400 € 9 600 € 10 800 € 12 000 € 13 200 € 14 400 € 15 600 € 16 800 € 18 000 € 19 200 € 20 400 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 8,16 % sur les commissions et rémunérations brutes - Limite de l’assiette : plafond de 516 415 € |
CAVAMAC |
La cotisation d’invalidité-décès est gérée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) et par ses dix sections professionnelles.
Section professionnelle | Cotisation annuelle | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe 1 - Classe 2 - Classe 3 - Classe 4 |
288 € 396 € 612 € 828 € |
CAVEC |
Notaires - Notaire en activité - Nouveau notaire (3 premières années d’exercice) |
1 176 € 588 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
315 € 630 € 1 260 € 1 890 € |
CAVOM |
Médecins - Classe A - Classe B - Classe C |
631 € 712 € 828 € |
CARMF |
Chirurgiens-dentistes - Au titre de l’incapacité permanente et décès - Au titre de l’incapacité professionnelle temporaire |
874,60 € 410 € |
CARCDSF |
Sages-femmes - Cotisation forfaitaire |
351 € |
CARCDSF |
Architectes, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, psychomotriciens, guides-conférenciers etc. - Taux de cotisation : 0,50 % - Plafond de l’assiette de cotisation : 85 781 € |
CIPAV | |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire |
1 022 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Première classe (obligatoire) |
390 € |
CARPV |
Pharmaciens - Cotisation forfaitaire |
674 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 0,7 % sur les commissions et rémunérations brutes - Plafond de l’assiette : 570 340 € |
CAVAMAC |
Section professionnelle | Cotisation annuelle | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe 1 - Classe 2 - Classe 3 - Classe 4 |
288 € 396 € 612 € 828 € |
CAVEC |
Notaires - Notaire en activité - Nouveau notaire (3 premières années d’exercice) |
1 176 € 588 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
315 € 630 € 1 260 € 1 890 € |
CAVOM |
Médecins - Classe A - Classe B - Classe C |
631 € 738 € 863 € |
CARMF |
Chirurgiens-dentistes - Au titre de l’incapacité permanente et décès - Au titre de l’incapacité professionnelle temporaire |
841 € 394 € |
CARCDSF |
Sages-femmes - Cotisation forfaitaire |
280,80 € |
CARCDSF |
Architectes, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, psychomotriciens, guides-conférenciers etc. - Taux de cotisation : 0,50 % - Plafond de l’assiette de cotisation : 81 385 € |
CIPAV | |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire |
862 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Première classe (obligatoire) |
390 € |
CARPV |
Pharmaciens - Cotisation forfaitaire |
648 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 0,7 % sur les commissions et rémunérations brutes - Plafond de l’assiette : 550 521 € |
CAVAMAC |
Section professionnelle | Cotisation annuelle | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe 1 - Classe 2 - Classe 3 - Classe 4 |
288 € 396 € 612 € 828 € |
CAVEC |
Notaires - Notaire en activité - Nouveau notaire (3 premières années d’exercice) |
1 031 € 515,50 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Classe A - Classe B - Classe C - Classe D |
350 € 700 € 1 400 € 2 100 € |
CAVOM |
Médecins - Classe A - Classe B - Classe C |
631 € 738 € 863 € |
CARMF |
Chirurgiens-dentistes - Au titre de l’incapacité permanente et décès - Au titre de l’incapacité professionnelle temporaire |
790 € 370 € |
CARCDSF |
Sages-femmes - Cotisation forfaitaire |
260 € |
CARCDSF |
Architectes, ingénieurs conseils, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, etc. - Classe A - Classe B - Classe C |
76 € 228 € 380 € |
CIPAV |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire |
776 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Première classe (obligatoire) |
390 € |
CARPV |
Pharmaciens - Cotisation forfaitaire |
618 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 0,7 % sur les commissions et rémunérations brutes - Limite de l’assiette : plafond de 531 391 € |
CAVAMAC |
Section professionnelle | Cotisation annuelle * | Caisse |
Experts-comptables et commissaires aux comptes - Classe 1 - Classe 2 - Classe 3 - Classe 4 |
288 € 396 € 612 € 828 € |
CAVEC |
Notaires - Notaire en activité - Nouveau notaire (3 premières années d’exercice) |
1 031 € 516 € |
CPRN |
Officiers ministériels, officiers publics et des compagnies judiciaires - Classe A |
390 € |
CAVOM |
Médecins - Classe A - Classe B - Classe C |
631 € 738 € 863 € |
CARMF |
Chirurgiens-dentistes - Au titre de l’incapacité permanente et décès - Au titre de l’incapacité professionnelle temporaire |
780 € 336 € |
CARCDSF |
Sages-femmes - Classe A (classe de référence) - Classe B - Classe C |
96 € 192 € 288 € |
CARCDSF |
Architectes, ingénieurs conseils, géomètres-experts, psychologues, ostéopathes, diététiciens, etc. - Classe A - Classe B - Classe C |
76 € 228 € 380 € |
CIPAV |
Auxiliaires médicaux - Cotisation forfaitaire |
690 € |
CARPIMKO |
Vétérinaires - Première classe (obligatoire) |
390 € |
CARPV |
Pharmaciens - Cotisation forfaitaire |
608 € |
CAVP |
Agents généraux d’assurance - Taux de 0,7 % sur les commissions et rémunérations brutes - Limite de l’assiette : plafond de 516 415 € |
CAVAMAC |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
Tranche 1 | 7,87 % | 3,15 % | 4,72 % |
Tranche 2 | 21,59 % | 8,64 % | 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié | Part employeur | |
Non cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
7,87 % 21,59 % |
3,93 % 10,79 % |
3,94 % 10,80 % |
Cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
10,16 % 21,59 % |
3,86 % 8,64 % |
6,30 % 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
|
Contribution d’équilibre général |
Tranche 1 Tranche 2 |
2,15 % 2,70 % |
0,86 % 1,08 % |
1,29 % 1,62 % |
Contribution d’équilibre technique |
Tranches 1 et 2 | 0,35 % | 0,14 % | 0,21 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
Tranche 1 | 7,87 % | 3,15 % | 4,72 % |
Tranche 2 | 21,59 % | 8,64 % | 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié | Part employeur | |
Non cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
7,87 % 21,59 % |
3,93 % 10,79 % |
3,94 % 10,80 % |
Cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
10,16 % 21,59 % |
3,86 % 8,64 % |
6,30 % 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
|
Contribution d’équilibre général |
Tranche 1 Tranche 2 |
2,15 % 2,70 % |
0,86 % 1,08 % |
1,29 % 1,62 % |
Contribution d’équilibre technique |
Tranches 1 et 2 | 0,35 % | 0,14 % | 0,21 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
Tranche 1 | 7,87 % | 3,15 % | 4,72 % |
Tranche 2 | 21,59 % | 8,64 % | 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié | Part employeur | |
Non cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
7,87 % 21,59 % |
3,93 % 10,79 % |
3,94 % 10,80 % |
Cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
10,16 % 21,59 % |
3,86 % 8,64 % |
6,30 % 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
|
Contribution d’équilibre général |
Tranche 1 Tranche 2 |
2,15 % 2,70 % |
0,86 % 1,08 % |
1,29 % 1,62 % |
Contribution d’équilibre technique |
Tranches 1 et 2 | 0,35 % | 0,14 % | 0,21 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
Tranche 1 | 7,87 % | 3,15 % | 4,72 % |
Tranche 2 | 21,59 % | 8,64 % | 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié | Part employeur | |
Non cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
7,87 % 21,59 % |
3,93 % 10,79 % |
3,94 % 10,80 % |
Cadres | Tranche 1 Tranche 2 |
10,16 % 21,59 % |
3,86 % 8,64 % |
6,30 % 12,95 % |
Base |
Taux global | Part salarié |
Part employeur |
|
Contribution d’équilibre général |
Tranche 1 Tranche 2 |
2,15 % 2,70 % |
0,86 % 1,08 % |
1,29 % 1,62 % |
Contribution d’équilibre technique |
Tranches 1 et 2 | 0,35 % | 0,14 % | 0,21 % |
L’élève ou l’étudiant qui réalise un stage d’une durée de plus de 2 mois consécutifs ou, au cours d’une même année scolaire ou universitaire, un stage d’une durée de plus de 2 mois, consécutifs ou non, a droit à une gratification minimale correspondant à 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale.
Ce plafond étant fixé à 29 € en 2024, le montant minimal de la gratification s’établit à 4,35 € de l’heure à compter du 1
Exemple : la gratification minimale s’établit à 609 € pour un mois civil au cours duquel le stagiaire a effectué 140 heures de stage. Cette somme étant calculée ainsi : 4,35 x 140 = 609 €.
Les sommes versées aux stagiaires qui n’excèdent pas le montant de cette gratification minimale ne sont pas considérées comme des rémunérations et ne sont donc pas soumises à cotisations et contributions sociales.À noter : si la gratification accordée au stagiaire est supérieure au montant minimal de 4,35 € de l’heure, la différence entre le montant effectivement versé et ce montant minimal est soumise à cotisations et contributions sociales.
1 repas | 5,35 € |
2 repas (1 journée) | 10,70 € |
En matière sociale, les montants indiqués ci-dessus constituent des évaluations minimales qui peuvent être remplacées par des montants supérieurs d’un commun accord entre les salariés et leurs employeurs, à défaut de stipulations supérieures prévues par convention collective.
Seuils de la rémunération brute mensuelle en fonction du plafond de la Sécurité sociale |
Montant mensuel pour un logement d’une seule pièce principale |
Montant mensuel par pièce principale pour les autres logements |
Moins de 1 932 € (moins de 0,5 plafond) |
77,30 € | 41,40 € |
De 1 932 à 2 318,39 € (de 0,5 à moins de 0,6 plafond) |
90,20 € | 57,90 € |
De 2 318,40 à 2 704,79 € (de 0,6 à moins de 0,7 plafond) |
102,90 € | 77,30 € |
De 2 704,80 à 3 477,59 € (de 0,7 à moins de 0,9 plafond) |
115,80 € | 96,50 € |
De 3 477,60 à 4 250,39 € (de 0,9 à moins de 1,1 plafond) |
141,90 € | 122,30 € |
De 4 250,40 à 5 023,19 € (de 1,1 à moins de 1,3 plafond) |
167,40 € | 147,70 € |
De 5 023,20 à 5 795,99 € (de 1,3 à moins de 1,5 plafond) |
193,30 € | 180,10 € |
Égale ou supérieure à 5 796 € (égale ou supérieure à 1,5 plafond) |
218,80 € | 205,90 € |
Exemple : pour un salarié dont la rémunération est composée d’un salaire mensuel brut de 2 250 € et de la jouissance d’un logement de 4 pièces, l’avantage en nature logement est fixé à 231,60 € (4 x 57,90 €).
1 repas | 5,20 € |
2 repas (1 journée) | 10,40 € |
1 repas | 5 € |
2 repas (1 journée) | 10 € |
1 repas | 4,95 € |
2 repas (1 journée) | 9,90 € |
Logement
Seuils de la rémunération brute mensuelle en fonction du plafond de la Sécurité sociale |
Montant mensuel pour un logement d’une seule pièce principale |
Montant mensuel par pièce principale pour les autres logements |
Moins de 1 833 € (moins de 0,5 plafond) |
75,40 € | 40,40 € |
De 1 833 à 2 199,59 € (de 0,5 à moins de 0,6 plafond) |
88 € | 56,50 € |
De 2 199,60 à 2 566,19 € (de 0,6 à moins de 0,7 plafond) |
100,40 € | 75,40 € |
De 2 566,20 à 3 299,39 € (de 0,7 à moins de 0,9 plafond) |
113 € | 94,10 € |
De 3 299,40 à 4 032,59 € (de 0,9 à moins de 1,1 plafond) |
138,40 € | 119,30 € |
De 4 032,60 à 4 765,79 € (de 1,1 à moins de 1,3 plafond) |
163,30 € | 144,10 € |
De 4 765,80 à 5 498,99 € (de 1,3 à moins de 1,5 plafond) |
186,60 € | 175,70 € |
Égale ou supérieure à 5 499 € (égale ou supérieure à 1,5 plafond) |
213,50 € | 200,90 € |
Seuils de la rémunération brute mensuelle en fonction du plafond de la Sécurité sociale |
Montant mensuel pour un logement d’une seule pièce principale |
Montant mensuel par pièce principale pour les autres logements |
Moins de 1 714 € (moins de 0,5 plafond) |
72,30 € | 38,70 € |
De 1 714 à 2 056,79 € (de 0,5 à moins de 0,6 plafond) |
84,40 € | 54,20 € |
De 2 056,80 à 2 399,59 € (de 0,6 à moins de 0,7 plafond) |
96,30 € | 72,30 € |
De 2 399,60 à 3 085,19 € (de 0,7 à moins de 0,9 plafond) |
108,30 € | 90,20 € |
De 3 085,20 à 3 770,79 € (de 0,9 à moins de 1,1 plafond) |
132,70 € | 114,40 € |
De 3 770,80 à 4 456,39 € (de 1,1 à moins de 1,3 plafond) |
156,60 € | 138,20 € |
De 4 456,40 à 5 141,99 € (de 1,3 à moins de 1,5 plafond) |
180,80 € | 168,50 € |
Égale ou supérieure à 5 142 € (égale ou supérieure à 1,5 plafond) |
204,70 € | 192,60 € |
Seuils de la rémunération brute mensuelle en fonction du plafond de la Sécurité sociale |
Montant mensuel pour un logement d’une seule pièce principale |
Montant mensuel par pièce principale pour les autres logements |
Moins de 1 714 € (moins de 0,5 plafond) |
71,20 € | 38,10 € |
De 1 714 à 2 056,79 € (de 0,5 à moins de 0,6 plafond) |
83,20 € | 53,40 € |
De 2 056,80 à 2 399,59 € (de 0,6 à moins de 0,7 plafond) |
94,90 € | 71,20 € |
De 2 399,60 à 3 085,19 € (de 0,7 à moins de 0,9 plafond) |
106,70 € | 88,90 € |
De 3 085,20 à 3 770,79 € (de 0,9 à moins de 1,1 plafond) |
130,70 € | 112,70 € |
De 3 770,80 à 4 456,39 € (de 1,1 à moins de 1,3 plafond) |
154,30 € | 136,20 € |
De 4 456,40 à 5 141,99 € (de 1,3 à moins de 1,5 plafond) |
178,10 € | 166 € |
Égale ou supérieure à 5 142 € (égale ou supérieure à 1,5 plafond) |
201,70 € | 189,80 € |
L’avantage en nature résultant de l’utilisation privée d’un véhicule par un salarié est évalué, sur option de l’employeur, soit sur la base des dépenses réellement engagées pour le compte du salarié, soit sur la base d’un forfait annuel.
Exemple : en 2024, un véhicule électrique génère, pour l’employeur, des dépenses annuelles réelles d’un montant de 5 000 €. Des dépenses auxquelles il est appliqué un abattement de 50 % (soit 2 500 €) retenu dans la limite de 1 964,90 € par an. Le montant de l’avantage en nature que constitue ce véhicule s’élève donc à 5 000 € - 1 964,90 €= 3 035,10 €.
L’utilisation à des fins personnelles, par un salarié, d’une borne de recharge pour les véhicules électriques installée sur le lieu de travail (mise à disposition par l’employeur d’une borne ou prise en charge par celui-ci de tout ou partie des coûts liés à l’utilisation d’une borne), constitue un avantage en nature qui, du 1Lorsque, dans le cadre de l’activité professionnelle d’un salarié, l’employeur met à sa disposition permanente des outils issus des nouvelles technologies de l’information et de la communication (téléphone, ordinateur portable...), l’avantage en nature résultant de l’utilisation privée est évalué, sur option de l’employeur, sur la base des dépenses réellement engagées ou sur la base d’un forfait annuel estimé à 10 % de son coût d’achat ou, le cas échéant, de l’abonnement, toutes taxes comprises.
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 8,30 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 8,20 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 8,02 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 7,88 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 7,72 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 7,52 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 7,46 € |
1 repas | 1 MG |
1 journée | 2 MG = 7,30 € |
Salaire journalier | Assiette journalière des cotisations |
Inférieur à 213 € | 66,03 € |
Entre 213 et 426 € | 200,22 € |
Entre 426 et 639 € | 334,41 € |
Entre 639 et 852 € | 466,47 € |
Entre 852 et 1 065 € | 600,66 € |
Entre 1 065 et 1 278 € | 692,25 € |
Entre 1 278 et 1 491 € | 817,92 € |
Entre 1 491 et 2 130 € | 941,46 € |
Égal ou supérieur à 2 130 € | salaire réel |
Précision : l’assiette forfaitaire est applicable si l’activité de formation n’excède pas 30 jours civils par an et par employeur.
Salaire journalier | Assiette journalière des cotisations |
Inférieur à 202 € | 62,62 € |
Entre 202 et 403 € | 189,88 € |
Entre 404 et 605 € | 317,14 € |
Entre 606 et 807 € | 442,38 € |
Entre 808 et 1 009 € | 569,64 € |
Entre 1 010 et 1 211 € | 656,50 € |
Entre 1 212 et 1 413 € | 775,68 € |
Entre 1 414 et 2 019 € | 892,84 € |
Égal ou supérieur à 2 019 € | salaire réel |
Salaire journalier | Assiette journalière des cotisations |
Inférieur à 189 € | 58,59 € |
Entre 189 et 377 € | 177,66 € |
Entre 378 et 566 € | 296,73 € |
Entre 567 et 755 € | 413,91 € |
Entre 756 et 944 € | 532,98 € |
Entre 945 et 1 133 € | 614,25 € |
Entre 1 134 et 1 322 € | 725,76 € |
Entre 1 323 et 1 889 € | 835,38 € |
Égal ou supérieur à 1 889 € | salaire réel |
Salaire journalier | Assiette journalière des cotisations |
Inférieur à 189 € | 58,59 € |
Entre 189 et 377 € | 177,66 € |
Entre 378 et 566 € | 296,73 € |
Entre 567 et 755 € | 413,91 € |
Entre 756 et 944 € | 532,98 € |
Entre 945 et 1 133 € | 614,25 € |
Entre 1 134 et 1 322 € | 725,76 € |
Entre 1 323 et 1 889 € | 835,38 € |
Égal ou supérieur à 1 889 € | salaire réel |
Les proportions saisissables des rémunérations annuelles sont fixées comme suit, à compter du 1
Tranche annuelle de rémunération (sans personne à charge) |
Tranche mensuelle de rémunération* (sans personne à charge) |
Quotité saisissable | Fraction mensuelle saisissable cumulée* |
Jusqu’à 4 370 € | Jusqu’à 364,17 € | 1/20 | 18,21 € |
Supérieure à 4 370 € et inférieure ou égale à 8 520 € | Supérieure à 364,17 € et inférieure ou égale à 710 € | 1/10 | 52,79 € |
Supérieure à 8 520 € et inférieure ou égale à 12 690 € | Supérieure à 710 € et inférieure ou égale à 1 057,50 € | 1/5 | 122,29 € |
Supérieure à 12 690 € et inférieure ou égale à 16 820 € | Supérieure à 1 057,50 € et inférieure ou égale à 1 401,67 € | 1/4 | 208,33 € |
Supérieure à 16 820 € et inférieure ou égale à 20 970 € | Supérieure à 1 401,67 € et inférieure ou égale à 1 747,50 € | 1/3 | 323,61 € |
Supérieure à 20 970 € et inférieure ou égale à 25 200 € | Supérieure à 1 747,50 € et inférieure ou égale à 2 100 € | 2/3 | 558,61 € |
Au-delà de 25 200 € | Au-delà de 2 100 € | en totalité | 558,61 € + totalité au-delà de 2 100 € |
Important :
il doit être laissé au salarié saisi une somme au moins égale au montant du RSA pour une personne seule sans correctif pour charges de famille, soit 607,75 € depuis le 1
Tranche annuelle de rémunération (sans personne à charge) |
Tranche mensuelle de rémunération* (sans personne à charge) |
Quotité saisissable | Fraction mensuelle saisissable cumulée* |
Jusqu’à 4 170 € | Jusqu’à 347,50 € | 1/20 | 17,38 € |
Supérieure à 4 170 € et inférieure ou égale à 8 140 € | Supérieure à 347,50 € et inférieure ou égale à 678,33 € | 1/10 | 50,46 € |
Supérieure à 8 140 € et inférieure ou égale à 12 130 € | Supérieure à 678,33 € et inférieure ou égale à 1 010,83 € | 1/5 | 116,96 € |
Supérieure à 12 130 € et inférieure ou égale à 16 080 € | Supérieure à 1 010,83 € et inférieure ou égale à 1 340 € | 1/4 | 199,25 € |
Supérieure à 16 080 € et inférieure ou égale à 20 050 € | Supérieure à 1 340 € et inférieure ou égale à 1 670,83 € | 1/3 | 309,53 € |
Supérieure à 20 050 € et inférieure ou égale à 24 090 € | Supérieure à 1 670,83 € et inférieure ou égale à 2 007,50 € | 2/3 | 533,97 € |
Au-delà de 24 090 € | Au-delà de 2 007,50 € | en totalité | 533,97 € + totalité au-delà de 2 007,50 € |
Tranche annuelle de rémunération (sans personne à charge) |
Tranche mensuelle de rémunération* (sans personne à charge) |
Quotité saisissable | Fraction mensuelle saisissable cumulée* |
Jusqu’à 3 940 € | Jusqu’à 328,33 € | 1/20 | 16,42 € |
Supérieure à 3 940 € et inférieure ou égale à 7 690 € | Supérieure à 328,33 € et inférieure ou égale à 640,83 € | 1/10 | 47,67 € |
Supérieure à 7 690 € et inférieure ou égale à 11 460 € | Supérieure à 640,83 € et inférieure ou égale à 955 € | 1/5 | 110,50 € |
Supérieure à 11 460 € et inférieure ou égale à 15 200 € | Supérieure à 955 € et inférieure ou égale à 1 266,67 € | 1/4 | 188,42 € |
Supérieure à 15 200 € et inférieure ou égale à 18 950 € | Supérieure à 1 266,67 € et inférieure ou égale à 1 579,17 € | 1/3 | 292,59 € |
Supérieure à 18 950 € et inférieure ou égale à 22 770 € | Supérieure à 1 579,17 € et inférieure ou égale à 1 897,50 € | 2/3 | 504,81 € |
Au-delà de 22 770 € | Au-delà de 1 897,50 € | en totalité | 504,81 € + totalité au-delà de 1 897,50 € |
Tranche annuelle de rémunération (sans personne à charge) |
Tranche mensuelle de rémunération* (sans personne à charge) |
Quotité saisissable | Fraction mensuelle saisissable cumulée* |
Jusqu’à 3 870 € | Jusqu’à 322,50 € | 1/20 | 16,13 € |
Supérieure à 3 870 € et inférieure ou égale à 7 550 € | Supérieure à 322,50 € et inférieure ou égale à 629,17 € | 1/10 | 46,79 € |
Supérieure à 7 550 € et inférieure ou égale à 11 250 € | Supérieure à 629,17 € et inférieure ou égale à 937,50 € | 1/5 | 108,46 € |
Supérieure à 11 250 € et inférieure ou égale à 14 930 € | Supérieure à 937,50 € et inférieure ou égale à 1 244,17 € | 1/4 | 185,13 € |
Supérieure à 14 930 € et inférieure ou égale à 18 610 € | Supérieure à 1 244,17 € et inférieure ou égale à 1 550,83 € | 1/3 | 287,35 € |
Supérieure à 18 610 € et inférieure ou égale à 22 360 € | Supérieure à 1 550,83 € et inférieure ou égale à 1 863,33 € | 2/3 | 495,68 € |
Au-delà de 22 360 € | Au-delà de 1 863,33 € | en totalité | 495,68 € + totalité au-delà de 1 863,33 € |
Précision : deux stagiaires peuvent se succéder sur un même poste à condition qu’un délai de carence fixé au tiers de la durée du premier stage soit respecté (par exemple, après un stage de 6 mois, le délai de carence sur le même poste est de 2 mois). Ce délai ne s’applique toutefois pas lorsque le stage a été interrompu, avant son terme, à l’initiative du stagiaire.
Enfin, le stagiaire n’ayant pas le statut de salarié, vous n’avez pas à effectuer de déclaration préalable à l’embauche. Cependant, vous devez l’inscrire dans une rubrique spécifique de votre registre unique du personnel (nom et prénom du stagiaire, dates de début et de fin du stage, lieu de présence, nom et prénom du tuteur).À noter : au terme du stage, vous devez délivrer à votre stagiaire une attestation mentionnant obligatoirement la durée effective globale de son stage et, le cas échéant, le montant total de la gratification qui lui a été versée.
Précision : vous êtes tenu de désigner, parmi votre personnel, un tuteur chargé de l’accueil et de l’accompagnement du stagiaire. Un tuteur qui ne peut pas encadrer simultanément plus de trois stagiaires.
Exemple : si un stagiaire est présent 140 heures le premier mois (gratification de 609 €), 150 heures le deuxième mois (gratification de 652,50 €) et 154 heures le troisième mois (gratification de 669,90 €), vous pouvez lisser le montant total de sa gratification, soit 1 931,40 €, sur ces 3 mois, et donc lui octroyer une gratification mensuelle de 643,80 €.
En complément : si vous engagez un stagiaire dans les 3 mois suivant la fin de son stage réalisé lors de sa dernière année d’études, vous devez déduire la durée de ce stage de la période d’essai prévue dans son contrat de travail. Une déduction équivalant à la totalité du stage lorsque cette embauche porte sur un emploi en correspondance avec les missions confiées au stagiaire. Dans le cas contraire, cette déduction ne peut réduire de plus de la moitié la durée de la période d’essai (sauf dispositions conventionnelles plus favorables).
Parmi les frais engagés par une entreprise pour son activité, les dépenses d’hébergement et de restaurant font souvent l’objet d’une attention particulière de sa part, mais également de celle de l’administration fiscale. En effet, toutes ces dépenses ne sont pas soumises aux mêmes règles de récupération de la TVA. Le point sur le sujet.
À noter : pour pouvoir récupérer la TVA, l’entreprise doit, bien entendu, être soumise à cette taxe.
Précision : le gouvernement a récemment précisé que la TVA sur le logement des saisonniers dans le secteur de l’hôtellerie-restauration ne peut pas non plus être récupérée par l’entreprise.
En revanche, la TVA sur les dépenses d’hébergement engagées à l’égard de tiers à l’entreprise (clients, prestataires...) est déductible.Important : dès lors que les frais de logement concernent, en tout ou partie, des tiers, il est nécessaire de demander au prestataire d’indiquer sur les factures l’identité et la qualité des personnes bénéficiaires afin de pouvoir justifier le montant de TVA déductible.
À savoir : l’entreprise cliente peut ajouter elle-même, dans l’espace prévu à cet effet, ses éléments d’identification sur une facture de restaurant dès lors que son montant n’excède pas 150 € HT.
N’oubliez pas que, outre l’identification de l’entreprise cliente, d’autres mentions sont, en principe, obligatoires sur les factures pour pouvoir déduire la TVA y figurant. Il s’agit principalement :
En pratique :
un oubli de TVA déductible peut être réparé jusqu’au 31 décembre de la 2
Remarque : les salariés nouvellement embauchés doivent être informés individuellement de ce droit au moment de leur embauche.
Par ailleurs, un entretien professionnel doit également être systématiquement proposé aux salariés qui reprennent leur activité à la suite d’un congé de maternité, d’un congé parental d’éducation (intégral ou à temps partiel), d’un congé de proche aidant, d’un congé de solidarité familiale, d’un congé d’adoption, d’un congé sabbatique, d’une période de mobilité volontaire sécurisée (période de mobilité externe), d’un arrêt de travail « longue maladie » ou d’un mandat syndical. Étant précisé que pour le congé de proche aidant et le congé de solidarité familiale, un entretien professionnel doit aussi avoir lieu avant le départ en congé.
À noter : l’entretien professionnel peut être organisé en visioconférence pour les salariés en télétravail.
L’entretien professionnel n’a pas vocation à réaliser une quelconque évaluation du travail du salarié. En conséquence, il ne doit pas être confondu avec les entretiens d’évaluation que certains employeurs réalisent, généralement une fois par an. Il est donc important que ces deux catégories d’entretiens (professionnel et d’évaluation) soient clairement distinguées, en particulier en ayant lieu à des moments différents. Sachant que les tribunaux acceptent que ces entretiens soient réalisés le même jour dans la mesure où ils sont distincts. L’entretien professionnel biennal doit également être distingué de l’entretien qui doit être réalisé avec les salariés ayant conclu une convention annuelle de forfait en jours. Ce dernier entretien portant sur la charge de travail, l’organisation de l’activité professionnelle au sein de l’entreprise, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi que sur la rémunération.En pratique : à l’issue de l’entretien biennal, l’employeur doit établir un document écrit dont une copie est remise au salarié.
Précision : cette durée de 6 ans s’apprécie par référence à l’ancienneté du salarié dans l’entreprise.
Ce rendez-vous permet de vérifier que le salarié a bénéficié au cours des 6 dernières années des entretiens biennaux prévus par la loi. Il permet également d’apprécier si le salarié a :Important : l’état des lieux doit faire l’objet d’un document écrit, dont une copie est remise au salarié.
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, s’il s’avère, qu’au cours des 6 dernières années, le salarié n’a pas bénéficié des entretiens professionnels périodiques ni d’au moins une formation (autre qu’une formation obligatoire pour l’exercice d’une activité ou d’une fonction), le compte personnel de formation (CPF) du salarié doit alors être abondé par l’employeur d’un montant de 3 000 €.À savoir : un accord collectif d’entreprise ou, à défaut, de branche peut définir un cadre, des objectifs et des critères collectifs d’abondement par l’employeur du CPF des salariés. Il peut aussi prévoir d’autres modalités d’appréciation du parcours professionnel du salarié que celles prévues par le Code du travail (action de formation, éléments de certification, progression salariale ou professionnelle) ainsi qu’une périodicité des entretiens professionnels différente (c’est-à-dire autre que tous les 2 ans). Il ne peut, en revanche, modifier la périodicité de l’entretien récapitulatif (tous les 6 ans).
Précision : quand le délai de paiement n’est pas prévu dans les CGV, le prix doit être payé dans les 30 jours suivant la date de réception des marchandises ou de l’exécution de la prestation.
Les modalités d’application et le taux d’intérêt des pénalités exigibles en cas de paiement après la date figurant sur la facture doivent également être précisés dans les CGV. Ce taux ne pouvant être inférieur à 3 fois le taux de l’intérêt légal (soit à 15,21 % pour le 1À savoir : les pénalités de retard sont dues de plein droit et ce, même si l’entreprise ne les a pas mentionnées dans ses CGV.
Mention doit aussi obligatoirement être faite de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 € due au créancier en cas de paiement après la date convenue.Attention : l’absence de mention des pénalités de retard dans les CGV, le fait de ne pas respecter les délais de paiement imposés par la loi ou encore de fixer un taux ou des conditions d’exigibilité des pénalités de retard selon des modalités non conformes à la loi, ainsi que le fait de ne pas respecter les modalités de computation des délais de paiement convenues entre les parties sont passibles d’une amende administrative dont le montant ne peut excéder 75 000 € pour une entreprise (2 M€ s’il s’agit d’une société). Cette même sanction est encourue en cas de défaut de mention de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement dans les CGV. L’amende prononcée à l’encontre d’une entreprise étant désormais systématiquement publiée. Toutefois, plutôt que d’infliger une amende, l’administration peut préférer enjoindre l’entreprise à se mettre en conformité dans un délai raisonnable.
Rappel : les vendeurs professionnels sont tenus de garantir les consommateurs contre les défauts de conformité et contre les vices cachés des biens qu’ils vendent. S’agissant des défauts de conformité, il peut s’agir de la panne complète, du dysfonctionnement d’un appareil ou du caractère décevant de ses performances. Quant aux vices cachés, il s’agit de tout défaut non visible au moment de l’achat et qui apparaît ensuite.
À noter : le vendeur est libre d’insérer toute clause dans ses CGV à la condition qu’elle ne soit pas abusive (par exemple, une clause qui viendrait limiter les obligations légales du vendeur à l’égard des consommateurs).
Le client peut parfaitement refuser certaines conditions de vente (qui ne sont pas obligatoires) en barrant la ou les clauses considérées. Le vendeur, en acceptant une telle commande, consent alors à renoncer à ces clauses. De même, rien n’empêche vos clients de négocier les CGV que vous proposez. Cette négociation pouvant aboutir à leur faire bénéficier de conditions particulières qui dérogent sur certains points aux CGV classiques.
Attention : l’entreprise qui refuse de satisfaire à cette demande est passible d’une amende administrative pouvant aller jusqu’à 15 000 € pour une personne physique et jusqu’à 75 000 € s’il s’agit d’une société.
À noter qu’un fournisseur peut valablement rédiger des CGV distinctes selon la catégorie d’acheteurs (grossistes, détaillants…) à laquelle il s’adresse. Les clients d’une catégorie ne pouvant exiger la communication que des seules CGV qui les concernent. Un fournisseur est donc en droit de ne pas divulguer à un acheteur (par exemple, à un détaillant) les conditions qu’il propose aux acheteurs d’une autre catégorie (par exemple, aux supermarchés). En revanche, communiquer ses CGV, quand l’entreprise en dispose, à ses clients consommateurs est une obligation absolue. Le consommateur étant considéré aux yeux de la loi comme vulnérable par rapport au professionnel et devant donc être protégé.
À noter : il est possible d’inscrire les CGV aussi bien au recto (pas évident en raison de la place que les CGV peuvent prendre) du devis ou du bon de commande qu’au verso. Mais dans ce dernier cas, il convient, par prudence, pour éviter toute contestation, de faire signer par le client tant le recto que le verso du document.
Lorsque les CGV n’ont pas été expressément approuvées par le client, le vendeur peut tenter de démontrer que ce dernier les a acceptées tacitement. À ce titre, les juges reconnaissent généralement l’acceptation tacite lorsque vendeur et acheteur entretiennent des relations d’affaires depuis longtemps et que ce dernier a eu l’occasion de prendre connaissance des CGV à maintes reprises, par exemple parce qu’elles ont figuré sur les multiples factures qui lui ont été adressées tout au long de la relation.
À l’occasion du premier anniversaire du lancement de ChatGPT, l’agent conversationnel doué d’intelligence artificielle d’OpenAI, Ispos a mené pour Sopra Steria
Dans le cadre d’une succession, trois options s’offrent aux héritiers. Accepter purement et simplement la succession, accepter la succession à concurrence de l’actif net ou renoncer à la succession. Cette dernière option peut, parfois, être la plus intéressante... Explications.
Tout ou rien La renonciation est un acte lourd de conséquences. En effet, le renonçant ne peut pas renoncer à une partie de ses droits seulement. Il renonce donc à tout. Et il ne peut pas non plus décider de la manière dont seront transmis les biens auxquels il renonce.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 11 294 € | 0 % |
De 11 295 € à 28 797 € | 11 % |
De 28 798 € à 82 341 € | 30 % |
De 82 342 € à 177 106 € | 41 % |
Plus de 177 106 € | 45 % |
Nouveauté :
à partir du 1
À noter :
pour les souscriptions au capital de PME et de parts de FCPI ou de FIP, le taux de 18 % est donc rétabli au titre des versements effectués à compter du 1
Précision : la réduction d’impôt mécénat des entreprises est également étendue aux organismes concourant à l’égalite homme-femme.
À noter que le taux de cette réduction d’impôt est porté à 75 % lorsque l’organisme fournit gratuitement notamment des repas à des personnes en difficulté ou contribue à favoriser leur logement. Dans ce cas, les dons sont retenus dans une limite annuelle qui avait été revalorisée à 1 000 € entre 2020 et 2023. Cette majoration est prorogée jusqu’à fin 2026. Peuvent également bénéficier de ce taux de 75 % les dons, retenus dans la limite de 1 000 € par an, consentis entre le 15 septembre 2023 et le 31 décembre 2025 au profit de la Fondation du patrimoine en vue d’assurer la conservation et la restauration du patrimoine immobilier religieux appartenant à de petites communes.3 ans La réduction d’impôt Sofica visant à soutenir l’investissement dans le 7e art, qui devait prendre fin au 31 décembre 2023, est prorogée de 3 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2026.
Attention : il ne faut pas confondre ce dispositif avec le crédit d’impôt pour travaux d’adaptation du logement à la perte d’autonomie liée à l’âge ou au handicap. Ce crédit d’impôt, qui est prorogé de 2 ans, n’est d’ailleurs pas cumulable avec l’aide MaPrimeAdapt’.
Les locations Airbnb dans le viseur Afin de freiner le développement des offres de locations touristiques (du type Airbnb), les pouvoirs publics prévoient, d’ici 2025, de réduire le taux d’abattement pratiqué dans le régime micro-BIC applicable aux meublés de tourisme ainsi que d’abaisser la limite d’application de ce régime.
Précision : ces titres ou ces biens doivent, en principe, faire l’objet d’engagements de conservation.
Ce dispositif est notamment subordonné à l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale. À ce titre, pour les transmissions d’entreprise intervenues depuis le 17 octobre 2023, la notion d’activités commerciales éligibles est clairement définie, excluant les activités de gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier (activités de location meublée, par exemple), sauf s’il s’agit d’une société holding animatrice. Par ailleurs, les entreprises exerçant une activité mixte sont officiellement admises au bénéfice du pacte Dutreil, dès lors que leur activité opérationnelle éligible est exercée à titre principal. Autrement dit, les sociétés ou entreprises exerçant une activité civile minoritaire peuvent bénéficier du régime de faveur.
Qu’est-ce qu’une holding animatrice ? Est animatrice une société qui, outre la gestion d’un portefeuille de participations, a pour activité principale la participation active à la conduite de la politique de son groupe, constitué de sociétés contrôlées directement ou indirectement, exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, et auxquelles elle rend, le cas échéant et à titre purement interne, des services spécifiques, administratifs, juridiques, comptables, financiers et immobiliers.
Précision :
afin de limiter les comportements d’optimisation fiscale, la loi de finances supprime la possibilité pour les mineurs d’ouvrir un Plan d’épargne retraite (PER) depuis le 1
Adoptée dans la douleur, la réforme des retraites a changé les règles du jeu, notamment celles du régime général : relèvement de l’âge légal de départ, allongement à 43 ans de la durée de cotisation requise pour pouvoir partir avec une pension à taux plein. Des mesures qui auront un impact sur votre agenda de départ à la retraite et peut-être aussi sur le montant de votre future pension. De ce fait, vous avez tout intérêt à anticiper et à vous constituer un complément de revenus afin de profiter au mieux de votre retraite. Pour ce faire, vous pouvez faire appel au Plan d’épargne retraite (PER). Présentation.
Précision : le montant brut du Smic mensuel est calculé selon la formule suivante : 11,65 x 35 x 52/12 = 1 766,92 €.
Sachant qu’à Mayotte, le montant horaire brut du Smic s’élève à 8,80 € à compter du 1Horaire hebdomadaire | Nombre d’heures mensuelles | Montant brut du Smic |
35 H | 151 2/3 H | 1 766,92 € |
36 H |
156 H | 1 830,02 € |
37 H |
160 1/3 H | 1 893,13 € |
38 H |
164 2/3 H | 1 956,23 € |
39 H |
169 H | 2 019,33 € |
40 H |
173 1/3 H | 2 082,44 € |
41 H |
177 2/3 H | 2 145,54 € |
42 H |
182 H | 2 208,65 € |
43 H |
186 1/3 H | 2 271,75 € |
44 H |
190 2/3 H | 2 347,48 € |
Plafond annuel | 46 368 € |
Plafond trimestriel | 11 592 € |
Plafond mensuel | 3 864 € |
Plafond par quinzaine | 1 932 € |
Plafond hebdomadaire | 892 € |
Plafond journalier | 213 € |
Plafond horaire |
29 € |
(1) Pour une durée de travail inférieure à 5 heures |
Exemple : la gratification minimale s’établit à 609 € pour un mois civil au cours duquel le stagiaire a effectué 140 heures de stage. Cette somme est calculée ainsi : 4,35 x 140 = 609.
Les sommes versées aux stagiaires qui n’excèdent pas le montant de cette gratification minimale ne sont pas considérées comme des rémunérations et ne sont donc pas soumises à cotisations et contributions sociales.À noter : si la gratification accordée au stagiaire est supérieure au montant minimal de 4,35 € de l’heure, la différence entre le montant effectivement versé et ce montant minimal est soumise à cotisations et contributions sociales.
Rappel : la cotisation AGS est applicable sur les rémunérations des salariés dans la limite de quatre fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 15 456 € par mois en 2024.
Rappel : pour être exonérée de cotisations sociales, la contribution de l’employeur aux titres-restaurant doit être comprise entre 50 % et 60 % de la valeur du titre. La valeur du titre-restaurant ouvrant droit à l’exonération maximale de 7,18 € est donc comprise entre 11,97 € et 14,36 €.
Attention :
il doit être laissé au salarié saisi une somme au moins égale au montant du RSA pour une personne seule sans correctif pour charges de famille, soit 607,75 € depuis le 1
Tranche annuelle de rémunération (sans personne à charge) |
Tranche mensuelle de rémunération* (sans personne à charge) |
Quotité saisissable | Fraction mensuelle saisissable cumulée* |
Jusqu’à 4 370 € | Jusqu’à 364,17 € | 1/20 | 18,21 € |
Supérieure à 4 370 € et inférieure ou égale à 8 520 € | Supérieure à 364,17 € et inférieure ou égale à 710 € | 1/10 | 52,79 € |
Supérieure à 8 520 € et inférieure ou égale à 12 690 € | Supérieure à 710 € et inférieure ou égale à 1 057,50 € | 1/5 | 122,29 € |
Supérieure à 12 690 € et inférieure ou égale à 16 820 € | Supérieure à 1 057,50 € et inférieure ou égale à 1 401,67 € | 1/4 | 208,33 € |
Supérieure à 16 820 € et inférieure ou égale à 20 970 € | Supérieure à 1 401,67 € et inférieure ou égale à 1 747,50 € | 1/3 | 323,61 € |
Supérieure à 20 970 € et inférieure ou égale à 25 200 € | Supérieure à 1 747,50 € et inférieure ou égale à 2 100 € | 2/3 | 558,61 € |
Au-delà de 25 200 € | Au-delà de 2 100 € | en totalité | 558,61 € + totalité au-delà de 2 100 € |
Nouveauté :
le montant net social doit être déclaré dans les déclarations sociales nominatives (DSN) transmises à compter du 1
Exception : ne doivent pas être inclus dans ce montant notamment les remboursements de frais professionnels dans la limite des plafonds d’exonération, les avantages en nature ou en espèces exemptés socialement et fiscalement liés aux activités sociales (nourriture, avantages tarifaires, activités sociales et culturelles du comité social et économique, par exemple), la cotisation patronale finançant la complémentaire « frais de santé » collective et obligatoire ainsi que l’intéressement et la participation placés sur des plans d’épargne.
Et nouveauté à compter du 1
Précision :
la liste complète des professions concernées figure à
Secteurs d’activité | Évolution du taux de la DFS | Taux de la DFS en 2024 |
Construction : ouvriers du bâtiment | Diminution d’un point par an (de 1,5 point les 2 dernières années) pour devenir nul en 2032 | 9 % |
Propreté : ouvriers des entreprises de nettoyage de locaux | Diminution d’un point par an pour devenir nul en 2029 | 5 % |
Transport routier de marchandises | Diminution d’un point par an pendant 4 ans, puis de 2 points par an pendant 8 ans pour devenir nul en 2035 | 19 % |
Journalistes (presse et audiovisuel) | Diminution de 2 points par an pour devenir nul en 2038 | 28 % |
Aviation civile | Diminution d’un point par an jusqu’à sa suppression en 2033 | 28 % |
VRP | Diminution de 2 points par an pour devenir nul au 1 |
28 % |
Casinos et cercles de jeux | Diminution d’un point par an pour devenir nul au 1 |
7 % |
Spectacle vivant et spectacle enregistré pour les professions ayant un taux de DFS de 20 % (musiciens, choristes, chefs d’orchestre et régisseurs de théâtre) | Diminution d’un point pendant 2 ans à compter du 1 |
19 % |
Spectacle vivant et spectacle enregistré pour les professions ayant un taux de DFS de 25 % (artistes dramatiques, lyriques, cinématographiques ou chorégraphiques) | Diminution de 2 points pendant 2 ans à compter du 1 |
23 % |
À compter du 1
Précision : un article en solde bénéficie des mêmes garanties que tout autre article (service après-vente, défaut de conformité, vice caché...). Les limites de garantie sur les produits soldés sont donc interdites. Ainsi, en cas de vice caché, le vendeur est tenu de remplacer l’article ou de le rembourser. Et en cas de défaut de conformité identifié dans les 2 ans après l’achat, le vendeur est tenu de proposer au consommateur de réparer ou de remplacer le bien ou, si aucune de ces 2 options n’est possible, de le rembourser. Dans les autres cas, le commerçant n’est pas tenu juridiquement de procéder à l’échange ou au remboursement, mais il peut le faire à titre purement commercial. En tout état de cause, le commerçant est tenu d’appliquer les dispositions relatives à l’échange ou au remboursement dont il fait la publicité, soit sous forme d’affichage dans le magasin, soit mentionnée sur les tickets de caisse ou sur d’autres supports.
En pratique, aucune formalité particulière ne doit être accomplie pour organiser des soldes. Et un commerçant n’est pas tenu d’en organiser.
Attention :
est puni d’une peine d’amende de 15 000 € pour les personnes physiques et de 75 000 € pour les personnes morales le fait :
- de réaliser des soldes portant sur des marchandises détenues depuis moins d’un mois à la date de début de la période de soldes considérée ;
- d’utiliser le mot « soldes » ou ses dérivés pour désigner une opération commerciale qui ne répond pas à la définition légale des soldes et/ou qui est organisée en dehors des périodes de soldes.
Précision : ces dates s’appliquent également aux ventes réalisées sur Internet, quel que soit le lieu du siège social de l’entreprise.
Sachant toutefois que des dates spécifiques sont prévues pour certains départements frontaliers ou touristiques et en outre-mer (sauf à Mayotte et en Guyane où les soldes ont lieu aux mêmes dates qu’en métropole). Pour les soldes d’hiver, le début des opérations est fixé au :
Attention :
les avantages promotionnels, immédiats ou différés, ayant pour effet de réduire le prix de vente au consommateur des denrées alimentaires ou des produits destinés à l’alimentation des animaux de compagnie, sont encadrées tant en valeur qu’en volume. Ainsi, les promotions sur ces produits ne peuvent pas être supérieures à 34 % du prix de vente au consommateur. Elles sont également limitées à 25 % en volume. Plus précisément, elles ne peuvent pas dépasser 25 % du montant du chiffre d’affaires prévisionnel ou du volume prévisionnel défini dans la convention conclue entre le fournisseur et le distributeur. Cette mesure sera applicable jusqu’au 15 avril 2026. Et à compter du 1
À savoir : la notion d’exercice à titre professionnel implique la participation personnelle, directe et continue de l’exploitant à l’accomplissement des actes nécessaires à l’entreprise.
Précision : les terrains à bâtir sont, en principe, exclus de ce régime d’exonération.
Elle vise toutes les transmissions d’éléments d’actif, qu’elles soient à titre onéreux ou à titre gratuit, c’est-à-dire notamment les ventes ou les donations. En pratique, l’exonération s’applique aux plus-values nettes, déterminées après compensation avec les moins-values de même nature (court terme ou long terme).
Illustration : dans cette affaire, une entreprise exerçait une activité agricole depuis plus de 30 ans ainsi qu’une activité de production d’électricité depuis 4 ans lorsqu’elle avait cédé l’intégralité de son exploitation. Pour les juges, la production d’électricité étant distincte de l’activité agricole, la plus-value attachée à la production d’électricité, exercée depuis moins de 5 ans, ne pouvait pas être exonérée, et ce malgré les liens existants avec l’activité agricole (recettes accessoires, catégorie d’imposition...).
La durée est décomptée à partir du début d’activité, c’est-à-dire à partir de la date de création ou d’acquisition de la clientèle ou du fonds par l’exploitant, jusqu’à la date de clôture de l’exercice au titre duquel la plus-value est réalisée, ou, le cas échéant, jusqu’à la date de cession ou de cessation de l’entreprise.À noter : lorsque la même activité est exercée successivement ou conjointement dans plusieurs fonds, les durées d’activité sont additionnées pour apprécier le délai minimal de 5 ans.
À noter : les recettes exceptionnelles provenant notamment de la cession des stocks en fin d’exploitation ne sont pas prises en compte.
À savoir : 51 % des chefs d’entreprise interrogés estiment qu’au moins 5 % de leurs clients leur viennent d’internet. Un taux qui passe à 79 % dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, à 37 % dans le transport et à 35 % dans l’agriculture.
Établi par les différents organismes de retraite, le relevé de carrière est censé être le reflet fidèle de votre carrière professionnelle et des droits à la retraite qu’elle vous a ouverts. Malheureusement, il ne faut pas se fier aveuglément à ce document qui peut comporter de nombreuses erreurs. Explications.
Précision : à l’âge de 55, 60 et 65 ans, l’Assurance retraite vous fait parvenir, en plus de votre relevé de carrière, une estimation indicative globale. Ce dernier document récapitule les droits acquis via l’ensemble des régimes et comporte une estimation de votre pension.
- à un environnement physique agressif : activités en milieu hyperbare (milieu où la pression est supérieure à la pression atmosphérique), températures extrêmes et bruit ;
- ou à certains rythmes de travail : travail de nuit, travail en équipes successives alternantes (les 3x8 par exemple) et travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l’exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.
Facteur de risques | Seuil | ||
Action ou situation | Intensité minimale | Durée minimale | |
Activités exercées en milieu hyperbare | Interventions ou travaux | 1 200 hectopascals | 60 interventions ou travaux par an |
Températures extrêmes | Température inférieure ou égale à 5°C ou au moins égale à 30°C | 900 heures par an | |
Bruit | Niveau d’exposition au bruit rapporté à une période de référence de 8 heures d’au moins 81 décibels (A) | 600 heures par an | |
Exposition à un niveau de pression acoustique de crête au moins égal à 135 décibels (C) | 120 fois par an | ||
Travail de nuit | Une heure de travail entre minuit et 5 heures | 100 nuits par an | |
Travail en équipes successives alternantes | Travail en équipes successives alternantes impliquant au minimum une heure de travail entre minuit et 5 heures | 30 nuits par an | |
Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l’exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte | Temps de cycle inférieur ou égal à 30 secondes : 15 actions techniques ou plus | 900 heures par an | |
Temps de cycle supérieur à 30 secondes, temps de cycle variable ou absence de temps de cycle : 30 actions techniques ou plus par minute |
À savoir :
ces référentiels sont disponibles sur le
En pratique : cette déclaration est effectuée via la déclaration sociale nominative (DSN).
Pour les salariés dont le contrat de travail est toujours en cours au 31 décembre, la déclaration de ces facteurs de risques est effectuée dans la DSN liée à la paie de décembre, c’est-à-dire dans la DSN transmise au plus tard le 5 ou le 15 janvier (selon l’effectif de l’entreprise). Pour les salariés qui quittent l’entreprise en cours d’année, l’employeur doit effectuer la déclaration des facteurs de risques dans la DSN correspondant à la dernière paie du salarié, soit le 5 ou le 15 du mois qui suit la fin du contrat de travail.
- d’actions de formation professionnelle continue pour accéder à un emploi non exposé ou moins exposé aux facteurs de risques professionnels du C2P ;
- d’actions de formation, de bilan de compétences ou de validation des acquis de l’expérience (VAE) en vue d’une reconversion professionnelle vers un emploi non exposé à ces facteurs de risques ;
- d’un complément de sa rémunération et des cotisations et contributions sociales dans le cadre d’un passage temporaire à un travail à temps partiel ;
- à partir de 55 ans, d’une majoration des trimestres d’assurance vieillesse afin de partir plus tôt à la retraite.
Points | Bénéfice | |
Formation professionnelle continue ou reconversion professionnelle | 1 | 500 € crédités sur le compte personnel de formation |
Passage à un travail à temps partiel |
10 | Travail à temps partiel dont la durée dépend du coefficient de réduction du temps de travail Exemples : travail à mi-temps pendant 4 mois ou temps partiel de 80 % pendant 300 jours, avec maintien de la rémunération |
Majoration des trimestres d’assurance vieillesse | 10 | Un trimestre |
Précision : les entreprises de moins de 300 salariés ou appartenant à un groupe de moins de 300 salariés n’ont pas à conclure un accord ou à instaurer un plan d’action si elles sont couvertes par un accord de branche étendu portant sur la prévention des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels.
L’accord ou le plan d’action, conclu pour une durée maximale de 3 ans, traite d’au moins deux des thèmes suivants :À savoir : les facteurs de risques concernés par cet accord ou le plan d’action sont les six pris en compte dans le cadre du C2P (activités en milieu hyperbare, températures extrêmes, bruit, travail de nuit, travail en équipes successives alternantes et travail répétitif) auxquels s’ajoutent les manutentions manuelles de charges, les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations, les vibrations mécaniques et les agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées.
Les entreprises qui ne respectent pas l’obligation d’être couvertes par un accord ou un plan d’action risquent une pénalité dont le montant maximal correspond à 1 % des rémunérations versées aux travailleurs concernés par cette obligation pendant les périodes au cours desquelles l’entreprise n’était pas couverte.
Précision :la taille de l’entreprise s’appréciera sur la base du dernier exercice clos avant le 1
Rappel :la CVAE est due par les entreprises, imposables à la CFE, dont le chiffre d’affaires hors taxes excède 500 000 €, quels que soient leur statut juridique, leur activité et leur régime d’imposition, sauf exonérations.
C’est ce taux qui est revu à la baisse progressivement. Ainsi, lorsque pour 2023, le taux d’imposition maximal pouvait aller jusqu’à 0,375 %, il ne pourra pas excéder 0,28 % en 2024, puis 0,19 % en 2025 et enfin 0,09 % en 2026, avant la disparition définitive de la cotisation en 2027. Autrement dit, la CVAE diminuera d’un quart chaque année entre 2024 et 2027.À savoir :seule la CVAE minimale de 63 € est supprimée dès 2024.
Précision :lorsque la CET dépasse un certain pourcentage de la valeur ajoutée produite par l’entreprise, cet excédent peut donner lieu à un dégrèvement (« le plafonnement »). Pour en bénéficier, l’entreprise doit en faire expressément la demande.
2026Année d’intégration de la première actualisation des valeurs locatives des locaux professionnels utilisées pour établir les impôts locaux (au lieu de 2025).
À savoir :ce délit est puni, en principe, de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 250 000 € pour une personne physique. L’amende étant multipliée par 5 s’il s’agit d’une personne morale.
Intérêts moratoires systématiquesDes intérêts « moratoires » peuvent être versés au contribuable lorsqu’un dégrèvement est prononcé suite au dépôt d’une réclamation visant à réparer une erreur d’assiette ou de calcul de l’impôt. À compter du 1er janvier 2024, ces intérêts moratoires sont étendus aux dégrèvements prononcés par l’administration pour réparer une erreur qu’elle a commise, en l’absence de toute réclamation.
À savoir :ces nouveaux seuils d’exonération s’appliquent également aux plus-values réalisées à l’occasion de la cession de matériels agricoles ou forestiers par les entreprises de travaux agricoles ou forestiers.
Bénéfice imposable (b) | Montant du plafond |
b < 32 608 € | 100 % du bénéfice |
32 608 € ≤ b < 60 385 € | 32 608 € + 30 % du bénéfice > 32 608 € |
60 385 € ≤ b < 90 579 € | 40 942 € + 20 % du bénéfice > 60 385 € |
90 579 € ≤ b < 120 771 € | 46 979 € + 10 % du bénéfice > 90 579 € |
b ≥ 120 771 € | 50 000 € |
Précision :le coût d’une journée est plafonné à 42 fois le taux horaire du minimum garanti en vigueur au 31 décembre de l’année.
Pour les dépenses engagées à compter du 1
Précision :les pourboires sont exonérés d’impôt sur le revenu ainsi que des cotisations et contributions sociales d’origine légale ou conventionnelle (y compris CSG-CRDS, contribution formation, taxe d’apprentissage, versement mobilité, etc.).
Dispositif | Années 2022, 2023 et 2024 | A compter de 2025 |
Prime de transport | 700 € (dont 400 € | 600 € (dont 300 € maximum pour les frais de carburant) |
Forfait mobilités durables | 700 € | 600 € |
Prime de transport + Forfait mobilités durables | 700 € (dont 400 € | 600 € (dont 300 € maximum pour les frais de carburant) |
Participation aux frais d’abonnement de transports publics | 75 % du coût de l’abonnement | 50 % du coût de l’abonnement, en principe |
Participation aux frais d’abonnement de transports publics + Forfait mobilités durables | 800 € (ou montant de la participation obligatoire aux abonnements de transports publics si celui-ci est supérieur) | 900 € (ou montant de la participation obligatoire aux abonnements de transports publics si celui-ci est supérieur) |
Parallèlement, certains assouplissements, qui avaient été consentis par les pouvoirs publics pour les années 2022 et 2023, sont reconduits pour l’année 2024. Ainsi, la prime de transport qui, normalement, concerne uniquement les salariés contraints d’utiliser leur véhicule personnel pour se rendre au travail (en raison de l’absence de transports publics ou d’horaires de travail particuliers) peut bénéficier à l’ensemble des salariés. Plus encore, cette prime de transport peut, en 2024, se cumuler avec la prise en charge obligatoire par l’employeur des frais d’abonnement aux transports publics.
Fraction des rémunérations individuelles et annuelles | Taux |
≤ 8 985 € | 4,25 % |
> 8 985 € et ≤ 17 936 € | 8,50 % |
> 17 936 € | 13,60 % |
Précision :les associations bénéficient d’un abattement sur la taxe sur les salaires de 23 616 € pour 2024.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 11 294 € | 0 % |
De 11 295 € à 28 797 € | 11 % |
De 28 798 € à 82 341 € | 30 % |
De 82 342 € à 177 106 € | 41 % |
Plus de 177 106 € | 45 % |
Nouveauté :à partir du 1
À noter :pour les souscriptions au capital de PME et de parts de FCPI ou de FIP, le taux de 18 % est donc rétabli au titre des versements effectués à compter du 1
Précision :la réduction d’impôt mécénat des entreprises est également étendue aux organismes concourant à l’égalite homme-femme.
À noter que le taux de cette réduction d’impôt est porté à 75 % lorsque l’organisme fournit gratuitement notamment des repas à des personnes en difficulté ou contribue à favoriser leur logement. Dans ce cas, les dons sont retenus dans une limite annuelle qui avait été revalorisée à 1 000 € entre 2020 et 2023. Cette majoration est prorogée jusqu’à fin 2026.Peuvent également bénéficier de ce taux de 75 % les dons, retenus dans la limite de 1 000 € par an, consentis entre le 15 septembre 2023 et le 31 décembre 2025 au profit de la Fondation du patrimoine en vue d’assurer la conservation et la restauration du patrimoine immobilier religieux appartenant à de petites communes.3 ansLa réduction d’impôt Sofica visant à soutenir l’investissement dans le 7e art, qui devait prendre fin au 31 décembre 2023, est prorogée de 3 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2026.
Attention :il ne faut pas confondre ce dispositif avec le crédit d’impôt pour travaux d’adaptation du logement à la perte d’autonomie liée à l’âge ou au handicap. Ce crédit d’impôt, qui est prorogé de 2 ans, n’est d’ailleurs pas cumulable avec l’aide MaPrimeAdapt’.
Les locations Airbnb dans le viseurAfin de freiner le développement des offres de locations touristiques (du type Airbnb), les pouvoirs publics prévoient, d’ici 2025, de réduire le taux d’abattement pratiqué dans le régime micro-BIC applicable aux meublés de tourisme ainsi que d’abaisser la limite d’application de ce régime.
Précision :ces titres ou ces biens doivent, en principe, faire l’objet d’engagements de conservation.
Ce dispositif est notamment subordonné à l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale. À ce titre, pour les transmissions d’entreprise intervenues depuis le 17 octobre 2023, la notion d’activités commerciales éligibles est clairement définie, excluant les activités de gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier (activités de location meublée, par exemple), sauf s’il s’agit d’une société holding animatrice.Par ailleurs, les entreprises exerçant une activité mixte sont officiellement admises au bénéfice du pacte Dutreil, dès lors que leur activité opérationnelle éligible est exercée à titre principal. Autrement dit, les sociétés ou entreprises exerçant une activité civile minoritaire peuvent bénéficier du régime de faveur.
Qu’est-ce qu’une holding animatrice ?Est animatrice une société qui, outre la gestion d’un portefeuille de participations, a pour activité principale la participation active à la conduite de la politique de son groupe, constitué de sociétés contrôlées directement ou indirectement, exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, et auxquelles elle rend, le cas échéant et à titre purement interne, des services spécifiques, administratifs, juridiques, comptables, financiers et immobiliers.
Précision :afin de limiter les comportements d’optimisation fiscale, la loi de finances supprime la possibilité pour les mineurs d’ouvrir un Plan d’épargne retraite (PER) depuis le 1
L’aide « gaz et électricité »L’aide prévue en faveur des entreprises dont les achats de gaz et/ou d’électricité ont représenté au moins 3 % de leur CA en 2021 est prolongée en 2023. Et elle est étendue aux entreprises dont la facture d’énergie est en hausse de 50 % (au lieu de 100 % auparavant).
2 ans de plusOutre le taux réduit de TVA, les contribuables qui équipent leur logement d’une borne de recharge pour véhicules électriques peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt. Cet avantage fiscal est prorogé de 2 ans, soit jusqu’à fin 2025.
Rappel :la CVAE est, avec la CFE, l’une des deux composantes de la contribution économique territoriale (CET).
À noter que les entreprises dont la CVAE de l’année précédente (N-1) a excédé 1 500 € sont tenues de verser deux acomptes, chacun égal à 50 % de la CVAE due au titre de l’année N. En conséquence, la CVAE servant au calcul du montant des acomptes dus au titre de 2023 tiendra compte de la diminution de 50 %.
Rappel :lorsque la CET dépasse un certain pourcentage de la valeur ajoutée produite par l’entreprise, cet excédent peut donner lieu à un dégrèvement (« le plafonnement »). Pour en bénéficier, l’entreprise doit en faire expressément la demande.
Révision des valeurs locatives des locaux professionnelsEn matière d’impôts locaux, outre la suppression de la CVAE, la loi de finances reporte l’actualisation des valeurs locatives des bâtiments professionnels. Depuis 2017, les valeurs locatives utilisées pour établir les impôts locaux (CFE, taxe foncière...) font l’objet d’une mise à jour régulière. La première actualisation des paramètres d’évaluation (secteurs, tarifs...) a eu lieu en 2022. Les résultats de cette révision, qui devaient être intégrés dans les bases d’imposition de 2023, ne seront finalement pris en compte qu’à compter de 2025.
Précision :ce crédit d’impôt est désormais soumis au plafond communautaire des aides de minimis.
11 %Le taux de la contribution additionnelle au fonds national de gestion des risques en agriculture est porté de 5,5 à 11 % pour les primes émises ou échues à compter du 1er janvier 2023.
6,50 €Depuis le 1er janvier 2023, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant est exonérée de cotisations sociales dans la limite de 6,50 € par titre. Pour bénéficier de cette exonération, la contribution patronale doit être comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre-restaurant. Aussi, en 2023, l’exonération maximale de 6,50 € est accordée pour les titres ayant une valeur unitaire comprise entre 10,83 € et 13 €.
Retraite complémentaireLe transfert à l’Urssaf du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire Agirc-Arrco dues sur les rémunérations des salariés est reporté au 1er janvier 2024.
Fraction des rémunérations individuelles et annuelles | Taux |
≤ 8 572 € | 4,25 % |
> 8 572 € et ≤ 17 113 € | 8,50 % |
> 17 113 € | 13,60 % |
Précision :les associations bénéficient d’un abattement sur la taxe sur les salaires de 22 535 € pour 2023.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 10 777 € | 0 % |
De 10 778 € à 27 478 € | 11 % |
De 27 479 € à 78 570 € | 30 % |
De 78 571 € à 168 994 € | 41 % |
Plus de 168 994 € | 45 % |
2028Année de mise en œuvre de la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation et des locaux servant à l’exercice d’une activité salariée à domicile (au lieu de 2026).
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 10 225 € | 0 % |
De 10 226 € à 26 070 € | 11 % |
De 26 071 € à 74 545 € | 30 % |
De 74 546 € à 160 366 € | 41 % |
Plus de 160 366 € | 45 % |
Durée de l’engagement | Investissements 2022, puis Pinel+ * | Autres Investissements réalisés en 2023 | Autres Investissements réalisés en 2024 |
- Engagement de location de 6 ans - 1 - 2 | 12 % + 6 % + 3 % | 10,5 % + 4,5 % + 2,5 % | 9 % + 3 % + 2 % |
- Engagement de location de 9 ans - 1 | 18 % + 3 % | 15 % + 2,5 % | 12 % + 2 % |
* Investissements Pinel+ réalisés à partir de 2023
Précision :le fonds commercial se distingue du fonds de commerce. Il se compose des seuls éléments incorporels du fonds de commerce qui ne peuvent figurer à d’autres postes du bilan et qui concourent au maintien et au développement de l’activité de l’entreprise (clientèle, enseigne, nom commercial…).
Cependant, par mesure de simplification, les petites entreprises peuvent, sur option, amortir leur fonds commercial sur 10 ans, sans avoir à justifier d’une durée d’utilisation limitée.À savoir :les petites entreprises sont celles qui ne dépassent pas deux des trois seuils suivants :
- 6 M€ de total de bilan ;
- 12 M€ de chiffre d’affaires net ;
- 50 salariés.
À noter :la mesure s’applique aux entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés et à celles relevant de l’impôt sur le revenu, selon un régime réel, dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux lorsqu’elles sont tenues au respect du plan comptable général. Les artisans n’étant donc pas visés.
Quel intérêt ?Pourront avoir intérêt à opter pour l’impôt sur les sociétés les entrepreneurs individuels dont le taux d’imposition à l’impôt sur le revenu excède celui de l’impôt sur les sociétés. Sans oublier que le régime de l’impôt sur les sociétés permettra de déduire du bénéfice imposable les rémunérations de l’entrepreneur, lesquelles seront soumises à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires. Et, point important, le bénéfice réalisé qui n’est pas distribué mais réinvesti dans l’entreprise ne subira pas, quant à lui, de taxation à l’impôt sur le revenu. Autrement dit, l’entrepreneur ne sera imposé à titre personnel sur le résultat de l’activité qu’à hauteur des sommes effectivement perçues sous forme de dividendes.
Taux d’imposition | ||
Exercices ouverts à compter de 2021 | Exercices ouverts à compter de 2022 | |
CA < 10 M€ | - 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 26,5 % au-delà de 38 120 € | - 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 25 % au-delà de 38 120 € |
10 M€ < CA < 250 M€ | 26,5 % | 25 % |
CA ≥ 250 M€ | 27,5 % | 25 % |
À savoir :les gains réalisés lors de la cession par un dirigeant des titres de sa PME soumise à l’impôt sur les sociétés lors de son départ à la retraite peuvent, sous certaines conditions, être réduits d’un abattement fixe de 500 000 €. Là aussi, le délai pour céder les titres après avoir fait valoir ses droits à la retraite en 2019, 2020 ou 2021 est porté de 2 à 3 ans. En outre, cet abattement, qui devait s’appliquer aux cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2022, est prorogé jusqu’à fin 2024.
Précision :pour les exploitations agricoles percevant une aide à la production biologique en application de la réglementation européenne, le montant cumulé des aides perçues et du crédit d’impôt ne peut excéder 4 000 €, plafond relevé à 5 000 € à partir de 2023.
À noter :à défaut, une majoration de 0,2 % du montant des sommes dont la déclaration et/ou le versement n’ont pas été effectués par voie électronique sera encourue.
En complément :jusqu’à fin 2022, lorsque l’employeur paie une indemnité d’activité partielle complémentaire à ses salariés, seule la part de l’indemnité globale (indemnité légale et indemnité complémentaire) qui dépasse 3,15 Smic horaire est soumise aux cotisations et contributions sociales. La part de l’indemnité globale qui n’excède pas ce seuil est, elle, uniquement soumise à la CSG et à la CRDS.
À savoir :cette prolongation a une incidence sur l’exonération d’impôt sur les bénéfices mais pas sur celles applicables en matière d’impôts locaux et de cotisations sociales.
Fraction des rémunérations individuelles et annuelles | Taux |
≤ 8 133 € | 4,25 % |
> 8 133 € et ≤ 16 237 € | 8,50 % |
> 16 237 € | 13,60 % |
Précision :les associations bénéficient d’un abattement sur la taxe sur les salaires de 21 381 € pour 2022.
À noter :le bâtiment doit être achevé depuis plus de 2 ans à la date d’exécution des travaux.
À noter :une déclaration spécifique devra être souscrite avec la déclaration de résultats.
À noter :la CET ne doit pas dépasser un pourcentage de la valeur ajoutée produite par l’entreprise (« le plafonnement »). À défaut, l’entreprise bénéficie, sur demande, d’un dégrèvement à hauteur du différentiel entre la CET payée et le plafonnement.
À noter :cette réévaluation doit porter sur l’ensemble des immobilisations corporelles et financières de l’entreprise.
Précision :les amortissements, les provisions et les plus-values de cession ultérieurs des actifs doivent alors être calculés d’après leur valeur réévaluée.
Précision :la plus ou moins-value réalisée lors de la cession ultérieure des actifs doit donc être calculée d’après leur valeur non réévaluée.
Attention, ce régime s’applique à la première opération de réévaluation libre des actifs constatée au terme d’un exercice clos à compter du 31 décembre 2020 et jusqu’au 31 décembre 2022.
FormalismeUn état contenant les éléments utiles au calcul des amortissements, des provisions et des plus ou moins-values relatifs aux immobilisations réévaluées doit être joint à la déclaration de résultats.
À noter :pour profiter du taux réduit, ces PME doivent aussi remplir des conditions relatives à la détention de leur capital.
Et le taux d’impôt sur les sociétés est seulement ramené à 27,5 % (au lieu de 26,5 %) en 2021 pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est égal ou supérieur à 250 M€.
Taux d’imposition | |||
Exercices ouverts à compter de 2020 | Exercices ouverts à compter de 2021 | Exercices ouverts à compter de 2022 | |
- 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 28 % au-delà de 38 120 € | - 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 26,5 % au-delà de 38 120 € | - 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 25 % au-delà de 38 120 € | |
28 % | - 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 26,5 % au-delà de 38 120 € | - 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice - 25 % au-delà de 38 120 € | |
28 % | 26,5 % | 25 % | |
- 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 31 % au-delà de 500 000 € | 27,5 % | 25 % |
À noter :les véhicules qui relèvent du « nouveau dispositif d’immatriculation » tiennent compte de la méthode européenne de détermination des émissions de CO2, baptisée WLTP (worldwide harmonized light vehicles test procedures).
Par ailleurs, à compter de 2022, la première et la seconde composante de la TVS seront remplacées par deux taxes annuelles, respectivement une taxe sur les émissions de CO2 et une taxe relative aux émissions de polluants atmosphériques, dites « taxes à l’utilisation ». Un aménagement qui ne devrait toutefois pas modifier les entreprises redevables de ces taxes.
À noter :le malus est revu à la hausse pour intégrer, d’une part, l’évolution technologique des véhicules neufs mis sur le marché en 2020 et, d’autre part, le regroupement de la taxe sur les véhicules d’occasion, de la taxe sur les véhicules puissants, du malus à l’achat et du malus annuel.
En revanche, le malus frappant les véhicules dont la première immatriculation intervient à compter de 2022 sera limité à 50 % de leur prix d’acquisition.
Précision :les montants de 2 500 € et 5 000 € sont multipliés par le nombre d’associés pour les groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC), dans la limite de 4.
Précision :là aussi, le montant du crédit d’impôt est multiplié par le nombre d’associés pour les GAEC, dans la limite de 4.
En revanche, ce dispositif, lui, n’est pas cumulable avec le crédit d’impôt agriculture biologique ni avec le crédit d’impôt certification HVE.À savoir :un accord de la Commission européenne est nécessaire à l’application de ce nouvel avantage fiscal.
Année | Seuil de 11 salariés atteint ou dépassé en 2018 | Seuil de 11 salariés atteint ou dépassé en 2019 |
2018 | 0,55 % | 0,55 % |
2019 | 0,55 % | 0,55 % |
2020 | 0,55 % | 0,55 % |
2021 | 0,55 % | 0,55 % |
2022 | 0,55 % | 0,55 % |
2023 | 1 % | 0,55 % |
2024 | 1 % | 1 % |
Fraction des rémunérations individuelles et annuelles | Taux |
Inférieure ou égale à 8 020 € | 4,25 % |
Comprise entre 8 021 € et 16 013 € | 8,50 % |
Supérieure à 16 013 € | 13,60 % |
Précision :les associations bénéficient d’un abattement sur la taxe sur les salaires de 21 044 € pour 2021.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 10 084 € | 0 % |
De 10 085 € à 25 710 € | 11 % |
De 25 711 € à 73 516 € | 30 % |
De 73 517 € à 158 122 € | 41 % |
Plus de 158 122 € | 45 % |
À noter :ces aménagements ne concernent, en effet, pas le dispositif Denormandie.
Autre modification, les taux de la réduction d’impôt sont revus à la baisse de manière progressive en 2023 et 2024 (cf. tableau ci-après), le gouvernement ayant pour objectif de proposer un nouveau dispositif ensuite.Cependant, par exception, les taux de réduction actuels sont maintenus pour, d’une part, les logements situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville et, d’autre part, les logements qui affichent un niveau de qualité (performance énergétique et environnementale, notamment) supérieur à ce qu’impose la réglementation. Un décret à venir devant préciser ces critères de performance.
Durée de l’engagement | Investissements réalisés depuis 2014 | Investissements réalisés en 2023 | Investissements réalisés en 2024 |
- Location de 6 ans - 1 - 2 | 12 % 6 % 3 % | 10,5 % 4,5 % 2,5 % | 9 % 3 % 2 % |
- Location de 9 ans - 1 | 18 % 3 % | 15 % 2,5 % | 12 % 2 % |
Mise à jour de la liste des équipementsSont ajoutés à la liste des équipements éligibles au crédit d’impôt pour la transition énergétique les foyers fermés ainsi que les inserts fonctionnant avec des bûches ou avec des granulés installés en 2020. Le montant forfaitaire maximal du crédit d’impôt étant, dans ce cas, fixé à 600 €.
Précision :en 2021, l’exonération est totale pour les contribuables dont les revenus 2020 n’excèdent pas 27 761 € pour la première part de quotient familial, majorés de 8 225 € pour chacune des deux demi-parts suivantes, puis de 6 169 € pour chaque nouvelle demi-part.
À noter :ne sont pas concernées les voitures nécessaires à l’entreprise en raison de l’objet même de son activité (taxis, ambulances…), ni celles prises en location pour une courte durée (< 3 mois, non renouvelable).
Ce plafonnement est modifié pour les voitures relevant du nouveau dispositif d’immatriculation. Ainsi, la déduction est limitée à :
À savoir :l’exonération est étendue aux voitures hybrides combinant l’énergie électrique et le GNV ou le GPL.
Concernant la seconde composante de la TVS, les voitures fonctionnant au gazole ou combinant une motorisation électrique et une motorisation au gazole relevaient de la catégorie « diesel et assimilé » lorsqu’elles émettaient plus de 100 g de CO2/km. Ce seuil est porté à 120 g de CO2/km pour les voitures relevant du nouveau dispositif d’immatriculation, allégeant ainsi le barème pour ceux émettant entre 101 et 120 g de CO2/km.
Précision :à compter du 1
À noter :le nouveau malus regroupera la taxe sur les véhicules d’occasion, la taxe sur les véhicules puissants, le malus à l’achat et le malus annuel.
À noter :la taxe exigible au titre de l’année précédente ne doit pas, en outre, excéder 15 000 €.
Si ces seuils sont franchis, le régime simplifié est maintenu la première année suivant celle du dépassement. Toutefois, le chiffre d’affaires de l’année en cours ne doit pas excéder 901 000 € pour les activités de commerce et de fourniture d’hébergement ou 279 000 € pour les autres prestations de services. Si ces seuils majorés sont dépassés, l’entreprise relève du régime normal à compter du premier jour de l’exercice en cours et doit notamment déposer une déclaration CA3 récapitulant les opérations réalisées depuis le début de cet exercice.
Précision :les exploitants individuels et les sociétés civiles de moyens sont aussi dispensés de produire un bilan si leur chiffre d’affaires HT de l’année précédente n’excède pas 164 000 € ou 57 000 € selon leur activité.
À compter de 2020, ce régime simplifié s’applique aux entreprises dont le chiffre d’affaires HT de l’année précédente est compris entre :À savoir :les activités libérales ne peuvent pas relever d’un régime simplifié d’imposition des bénéfices. À partir de 2020, les cabinets sont soumis au régime micro-BNC lorsque leurs recettes de l’année précédente n’excèdent pas, en principe, 72 600 €. En cas de dépassement de ce seuil, le régime continue de s’appliquer au cours d’une seule année, avant de laisser place au régime de la déclaration contrôlée.
Précision :avec ce dispositif, l’État entend lutter contre les activités économiques occultes, les ventes de produits contrefaits, les ventes frauduleuses de tabac, la contrebande, les fausses domiciliations à l’étranger...
Précision :pour bénéficier de la première avance en juillet 2020, les agriculteurs doivent déclarer leur consommation de 2018 avant le 31 janvier 2020 sur le site internet Chorus Pro.
À savoir :lorsque ce seuil est dépassé, les déficits agricoles peuvent seulement être reportés sur les bénéfices agricoles des années suivantes, jusqu’à la sixième année incluse.
À noter :cette nouvelle règle permet d’assurer une neutralité fiscale lors du changement de régime, qui modifie les modalités d’imposition des recettes. En effet, les recettes imposées au régime micro-BA correspondent aux sommes encaissées tandis qu’au régime réel, le résultat imposable s’établit à partir des créances acquises et des dépenses engagées, y compris, donc, celles qui ne sont pas encore payées.
En pratique :la taxe est recouvrée, comme les autres cotisations, par les Urssaf, les caisses générales de Sécurité sociale ou la Mutualité sociale agricole. Elle doit être payée à la première date d’exigibilité des cotisations qui suit la date de conclusion du contrat d’usage. Soit, par exemple, le 5 ou le 15 février 2020 (selon l’effectif de l’entreprise) pour les contrats conclus en janvier 2020.
À noter :ces dispositifs sont soumis au plafonnement des aides de minimis, fixé à 200 000 € sur une période glissante de trois exercices fiscaux.
Précision :un taux réduit de 15 %, jusqu’à 38 120 € de bénéfice, s’applique aux entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas 7,63 M€.
Exercices ouverts à compter de | Entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 250 M€ | Entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 250 M€ |
2018 | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 33 1/3 % au-delà de 500 000 € | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 33 1/3 % au-delà de 500 000 € |
2019 | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 31 % au-delà de 500 000 € | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 33 1/3 % au-delà de 500 000 € |
2020 | 28 % | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 31 % au-delà de 500 000 € |
2021 | 26,5 % | 27,5 % |
2022 | 25 % | 25 % |
Rappel :toutes les entreprises titulaires d’un marché public doivent d’ores et dejà transmettre leurs factures sous forme électronique à leurs clients du secteur public (État, collectivités territoriales, établissements publics…).
Par ailleurs, les données figurant sur les factures électroniques seront communiquées à l’administration fiscale pour qu’elle puisse les exploiter à des fins, notamment, de contrôle de la TVA et de lutte contre la fraude.Précision :un rapport devra être remis par la DGFiP au Parlement avant le 1
Fraction des rémunérations individuelles et annuelles | Taux |
Inférieure ou égale à 8 004 € | 4,25 % |
Comprise entre 8 004 € et 15 981 € | 8,50 % |
Supérieure à 15 981 € | 13,60 % |
Précision :les associations bénéficient d’un abattement sur la taxe sur les salaires de 21 044 € pour 2020.
Précision :l’obligation d’annexer un état spécial à la déclaration de CIR est supprimée pour les entreprises qui réalisent moins de 100 M€ par an de dépenses de recherche.
Rappel :les JEI peuvent profiter d’une exonération totale d’impôt sur les bénéfices pendant 12 mois, puis d’une exonération partielle, à hauteur de 50 %, sur une autre période de 12 mois. Elles peuvent également bénéficier d’une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties et/ou de contribution économique territoriale pendant 7 ans, sur délibération des collectivités territoriales. Enfin, le statut de JEI peut ouvrir droit, dans certaines limites, à une exonération de cotisations patronales sur les rémunérations versées aux salariés participant à la recherche.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 10 064 € | 0 % |
De 10 065 € à 27 794 € | 14 % |
De 27 795 € à 74 517 € | 30 % |
De 74 518 € à 157 806 € | 41 % |
Plus de 157 806 € | 45 % |
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 10 064 € | 0 % |
De 10 065 € à 25 659 € | 11 % |
De 25 660 € à 73 369 € | 30 % |
De 73 370 € à 157 806 € | 41 % |
Plus de 157 806 € | 45 % |
Autre mesure, toujours destinée à favoriser les foyers le plus faiblement imposés, le mécanisme de la décote est aménagé : les plafonds sont abaissés et la formule de calcul est modifiée.Enfin, la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, la fameuse prime Macron, est reconduite en 2020. Mais la délivrance de cette prime est davantage encadrée. Désormais, seuls les employeurs qui auront conclu un accord d’intéressement pourront verser cette prime. Un versement devant intervenir au plus tard le 30 juin 2020. Rappelons que, sous certaines conditions, les primes versées aux salariés échappent aux cotisations et contributions sociales ainsi qu’à l’impôt sur le revenu.
Précision :une expérimentation (jusqu’au 31 décembre 2021) du dispositif selon de nouvelles règles d’éligibilité a été lancée en Bretagne. La liste des communes concernées et les plafonds de loyers et de ressources des locataires seront déterminés par arrêté du préfet de région.
À savoir :le dirigeant qui apporte la preuve contraire, c’est-à-dire qui démontre que son activité de dirigeant de l’entreprise française ne constitue pas son activité professionnelle principale, échappe toutefois à la présomption de domiciliation fiscale en France.
À savoir :pour les exercices ouverts à compter du 1
Attention :le suramortissement est susceptible d’être plafonné en vertu de l’encadrement communautaire des aides en faveur des PME. Il revient à l’entreprise de vérifier qu’elle respecte cette limitation.
Précision :outre le gaz naturel, le biométhane carburant et le carburant ED95, les véhicules acquis peuvent désormais utiliser l’énergie électrique et l’hydrogène.
À noter :la condition d’épargner une somme d’argent au moins égale à 50 % de la DEP pratiquée est considérée remplie, en tout ou partie, à hauteur des coûts engagés par l’exploitant pour des stocks de fourrage ou à rotation lente.
Précision :l’année d’octroi de la dotation d’installation, les taux de 75 % et de 50 % sont portés à 100 % et le taux de 30 % est porté à 60 %.
Précision :la renonciation à l’option doit être notifiée à l’administration fiscale avant la fin du mois précédant la date limite de versement du premier acompte d’impôt sur les sociétés de l’exercice au titre duquel s’applique cette renonciation.
À noter :le gouvernement devra remettre un rapport, au plus tard le 1
Fraction des rémunérations individuelles et annuelles | Taux |
≤ 7 924 € | 4,25 % |
> 7 924 € et ≤ 15 822 € | 8,50 % |
> 15 822 € | 13,60 % |
Important :les associations bénéficient d’un abattement sur la taxe sur les salaires de 20 835 € pour 2019.
Précision :cette amende s’applique également, entre autres, aux entreprises qui délivrent irrégulièrement des factures ou des attestations relatives à des travaux ou à des équipements ouvrant droit au crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou au crédit d’impôt au titre des équipements pour personnes âgées ou handicapées dans l’habitation principale.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 9 964 € | 0 % |
De 9 965 € à 27 519 € | 14 % |
De 27 520 € à 73 779 € | 30 % |
De 73 780 € à 156 244 € | 41 % |
Plus de 156 244 € | 45 % |
À noter que l’impôt applicable aux revenus courants (salaires, revenus fonciers, revenus des indépendants…) perçus en 2018 sera neutralisé par l’application d’un « crédit d’impôt modernisation du recouvrement ». Un crédit d’impôt ayant pour objet d’éviter une double imposition en 2019 suite à la mise en œuvre du prélèvement à la source.
Rappel :pour avoir droit à la réduction d’impôt, les contribuables doivent acquérir des logements neufs ou réhabilités situés dans des établissements accueillant des personnes âgées, dépendantes ou handicapées ou des résidences avec services pour étudiants.
À noter :lorsqu’il s’agit d’une société, la cession doit porter sur la majorité du capital social. Et la société ne doit pas être contrôlée par le cédant à l’issue de cette cession.
À savoir :les implications de ces deux nouveaux dispositifs anti-abus restent floues. Les commentaires de l’administration sont donc attendus avec impatience.
À noter :le barème applicable aux véhicules n’ayant pas fait l’objet d’une « homologation » communautaire, déterminé en fonction de leur puissance fiscale (en chevaux-vapeur), reste inchangé.
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 9 807 € | 0 % |
De 9 807 € à 27 086 € | 14 % |
De 27 086 € à 72 617 € | 30 % |
De 72 617 € à 153 783 € | 41 % |
Plus de 153 783 € | 45 % |
À noter :la somme de l’impôt sur la fortune immobilière et de l’impôt sur les revenus ne peut excéder 75 % des revenus de l’année précédente.
Les contribuables résidant en France, quelle que soit leur nationalité, sont ainsi imposés sur leurs biens immobiliers situés en France ainsi qu’à l’étranger, tandis que les contribuables qui résident à l’étranger ne sont imposables que sur leurs biens situés en France, sauf conventions fiscales plus favorables.
À noter :les contribuables dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année est inférieur à certains montants (fixés aux articles 117 quater et 125 A du CGI) peuvent demander à leur établissement financier d’être exemptés de ce prélèvement forfaitaire non libératoire.
Précision :le système des abattements proportionnels pour durée de détention n’est plus applicable. En revanche, est maintenu l’abattement fixe de 500 000 € pour les plus-values de cession de titres réalisées par un dirigeant partant à la retraite. La cession devant toutefois intervenir entre le 1
Précision :les équipements exclus du crédit d’impôt continuent à bénéficier du taux réduit de TVA de 5,5 %.
Exercices ouverts à compter de | Taux |
2018 | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 33 1/3 % au-delà de 500 000 € |
2019 | - 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice - 31 % au-delà de 500 000 € |
2020 | 28 % |
2021 | 26,5 % |
2022 | 25 % |
En revanche, l’extension du taux réduit d’impôt sur les sociétés de 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice, prévue à compter de 2019 au profit des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 M€, est supprimée. Ce taux continuera de bénéficier aux seules entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas 7,63 M€.
Précision :le montant de chiffre d’affaires ou de recettes à prendre en compte s’entend de celui réalisé au cours de l’avant-dernière année précédant celle de l’imposition.
À savoir :les entreprises industrielles et commerciales qui deviennent éligibles au micro-BIC en raison des nouveaux seuils peuvent, à titre exceptionnel, opter pour un régime réel d’imposition dans le délai de dépôt de leur déclaration de résultats n° 2031, soit jusqu’au 3 mai 2018.
À noter :le droit additionnel par ressortissant et la contribution affectée aux fonds d’assurance formation des chefs d’entreprise inscrits au répertoire de métiers ne font plus partie de la taxe pour frais de chambres de métiers et de l’artisanat. Ces éléments étant, à compter de 2018, recouvrés directement par l’Urssaf.
Précision :en revanche, les autres catégories de revenus, qui ne font pas l’objet d’un prélèvement à la source, continuent d’être imposées selon les règles propres à leur régime. Il s’agit, par exemple, des plus-values immobilières et de valeurs mobilières ainsi que des revenus de capitaux mobiliers.
À savoir :la retenue s’applique sur le montant imposable, c’est-à-dire après déduction des cotisations sociales et de la fraction déductible de la CSG.
Les revenus des indépendants n’étant calculés et connus qu’au début de l’année suivante, l’impôt dû fait l’objet d’acomptes, mensuels ou trimestriels, prélevés directement par l’administration fiscale sur les comptes bancaires des professionnels. Les acomptes étant établis sur la base des derniers revenus taxés. Les revenus fonciers, les rentes viagères à titre onéreux ou encore les pensions alimentaires donnent également lieu à des acomptes.
À savoir :les contribuables percevront, au plus tard le 1
Fraction du revenu imposable (une part) | Taux d’imposition |
Jusqu’à 9 710 € | 0 % |
De 9 711 € à 26 818 € | 14 % |
De 26 819 à 71 898 € | 30 % |
De 71 899 € à 152 260 € | 41 % |
Plus de 152 260 € | 45 % |
À noter :que ce soit pour la location de logements ou de biens, les loueurs disposent d’une option pour une affiliation au régime général de la Sécurité sociale lorsque leurs recettes annuelles n’excèdent pas la limite du régime micro fixée, en principe, à 82 800 €.